Abidjan - Le Conseil national de la presse (CNP) "condamne" l’attaque perpétrée dans la nuit du 18 au 19 août contre le siège du groupe Cyclone Communication, société éditrice des journaux Le Temps, Prestige Magazine et LG Infos, appelant à des sanctions contre les auteurs.
"Le CNP condamne vigoureusement cette attaque qui met à mal les efforts, sans cesse, déployés par le chef de l’Etat de Côte d’Ivoire (Alassane Ouattara) et les professionnels de la presse pour restaurer l’exercice de la liberté de la presse, après la crise postélectorale", note un communiqué de la structure de régulation de la presse écrite en Côte d’ivoire daté de mardi, dont l’AIP a reçu copie ce mercredi.
Le CNP qui se dit "consterné" par "cette situation aux antipodes de la promotion du pluralisme et de la pluralité de la presse", "encourage le gouvernement à mener diligemment une enquête, à l’effet de retrouver, de poursuivre et de sanctionner les auteurs de ces actes criminels".
Le gouvernement ivoirien a condamné mercredi cet acte, par la voix du directeur de cabinet du ministère de la Communication, Anoma-Kanié Léandre, qui s’était rendu sur les lieux, au nom du ministre Souléïmane Coty Diakité, en compagnie du président du CNP, Raphael Lapké.
Des organisations de défense des droits des journalistes ont également condamné cet acte. "Rien ne saurait justifier qu’un organe de presse soit la cible d’un tel vandalisme", a déclaré Reporters sans frontières (RSF).
Le Comité ivoirien de protection des journalistes (CIPJ), a appelé, pour sa part, dans un communiqué dont l’AIP a reçu copie, "les acteurs de la presse et leurs rédactions à la vigilance", estimant toutefois qu’"il serait prématuré, pour l’heure, de parler d’attaque ciblée contre des rédactions de presse".
Le siège du groupe Cyclone Communication a été attaqué dans la nuit de samedi à dimanche par des inconnus, qui y ont incendié des bureaux avant d’emporter du matériel informatique. Un incident qui intervient dans un contexte de regain des violences dans le pays, marqué par des assauts menés, ces dernières semaines, contre des bases des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, qui ont fait plusieurs morts.
(AIP)
"Le CNP condamne vigoureusement cette attaque qui met à mal les efforts, sans cesse, déployés par le chef de l’Etat de Côte d’Ivoire (Alassane Ouattara) et les professionnels de la presse pour restaurer l’exercice de la liberté de la presse, après la crise postélectorale", note un communiqué de la structure de régulation de la presse écrite en Côte d’ivoire daté de mardi, dont l’AIP a reçu copie ce mercredi.
Le CNP qui se dit "consterné" par "cette situation aux antipodes de la promotion du pluralisme et de la pluralité de la presse", "encourage le gouvernement à mener diligemment une enquête, à l’effet de retrouver, de poursuivre et de sanctionner les auteurs de ces actes criminels".
Le gouvernement ivoirien a condamné mercredi cet acte, par la voix du directeur de cabinet du ministère de la Communication, Anoma-Kanié Léandre, qui s’était rendu sur les lieux, au nom du ministre Souléïmane Coty Diakité, en compagnie du président du CNP, Raphael Lapké.
Des organisations de défense des droits des journalistes ont également condamné cet acte. "Rien ne saurait justifier qu’un organe de presse soit la cible d’un tel vandalisme", a déclaré Reporters sans frontières (RSF).
Le Comité ivoirien de protection des journalistes (CIPJ), a appelé, pour sa part, dans un communiqué dont l’AIP a reçu copie, "les acteurs de la presse et leurs rédactions à la vigilance", estimant toutefois qu’"il serait prématuré, pour l’heure, de parler d’attaque ciblée contre des rédactions de presse".
Le siège du groupe Cyclone Communication a été attaqué dans la nuit de samedi à dimanche par des inconnus, qui y ont incendié des bureaux avant d’emporter du matériel informatique. Un incident qui intervient dans un contexte de regain des violences dans le pays, marqué par des assauts menés, ces dernières semaines, contre des bases des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, qui ont fait plusieurs morts.
(AIP)