C’est devenu une habitude à la Commission Electorale Indépendante. A la veille de chaque opération électorale, le personnel technique et administratif est convié à des séances de mise à niveau sur le déroulement du processus et sur tous les textes en la matière. C’est pour sacrifier à cette tradition que le Président de la CEI, Youssouf Bakayoko a convoqué ce jeudi 23 août 2012 l’ensemble des travailleurs à s’imprégner des élections municipales et régionales à venir. Et comme thème, l’on a retenu « les modes de scrutin ».
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, Diabaté Souleymane, Directeur de Cabinet et Sourou Koné, Vice-président ont expliqué qu’en initiant de telles formations, la CEI entendait se donner les moyens d’affronter avec assurance les défis futurs. « Une élection est une matière qu’on croit maitriser mais en réalité il y’a toujours quelque chose de nouveau à apprendre » a dit Sourou Koné, chargé des opérations électorales et qui représentait Youssouf Bakayoko, en ce moment très actif dans les derniers réglages relatifs au mode opératoire de ces élections qui, rappelons-le seront couplées.
Quant au thème proprement dit, il a été développé par deux experts : Issaka Souna, Directeur de la Division de l’assistance électorale de l’ONUCI d’un côté et Bayoro Dagrou Salomon, Préfet hors grade et Commissaire à la CEI de l’autre.
Si le premier orateur s’est évertué à présenter les généralités sur les systèmes électoraux existants dans le monde, le second a, pour sa part, fait un large tour d’horizon sur le cas de la Côte d’Ivoire. Il a commencé par expliquer qu’avant 2000 les Conseils municipaux étaient élus au scrutin majoritaire mais après 2000, les élections locales se font au suffrage universel direct et au scrutin de liste proportionnel et majoritaire à un tour sur les listes complètes sans vote préférentiel ni panachage.
La liste qui recueille le plus de suffrage exprimés obtient la moitié des sièges à pourvoir. L’autre moitié, a-t-il dit, est repartie entre toutes les listes y compris la liste majoritaire, à la proportionnelle et au plus fort reste. Il en sera de même pour les Conseils Régionaux. Bayoro Dagrou Salomon a, en outre indiqué que les élections locales sont différentes de la présidentielle ou des législatives en ce qu’elles sont purement et simplement des élections qui visent à choisir des acteurs de développement.
C’est la raison pour laquelle on parle de liste car on estime que plusieurs intelligences contribueront à prioriser les actions en faveur de la localité, a-t-il poursuivi. Et d’ajouter ceci : « Pour les législatives lorsque le député titulaire meurt, la loi fait obligation à la CEI de faire de nouvelles élections mais ce n’est pas le cas pour les Conseils municipaux ou régionaux ».
A la question de savoir qui peut être candidat au Conseils régionaux, l’expert de la CEI a ramené l’assistance au Code Electoral qui stipule clairement en ses articles 109, 110 que tout ivoirien agé de 25 ans révolus ayant la qualité d’électeur. En plus pour faire acte de candidature, l’électeur doit être inscrit sur la liste électorale de la circonscription choisie et résider effectivement dans la région concernée. Toutefois, ajoute le texte, des électeurs ne résident pas dans la région peuvent être éligibles s’ils y ont des intérêts économiques et sociaux certains. Ces dispositions s’appliquent aux candidats aux Conseils municipaux, a-t-il fait savoir.
Service de Communication de la CEI
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, Diabaté Souleymane, Directeur de Cabinet et Sourou Koné, Vice-président ont expliqué qu’en initiant de telles formations, la CEI entendait se donner les moyens d’affronter avec assurance les défis futurs. « Une élection est une matière qu’on croit maitriser mais en réalité il y’a toujours quelque chose de nouveau à apprendre » a dit Sourou Koné, chargé des opérations électorales et qui représentait Youssouf Bakayoko, en ce moment très actif dans les derniers réglages relatifs au mode opératoire de ces élections qui, rappelons-le seront couplées.
Quant au thème proprement dit, il a été développé par deux experts : Issaka Souna, Directeur de la Division de l’assistance électorale de l’ONUCI d’un côté et Bayoro Dagrou Salomon, Préfet hors grade et Commissaire à la CEI de l’autre.
Si le premier orateur s’est évertué à présenter les généralités sur les systèmes électoraux existants dans le monde, le second a, pour sa part, fait un large tour d’horizon sur le cas de la Côte d’Ivoire. Il a commencé par expliquer qu’avant 2000 les Conseils municipaux étaient élus au scrutin majoritaire mais après 2000, les élections locales se font au suffrage universel direct et au scrutin de liste proportionnel et majoritaire à un tour sur les listes complètes sans vote préférentiel ni panachage.
La liste qui recueille le plus de suffrage exprimés obtient la moitié des sièges à pourvoir. L’autre moitié, a-t-il dit, est repartie entre toutes les listes y compris la liste majoritaire, à la proportionnelle et au plus fort reste. Il en sera de même pour les Conseils Régionaux. Bayoro Dagrou Salomon a, en outre indiqué que les élections locales sont différentes de la présidentielle ou des législatives en ce qu’elles sont purement et simplement des élections qui visent à choisir des acteurs de développement.
C’est la raison pour laquelle on parle de liste car on estime que plusieurs intelligences contribueront à prioriser les actions en faveur de la localité, a-t-il poursuivi. Et d’ajouter ceci : « Pour les législatives lorsque le député titulaire meurt, la loi fait obligation à la CEI de faire de nouvelles élections mais ce n’est pas le cas pour les Conseils municipaux ou régionaux ».
A la question de savoir qui peut être candidat au Conseils régionaux, l’expert de la CEI a ramené l’assistance au Code Electoral qui stipule clairement en ses articles 109, 110 que tout ivoirien agé de 25 ans révolus ayant la qualité d’électeur. En plus pour faire acte de candidature, l’électeur doit être inscrit sur la liste électorale de la circonscription choisie et résider effectivement dans la région concernée. Toutefois, ajoute le texte, des électeurs ne résident pas dans la région peuvent être éligibles s’ils y ont des intérêts économiques et sociaux certains. Ces dispositions s’appliquent aux candidats aux Conseils municipaux, a-t-il fait savoir.
Service de Communication de la CEI