Combien d’étudiants avez-vous à gérer pour cette rentrée universitaire ?
On nous a dit que nous avons 56.000 étudiants de façon globale à gérer, y compris les nouveaux bacheliers. Ce qui nous intéresse globalement en tant que gestionnaire d’institution et universitaire, c’est de savoir si nous pouvons manutentionner ces effectifs. Pour nous, le problème n’est pas incompressible. Les effectifs que nous avons seront affectés par la direction de l’orientation et des examens (Dorex). C’est cette direction qui est chargée de l’affectation des nouveaux bacheliers dans les institutions universitaires. Ce que chaque institution va recevoir, nous allons les gérer dans le contexte Lmd.
Y’a t-il assez d’enseignants pour encadrer cet effectif pléthorique d’étudiants ?
Cela a toujours été une problématique à gérer. Ce n’est pas parce qu’on a trois promotions de bacheliers en cours que le problème d’enseignants se pose. Cela a toujours existé. C’est ce qui fait qu’il y a des traitements spéciaux et des heures supplémentaires, etc. Parce que les enseignants dressent ce qu’ils doivent à l’Etat. Mais dans le contexte, ce qui importe c’est la durée. Dans l’ancien format, on prenait plus de temps à être en contact avec les étudiants et on leur donnait moins de temps pour étudier. Or, avec le système Lmd, les ressources humaines sont certes insuffisantes mais peuvent permettre de piloter le système le temps que l’Etat procède à de nouvelles embauches.
Combien d’enseignants avez-vous dans votre université ?
J’ai environ 211 enseignants, plus 30 nouveaux qui attendent de faire des prises de services à la rentrée. Mais cela peut permettre de faire tourner l’institution.
Avec le système Lmd, avez-vous toutes les infrastructures pour démarrer véritablement les cours ?
L’idéal est que nous avons voulu avoir tout de bout en bout. Mais il y a la réalité. Aujourd’hui, on peut dire qu’on n’aura pas tout en rentrant. Mais progressivement, l’équipement va suivre. En 94, j’ai étudié dans le système Lmd qui était nouveau en Belgique. Aujourd’hui, on continue toujours de l’améliorer. Et de l’équiper. Nous avons une contrainte, c’est que nous ne pouvons pas être isolés dans un monde global où les diplômes sont sous un format donné. Nous décidons de basculer dans un système. Nous sommes conscients que l’Etat est avec nous. Et qu’il faudra procéder à des équipements. Vous pourrez vous en rendre compte à la rentrée fixée au 3 septembre, il y aura davantage d’équipements qui vont venir. C’est vrai que ce sera insuffisant, mais nous savons que l’autorité a conscience qu’il faudra procéder à un équipement significatif pour pouvoir produire des ressources humaines compétentes.
Les salles de travaux pratiques et travaux dirigés ont-elles reçu leurs équipements ?
Vous posez le problème de la réhabilitation. Au niveau de mon institution, tout est fin prêt. Il reste l’équipement qui est en train d’être déployé. Si le matériel est là, on peut faire appel à un technicien pour monter. J’ai confiance qu’on sera prêt pour le 3 septembre.
A quand le début des cours ?
Il y a un planning d’activités. On commence les festivités le 30 août jusqu’au 3 septembre pour le clou des activités. Après cette date, chaque institution va planifier les programmes de cours. Dans mon institution, en fonction de tout ce que nous aurons de disponible, nous pourrons dire que le 4 il peut y avoir cours si les festivités prennent fin. Il reviendra aux institutions de fixer le premier jour de rentrée des classes. Mais le 3 septembre, c’est l’ouverture des inscriptions universitaires. Il y a eu des préinscriptions et il aura des préinscriptions physiques, nous avons fait la consolidation des listes. Puisqu’il y a eu des pillages. En ce qui concerne l’université Nangui Abrogoua, il y a eu la destruction de l’historique que nous avons constitué. On a consolidé les listings et incessamment les inscriptions physiques seront fixées. Et les étudiants viendront s’inscrire. L’institution universitaire a été fermée en Côte d’Ivoire. C’est la période de démarrage et c’est aussi la période où tout le monde se retrouve pour qu’on dise officiellement que c’est ouvert. Et il faut attendre au maximum une semaine ou plus lorsque les festivités prendront fin pour un début des cours. Le 3 septembre, il n’y aura pas de cours véritable.
