Dans le cadre de son plan d’action national et conformément à la Convention de la Cedeao sur les armes légères et de petit calibre (ALPC), la Commission nationale de lutte contre la prolifération des ALPC (ComNat-ALPC) a entrepris avec ses partenaires, un programme de marquage et d’enregistrement des armes des forces nationales de sécurité et de défense. Le lancement de ce programme a eu lieu le mardi 21 août 2012 respectivement à l’Etat-major des Armées et à la Direction générale de la Police nationale.
La cérémonie qui a eu lieu à l’Etat-major des Armées au Plateau marquait une double activité : la remise de kits de marquage pour l’Armée et la Gendarmerie nationale et le début d’une formation des FRCI à la gestion des munitions, explosifs et mines. M. Charles Friesby, de l’UNEMAS (Service des Nations-Unies pour la lutte contre les mines) a indiqué que cette formation comprenait trois modules : une formation médicale, une formation pour la gestion des munitions et des mines et enfin une formation pour la destruction des mines et explosifs. M. Friesby a souligné que l’objectif de cette formation pilote est de renforcer les capacités des personnels de défense et de sécurité sur ces questions. Quant à M. Erdmannsdörfer, chargé d’affaires à l’ambassade d’Allemagne, pays donateur, il a démontré tout l’intérêt de ce programme eu égard à l’actualité sécuritaire. «Nous aidons à marquer beaucoup d’armes afin d’interdire leur flux illégal dans le pays, la sous-région et le monde. Ce processus est vital pour la stabilité de la Côte d’Ivoire», a-t-il reconnu. Le Contrôleur-général Désiré Adjoussou, président de la ComNat-ALPC a affirmé à son tour que dans sa volonté de construire une armée moderne, la Côte d’Ivoire a compris que la gestion des stocks d’armes et de munitions est un processus important. « La multitude de violence lors de la crise militaro-politique avec son corollaire de casses d’armureries a mis en exergue l’impérieuse nécessité de contrôler la circulation et la prolifération des ALPC », a rappelé le général Adjoussou. Cette cérémonie couplée avec la remise de kits de marquage participe à la politique de lutte contre les armes de guerre. Ce kit est composé d’une machine de marquage, d’un générateur et d’un puissant logiciel, le tout d’une valeur de 23 millions de FCFA. Après la cérémonie à l’Etat-major, cap a été mis sur la Direction générale de la Police nationale pour la cérémonie de marquage des armes de cette unité. Ce processus de traçabilité de toutes leurs armes s’effectue de la façon suivante. L’arme en question est marquée par le logo de la Cedeao, le code du pays où se déroule l’opération et le code du corps auquel elle appartient. Exemple d’une arme alpha : logo de la Cedeao-CI (Côte d’Ivoire)-PN (Police Nationale). Lors de l’opération, l’arme de M. Brindou M’Bia, DG de la Police nationale, a été marquée. Il s’agit d’un pistolet automatique de type Beretta. Chaque corps (Armées, Gendarmerie et Police) sera doté d’un code validé par les plus hautes autorités qui permettra d’identifier armes, munitions et appareils connexes dans une base de données mis à la disposition des services compétents en la matière.
Olivier Guédé
La cérémonie qui a eu lieu à l’Etat-major des Armées au Plateau marquait une double activité : la remise de kits de marquage pour l’Armée et la Gendarmerie nationale et le début d’une formation des FRCI à la gestion des munitions, explosifs et mines. M. Charles Friesby, de l’UNEMAS (Service des Nations-Unies pour la lutte contre les mines) a indiqué que cette formation comprenait trois modules : une formation médicale, une formation pour la gestion des munitions et des mines et enfin une formation pour la destruction des mines et explosifs. M. Friesby a souligné que l’objectif de cette formation pilote est de renforcer les capacités des personnels de défense et de sécurité sur ces questions. Quant à M. Erdmannsdörfer, chargé d’affaires à l’ambassade d’Allemagne, pays donateur, il a démontré tout l’intérêt de ce programme eu égard à l’actualité sécuritaire. «Nous aidons à marquer beaucoup d’armes afin d’interdire leur flux illégal dans le pays, la sous-région et le monde. Ce processus est vital pour la stabilité de la Côte d’Ivoire», a-t-il reconnu. Le Contrôleur-général Désiré Adjoussou, président de la ComNat-ALPC a affirmé à son tour que dans sa volonté de construire une armée moderne, la Côte d’Ivoire a compris que la gestion des stocks d’armes et de munitions est un processus important. « La multitude de violence lors de la crise militaro-politique avec son corollaire de casses d’armureries a mis en exergue l’impérieuse nécessité de contrôler la circulation et la prolifération des ALPC », a rappelé le général Adjoussou. Cette cérémonie couplée avec la remise de kits de marquage participe à la politique de lutte contre les armes de guerre. Ce kit est composé d’une machine de marquage, d’un générateur et d’un puissant logiciel, le tout d’une valeur de 23 millions de FCFA. Après la cérémonie à l’Etat-major, cap a été mis sur la Direction générale de la Police nationale pour la cérémonie de marquage des armes de cette unité. Ce processus de traçabilité de toutes leurs armes s’effectue de la façon suivante. L’arme en question est marquée par le logo de la Cedeao, le code du pays où se déroule l’opération et le code du corps auquel elle appartient. Exemple d’une arme alpha : logo de la Cedeao-CI (Côte d’Ivoire)-PN (Police Nationale). Lors de l’opération, l’arme de M. Brindou M’Bia, DG de la Police nationale, a été marquée. Il s’agit d’un pistolet automatique de type Beretta. Chaque corps (Armées, Gendarmerie et Police) sera doté d’un code validé par les plus hautes autorités qui permettra d’identifier armes, munitions et appareils connexes dans une base de données mis à la disposition des services compétents en la matière.
Olivier Guédé
