L’ex-QG de campagne du président Gbagbo a été attaqué et pillé, le samedi 18 août dernier, par des individus se réclamant du Rdr. Cette attaque armée a causé des blessés et de nombreux dégâts matériels. Et alors même que les responsables du Fpi s’interrogeaient sur les motivations d’un tel agissement, le régime Ouattara a procédé, le même jour, à l’arrestation de l’ex-ministre Alphonse Douati, secrétaire général adjoint du Fpi chargé du suivi de l’action gouvernementale. Le même samedi 18 août, aux environs de minuit, le siège du journal d’opposition, Le Temps, a été pillé puis incendié par des individus se disant pro-Ouattara. Et comme si cela ne suffisait pas, la fille de M. Douati et d’autres personnes ont été enlevées, le lendemain dimanche 19 Août à 9h, par des éléments des Frci à Cocody, non loin de la Direction de la surveillance du territoire (Dst) où son père était détenu. A l’intérieur du pays, les enlèvements et arrestations des pro-Gbagbo se poursuivaient. En intensifiant la chasse aux cadres, militants et sympathisants du Fpi, Alassane Ouattara veut visiblement réduire le parti créé par Laurent Gbagbo au silence. En effet, en arrêtant le président du Fpi, l’ex-Premier ministre Pascal Affi NGuessan, le régime Ouattara espérait faire taire le Fpi. Plus d’un an après, il se rend compte qu’il n’en est rien. Le Fpi a certes plié mais il n’a pas rompu. Il est plus que jamais debout et déterminé à continuer le combat pour la démocratie et la liberté. Et tous les signes au sein de la société ivoirienne prouvent qu’il est en bonne voie pour le gagner. La direction intérimaire du Fpi conduite par le président Sylvain Miaka Ouretto et le secrétaire général, Laurent Akoun, n’a pas déraillé. Cette situation n’est pas de nature à créer la sérénité dans le camp du pouvoir actuel qui brandit la violence.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
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