Abidjan (AIP) -En prélude à l’organisation des prochaines élections locales (municipales et régionales), la Commission électorale indépendante (CEI) a convié, jeudi à son siège, son personnel technique et administratif à des séances de mise à niveau sur le déroulement du processus et les textes en la matière, autour du thème "les modes du scrutin".
Selon la note d’information du service de communication de l’institution, le directeur de Cabinet du président de la CEI, Diabaté Souleymane, et le vice-président Sourou Koné, ont expliqué qu’en initiant cette formation, la CEI entend se donner les moyens d’affronter avec assurance les défis futurs.
"Une élection est une matière qu’on croit maîtriser, mais en réalité, il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre", a dit le vice-président de la CEI chargé des opérations électorales au nom du président Youssouf Bakayoko.
Ainsi les experts, Issaka Souna de la Division de l’assistance électorale de l’ONUCI et le préfet Bayoro Dagrou Salomon de la CEI, ont développé les généralités sur les systèmes électoraux existants dans le monde, en général et le cas particulier de la Côte d’Ivoire où, selon eux, depuis 2000, les élections locales se font au suffrage universel direct et au scrutin de liste proportionnelle et majoritaire à un tour sur les listes complètes sans vote préférentiel ni panachage.
"La liste qui recueille le plus de suffrages exprimés obtient la moitié des sièges à pourvoir. L’autre moitié est répartie entre toutes les listes, y compris la liste majoritaire, à la proportionnelle et au plus fort reste", ont-ils expliqué, ajoutant que les élections locales sont différentes de la présidentielle ou des législatives en ce qu’elles sont purement et simplement des élections qui visent à choisir des acteurs de développement.
"C’est la raison pour laquelle on parle de liste car on estime que plusieurs intelligences contribueront à prioriser les actions en faveur de la localité", ont-ils poursuivi, avant de souligner que "pour les législatives, lorsque le député titulaire meurt, la loi fait obligation à la CEI de faire de nouvelles élections, mais ce n’est pas le cas pour les conseils municipaux ou régionaux".
La qualité du candidat a été également expliquée, conformément à des dispositions du Code électoral qui stipulent que tout ivoirien, âgé de 25 ans révolus ayant la qualité d’électeur, peut faire acte de candidature, s’il est inscrit sur la liste électorale de la circonscription choisie et réside effectivement dans la région concernée.
Toutefois, précise le texte, des électeurs ne résidant pas dans la région peuvent être éligibles s’ils y ont des intérêts économiques et sociaux certains, ont dit les formateurs aux participants.
Les élections municipales et régionales, dont la date de la tenue n’est pas encore officialisée, seront couplées, à en croire la CEI.
(AIP)
kp
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Selon la note d’information du service de communication de l’institution, le directeur de Cabinet du président de la CEI, Diabaté Souleymane, et le vice-président Sourou Koné, ont expliqué qu’en initiant cette formation, la CEI entend se donner les moyens d’affronter avec assurance les défis futurs.
"Une élection est une matière qu’on croit maîtriser, mais en réalité, il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre", a dit le vice-président de la CEI chargé des opérations électorales au nom du président Youssouf Bakayoko.
Ainsi les experts, Issaka Souna de la Division de l’assistance électorale de l’ONUCI et le préfet Bayoro Dagrou Salomon de la CEI, ont développé les généralités sur les systèmes électoraux existants dans le monde, en général et le cas particulier de la Côte d’Ivoire où, selon eux, depuis 2000, les élections locales se font au suffrage universel direct et au scrutin de liste proportionnelle et majoritaire à un tour sur les listes complètes sans vote préférentiel ni panachage.
"La liste qui recueille le plus de suffrages exprimés obtient la moitié des sièges à pourvoir. L’autre moitié est répartie entre toutes les listes, y compris la liste majoritaire, à la proportionnelle et au plus fort reste", ont-ils expliqué, ajoutant que les élections locales sont différentes de la présidentielle ou des législatives en ce qu’elles sont purement et simplement des élections qui visent à choisir des acteurs de développement.
"C’est la raison pour laquelle on parle de liste car on estime que plusieurs intelligences contribueront à prioriser les actions en faveur de la localité", ont-ils poursuivi, avant de souligner que "pour les législatives, lorsque le député titulaire meurt, la loi fait obligation à la CEI de faire de nouvelles élections, mais ce n’est pas le cas pour les conseils municipaux ou régionaux".
La qualité du candidat a été également expliquée, conformément à des dispositions du Code électoral qui stipulent que tout ivoirien, âgé de 25 ans révolus ayant la qualité d’électeur, peut faire acte de candidature, s’il est inscrit sur la liste électorale de la circonscription choisie et réside effectivement dans la région concernée.
Toutefois, précise le texte, des électeurs ne résidant pas dans la région peuvent être éligibles s’ils y ont des intérêts économiques et sociaux certains, ont dit les formateurs aux participants.
Les élections municipales et régionales, dont la date de la tenue n’est pas encore officialisée, seront couplées, à en croire la CEI.
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