Entretien réalisé par Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
On nous a dit que nous avons 56.000 étudiants de façon globale à gérer, y compris les nouveaux bacheliers. Ce qui nous intéresse globalement en tant que gestionnaire d’institution et universitaire, c’est de savoir si nous pouvons manutentionner ces effectifs. Pour nous, le problème n’est pas incompressible. Les effectifs que nous avons seront affectés par la direction de l’orientation et des examens (Dorex). C’est cette direction qui est chargée de l’affectation des nouveaux bacheliers dans les institutions universitaires. Ce que chaque institution va recevoir, nous allons les gérer dans le contexte Lmd.
Y’a t-il assez d’enseignants pour encadrer cet effectif pléthorique d’étudiants ?
Cela a toujours été une problématique à gérer. Ce n’est pas parce qu’on a trois promotions de bacheliers en cours que le problème d’enseignants se pose. Cela a toujours existé. C’est ce qui fait qu’il y a des traitements spéciaux et des heures supplémentaires, etc. Parce que les enseignants dressent ce qu’ils doivent à l’Etat. Mais dans le contexte, ce qui importe c’est la durée. Dans l’ancien format, on prenait plus de temps à être en contact avec les étudiants et on leur donnait moins de temps pour étudier. Or, avec le système Lmd, les ressources humaines sont certes insuffisantes mais peuvent permettre de piloter le système le temps que l’Etat procède à de nouvelles embauches.
Combien d’enseignants avez-vous dans votre université ?
J’ai environ 211 enseignants, plus 30 nouveaux qui attendent de faire des prises de services à la rentrée. Mais cela peut permettre de faire tourner l’institution.
Avec le système Lmd, avez-vous toutes les infrastructures pour démarrer véritablement les cours ?
L’idéal est que nous avons voulu avoir tout de bout en bout. Mais il y a la réalité. Aujourd’hui, on peut dire qu’on n’aura pas tout en rentrant. Mais progressivement, l’équipement va suivre. En 94, j’ai étudié dans le système Lmd qui était nouveau en Belgique. Aujourd’hui, on continue toujours de l’améliorer. Et de l’équiper. Nous avons une contrainte, c’est que nous ne pouvons pas être isolés dans un monde global où les diplômes sont sous un format donné. Nous décidons de basculer dans un système. Nous sommes conscients que l’Etat est avec nous. Et qu’il faudra procéder à des équipements. Vous pourrez vous en rendre compte à la rentrée fixée au 3 septembre, il y aura davantage d’équipements qui vont venir. C’est vrai que ce sera insuffisant, mais nous savons que l’autorité a conscience qu’il faudra procéder à un équipement significatif pour pouvoir produire des ressources humaines compétentes.
Les salles de travaux pratiques et travaux dirigés ont-elles reçu leurs équipements ?
Vous posez le problème de la réhabilitation. Au niveau de mon institution, tout est fin prêt. Il reste l’équipement qui est en train d’être déployé. Si le matériel est là, on peut faire appel à un technicien pour monter. J’ai confiance qu’on sera prêt pour le 3 septembre.
A quand le début des cours ?
Il y a un planning d’activités. On commence les festivités le 30 août jusqu’au 3 septembre pour le clou des activités. Après cette date, chaque institution va planifier les programmes de cours. Dans mon institution, en fonction de tout ce que nous aurons de disponible, nous pourrons dire que le 4 il peut y avoir cours si les festivités prennent fin. Il reviendra aux institutions de fixer le premier jour de rentrée des classes. Mais le 3 septembre, c’est l’ouverture des inscriptions universitaires. Il y a eu des préinscriptions et il aura des préinscriptions physiques, nous avons fait la consolidation des listes. Puisqu’il y a eu des pillages. En ce qui concerne l’université Nangui Abrogoua, il y a eu la destruction de l’historique que nous avons constitué. On a consolidé les listings et incessamment les inscriptions physiques seront fixées. Et les étudiants viendront s’inscrire. L’institution universitaire a été fermée en Côte d’Ivoire. C’est la période de démarrage et c’est aussi la période où tout le monde se retrouve pour qu’on dise officiellement que c’est ouvert. Et il faut attendre au maximum une semaine ou plus lorsque les festivités prendront fin pour un début des cours. Le 3 septembre, il n’y aura pas de cours véritable.
Entretien réalisé par Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam