Le projet d’urgence de réhabilitation du secteur de l’électricité (Pure), initié par le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, à travers le ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie, a pour objectif principal de contribuer à l’amélioration de la fiabilité et de la qualité de l’alimentation en électricité. Cet objectif passe notamment par la baisse du nombre de coupures du courant, du temps de coupure, des coûts d’exploitation et d’entretien. A cet effet, le Pure vise : le remplacement des équipements de distribution obsolètes et/ou surchargés par un matériel de pointe plus efficace ; l’extension et la reconfiguration du réseau de distribution ; la promotion des activités de gestion de la demande. Le Pure comporte trois composantes :
Composante 1 : Réhabilitation et extension du réseau de distribution :
Cette composante remédiera au manque d’entretien régulier de ces dix dernières années en fournissant des ressources permettant de réhabiliter et d’étendre le réseau de distribution, surtout dans les Districts d’Abidjan et de Yamoussoukro et dans le département de Gagnoa. Il est prévu que 60 000 nouveaux ménages bénéficient d’un branchement dans le cadre du projet. Ce projet entraînera également une meilleure qualité de l’offre pour près de 227 000 abonnés actuels, grâce surtout au rétablissement d’un bon niveau de tension à Abidjan et dans la région de l’Ouest pendant les périodes de pointe.
Composante 2 : Préparation de futurs investissements dans le réseau de transport
Cette composante porte sur la préparation de futurs investissements dans le réseau de transport d’énergie; elle fournira des ressources en vue de financer les services de consultants spécialisés, nécessaires à la réalisation d’études de faisabilité et d’impact environnemental, ainsi que l’établissement des documents d’appel d’offres pour les projets à entreprendre en vue de restructurer et de renforcer le réseau à haute tension.
Composante 3 : Appui institutionnel et supervision du Projet
Cette composante concerne l’appui institutionnel et la supervision du projet, et fournira des fonds pour un programme diversifié d’assistance technique, de formation et d’études, ainsi qu’un fonds de roulement destiné au préfinancement des coûts de raccordement à l’intention des ménages à faibles revenus.
Le Plan de déplacement et de réinstallation
Le plan de déplacement et de réinstallation (Pdr) du Pure dont le rapport vient d’être validé par les Autorités gouvernementales, des Districts d’Abidjan et de Yamoussoukro, concerne essentiellement les sous-projets de la Composante 1 du projet dont les travaux comprennent des ouvertures de layons et/ou de tranchées pour l’aménagement de plateformes de construction des postes de transformation et pour l’implantation de supports ainsi que la pose de câbles. L’élaboration du Pdr a montré que la réalisation du projet dans son environnement actuel va engendrer des déplacements de personnes et des activités commerciales, qui se trouvent dans l’emprise du projet. Les mesures compensatoires préconisées par le Pdr porteront sur la réinstallation éventuelle des populations et des services sur d’autres sites et l’indemnisation des biens qui seront affectés par le projet. Le Pdr a été réalisé dans le strict respect des textes et directives en vigueur, notamment la Loi n°96-766 du 3 octobre 1996 portant Code de l’Environnement, le décret n°96-894 du 8 novembre 1996 déterminant les règles et procédures applicables aux études relatives à l’impact environnemental des projets de développement et les politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Mondiale. L’élaboration de ce Pdr a connu l’implication d’experts nationaux pour veiller au strict respect des droits des populations dont la mise en œuvre du projet pourrait nécessiter le déplacement. L’Etat a insisté sur la transparence dans la conduite des projets. Ainsi, la rencontre de validation du Pdr qui a eu lieu le 30 juillet 2012, a réuni, dans les locaux de la direction de l’Urbanisme, sis au 3ème Etage de la Tour D, au Plateau, autour d’une même table, les autorités des localités directement concernées, les experts et les ministères techniques intervenant dans la supervision des projets et dans la mise en œuvre des travaux. Les prochaines étapes de la mise en œuvre de ce plan environnemental concernent l’information, la sensibilisation de la population pour rassurer toutes les personnes à déplacer sur les garanties prises par l’Etat pour leur dédommagement.
Source : ANARE
Composante 1 : Réhabilitation et extension du réseau de distribution :
Cette composante remédiera au manque d’entretien régulier de ces dix dernières années en fournissant des ressources permettant de réhabiliter et d’étendre le réseau de distribution, surtout dans les Districts d’Abidjan et de Yamoussoukro et dans le département de Gagnoa. Il est prévu que 60 000 nouveaux ménages bénéficient d’un branchement dans le cadre du projet. Ce projet entraînera également une meilleure qualité de l’offre pour près de 227 000 abonnés actuels, grâce surtout au rétablissement d’un bon niveau de tension à Abidjan et dans la région de l’Ouest pendant les périodes de pointe.
Composante 2 : Préparation de futurs investissements dans le réseau de transport
Cette composante porte sur la préparation de futurs investissements dans le réseau de transport d’énergie; elle fournira des ressources en vue de financer les services de consultants spécialisés, nécessaires à la réalisation d’études de faisabilité et d’impact environnemental, ainsi que l’établissement des documents d’appel d’offres pour les projets à entreprendre en vue de restructurer et de renforcer le réseau à haute tension.
Composante 3 : Appui institutionnel et supervision du Projet
Cette composante concerne l’appui institutionnel et la supervision du projet, et fournira des fonds pour un programme diversifié d’assistance technique, de formation et d’études, ainsi qu’un fonds de roulement destiné au préfinancement des coûts de raccordement à l’intention des ménages à faibles revenus.
Le Plan de déplacement et de réinstallation
Le plan de déplacement et de réinstallation (Pdr) du Pure dont le rapport vient d’être validé par les Autorités gouvernementales, des Districts d’Abidjan et de Yamoussoukro, concerne essentiellement les sous-projets de la Composante 1 du projet dont les travaux comprennent des ouvertures de layons et/ou de tranchées pour l’aménagement de plateformes de construction des postes de transformation et pour l’implantation de supports ainsi que la pose de câbles. L’élaboration du Pdr a montré que la réalisation du projet dans son environnement actuel va engendrer des déplacements de personnes et des activités commerciales, qui se trouvent dans l’emprise du projet. Les mesures compensatoires préconisées par le Pdr porteront sur la réinstallation éventuelle des populations et des services sur d’autres sites et l’indemnisation des biens qui seront affectés par le projet. Le Pdr a été réalisé dans le strict respect des textes et directives en vigueur, notamment la Loi n°96-766 du 3 octobre 1996 portant Code de l’Environnement, le décret n°96-894 du 8 novembre 1996 déterminant les règles et procédures applicables aux études relatives à l’impact environnemental des projets de développement et les politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Mondiale. L’élaboration de ce Pdr a connu l’implication d’experts nationaux pour veiller au strict respect des droits des populations dont la mise en œuvre du projet pourrait nécessiter le déplacement. L’Etat a insisté sur la transparence dans la conduite des projets. Ainsi, la rencontre de validation du Pdr qui a eu lieu le 30 juillet 2012, a réuni, dans les locaux de la direction de l’Urbanisme, sis au 3ème Etage de la Tour D, au Plateau, autour d’une même table, les autorités des localités directement concernées, les experts et les ministères techniques intervenant dans la supervision des projets et dans la mise en œuvre des travaux. Les prochaines étapes de la mise en œuvre de ce plan environnemental concernent l’information, la sensibilisation de la population pour rassurer toutes les personnes à déplacer sur les garanties prises par l’Etat pour leur dédommagement.
Source : ANARE