Pour la préparation de son prochain album, l’artiste Alif Naaba, était à Paris dans la période de mars 2012, à la cité internationale des Arts. Une résidence ponctuée d'écriture, de chants et de rencontres dont il a bénéficié grâce au ‘’Prix Visa pour la création’’ qu’il a remportée en 2012. Ce prix a été décerné par l’Institut français de Ouagadougou. Alif Naaba entend évoluer sur la même lancée que ses précédents albums. Sa prochaine œuvre, confie l’artiste, il la veut plus aboutie avec une ouverture sur le monde et des thématiques qui répondent au quotidien des Africains.
Pendant ce séjour parisien, l’artiste burkinabè qui a fait ses armes en Côte d’Ivoire, a fait montre de son talent sur la scène de la cité internationale des Arts de Paris et à Lyon (12 mai). Avant de regagner récemment la capitale burkinabé pour finaliser son nouvel album qu’il veut «ouvert à la croisée des cultures», Alif Naaba, le prince aux pieds nus, a fait revivre au public français son folk à l’inauguration des pavillons des cinémas du monde à l’occasion du Festival de Cannes (18 mai) et au Festival d’Afrique dans tous les sens, à la Bellevilloise (25 mai). «C’était un plaisir énorme et un honneur de représenter mon pays à Cannes», s’est-il réjoui.
Alif Naaba, citoyen du monde, est par ailleurs engagé dans le social. Sa passion pour la cause de l’enfance en difficulté lui vaut le titre d’Ambassadeur de bonne volonté de l’Orphelinat Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Loumbila, au Burkina Faso. C’est à juste titre que l’artiste lors de ses spectacles à travers le monde, transporte la voix de ceux-ci. Si à ces occasions, il prend le micro pour parler de la difficulté de ces enfants, il exprime aussi leur besoin pour d’éventuelles aides pour améliorer leur vie.
Ainsi depuis quelques années, Alif Naaba en plus de plaider pour leurs causes, organise des spectacles de collecte de fonds. Objectif : réaliser l’orphelinat qui a bénéficié en 2010 de l’équipement de son dispensaire et l’achat d’une ambulance. Actuellement, l’artiste est dans les préparatifs de la soirée de dons prévue le 6 octobre prochain, au profit de l’Orphelinat Sainte Thérèse.
Artiste engagé, Alif Naaba est auteur des albums «Regards Métis» (2003), Foo (2005), Wakat (2009). En 2009, à l’occasion de la 15ème commémoration du génocide au Rwanda, il est coopté pour l’écriture de la musique du projet N'guino Ubeho. Un spectacle entre danse, théâtre et chants inspiré des textes de la dramaturge rwandaise Odile Gakiré et qui sera revisité la même année, dans une version anglaise, au Sundance Intitute puis présenté à New York, au Lincoln Center à Manhattan.
Koné Saydoo
Pendant ce séjour parisien, l’artiste burkinabè qui a fait ses armes en Côte d’Ivoire, a fait montre de son talent sur la scène de la cité internationale des Arts de Paris et à Lyon (12 mai). Avant de regagner récemment la capitale burkinabé pour finaliser son nouvel album qu’il veut «ouvert à la croisée des cultures», Alif Naaba, le prince aux pieds nus, a fait revivre au public français son folk à l’inauguration des pavillons des cinémas du monde à l’occasion du Festival de Cannes (18 mai) et au Festival d’Afrique dans tous les sens, à la Bellevilloise (25 mai). «C’était un plaisir énorme et un honneur de représenter mon pays à Cannes», s’est-il réjoui.
Alif Naaba, citoyen du monde, est par ailleurs engagé dans le social. Sa passion pour la cause de l’enfance en difficulté lui vaut le titre d’Ambassadeur de bonne volonté de l’Orphelinat Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Loumbila, au Burkina Faso. C’est à juste titre que l’artiste lors de ses spectacles à travers le monde, transporte la voix de ceux-ci. Si à ces occasions, il prend le micro pour parler de la difficulté de ces enfants, il exprime aussi leur besoin pour d’éventuelles aides pour améliorer leur vie.
Ainsi depuis quelques années, Alif Naaba en plus de plaider pour leurs causes, organise des spectacles de collecte de fonds. Objectif : réaliser l’orphelinat qui a bénéficié en 2010 de l’équipement de son dispensaire et l’achat d’une ambulance. Actuellement, l’artiste est dans les préparatifs de la soirée de dons prévue le 6 octobre prochain, au profit de l’Orphelinat Sainte Thérèse.
Artiste engagé, Alif Naaba est auteur des albums «Regards Métis» (2003), Foo (2005), Wakat (2009). En 2009, à l’occasion de la 15ème commémoration du génocide au Rwanda, il est coopté pour l’écriture de la musique du projet N'guino Ubeho. Un spectacle entre danse, théâtre et chants inspiré des textes de la dramaturge rwandaise Odile Gakiré et qui sera revisité la même année, dans une version anglaise, au Sundance Intitute puis présenté à New York, au Lincoln Center à Manhattan.
Koné Saydoo