Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny, a reçu, mercredi dernier, à sa résidence à la Riviéra 3, les responsables des syndicats d’étudiants et d’élèves. A cette occasion, les hôtes de l’ex-Premier ministre ont marqué leur adhésion au processus de réconciliation et exprimé leurs préoccupations à quelques jours de la rentrée universitaire prévue le lundi 3 septembre prochain.
«On prend des décisions sans nous consulter et on nous fait avancer sans prendre nos inquiétudes en compte. Il y aura problème si rien n’est fait parce que nous n’avons pas les moyens pour nous inscrire. Le ministre Bacongo ne nous a jamais consultés. Nous souhaitons une rencontre avec le ministre et même le président, afin qu’un dialogue franc s’instaure pour une rentrée apaisée», a plaidé Mlle Désirée Bressi Gadou, porte-parole des étudiants, qui a soutenu, par ailleurs, que plusieurs demandes d’audience ont été faites, sans suite. Selon elle, de nombreux étudiants vivent dans la précarité à cause de la précédente crise. « Pendant que nous parlons de réconciliation, plus de 2000 étudiants sont exclus de l’université. L’augmentation drastique des frais d’inscription contribue à exclure beaucoup d’autres encore. La hausse des frais d’inscription et la levée du parapluie atomique poseront sans doute encore plus de problèmes », a rélévé la porte-parole. Elle a souhaité que le président de la Cdvr pèse de tout son poids sur ces décisions du gouvernement afin que la rentrée prochaine se fasse dans la quiétude. « Nous sommes conscients que pour nous réconcilier, il faut un cadre favorable. Mais nous nous posons beaucoup de questions sur la réconciliation en milieu estudiantin. C’est pourquoi nous souhaitons des journées de réflexions pendant 3 jours, pour nous parler franchement et poser nos problèmes. Parce que si la jeunesse est réconciliée, notamment les étudiants qui constituent la crème de la jeunesse, ce sera la Côte d’Ivoire entière qui sera réconciliée. Car, l’université est le lieu de brassage multiculturel », a-t-elle suggéré.
M. Banny qui a jugé légitimes les préoccupations des étudiants, a promis de les transmettre à qui de droit. Il a saisi aussi cette opportunité pour prodiguer des conseils à la jeunesse estudiantine. « Nous sommes dans un cas singulier parce que nous avons perdu le chemin du savoir et de l’avenir qui est l’université. La crise a impliqué les jeunes, notamment les étudiants, à un tel point que le temple du savoir a été fermé. Nous allons prendre un nouveau départ caractérisé par une rupture claire et nette avec le mauvais passé. En Côte d’Ivoire, les choses ont été longtemps à l’envers à l’université, de telle sorte que c’était les apprenants qui commandaient. Il faut que cela change et que chacun reprenne sa place. Et que tout ce qui ne ressemble pas au comportement d’un apprenant soit banni », a-t-il recommandé. Le président de la Cdvr a indiqué que le rôle joué par les étudiants dans cette crise a joué en défaveur de la jeunesse ivoirienne. « La jeunesse ivoirienne ayant pris part à la crise, notamment les étudiants, il est important et normal que ceux-ci soient associés à la recherche de solutions. Il faut rompre avec ce passé sombre de l’université et de la jeunesse ivoirienne. Les jeunes ont été des acteurs-clés de cette crise et la crème de cette jeunesse, que sont les étudiants, a été utilisée pour faire la guerre » a conclu le président Charles Konan Banny.
Djè Abel
«On prend des décisions sans nous consulter et on nous fait avancer sans prendre nos inquiétudes en compte. Il y aura problème si rien n’est fait parce que nous n’avons pas les moyens pour nous inscrire. Le ministre Bacongo ne nous a jamais consultés. Nous souhaitons une rencontre avec le ministre et même le président, afin qu’un dialogue franc s’instaure pour une rentrée apaisée», a plaidé Mlle Désirée Bressi Gadou, porte-parole des étudiants, qui a soutenu, par ailleurs, que plusieurs demandes d’audience ont été faites, sans suite. Selon elle, de nombreux étudiants vivent dans la précarité à cause de la précédente crise. « Pendant que nous parlons de réconciliation, plus de 2000 étudiants sont exclus de l’université. L’augmentation drastique des frais d’inscription contribue à exclure beaucoup d’autres encore. La hausse des frais d’inscription et la levée du parapluie atomique poseront sans doute encore plus de problèmes », a rélévé la porte-parole. Elle a souhaité que le président de la Cdvr pèse de tout son poids sur ces décisions du gouvernement afin que la rentrée prochaine se fasse dans la quiétude. « Nous sommes conscients que pour nous réconcilier, il faut un cadre favorable. Mais nous nous posons beaucoup de questions sur la réconciliation en milieu estudiantin. C’est pourquoi nous souhaitons des journées de réflexions pendant 3 jours, pour nous parler franchement et poser nos problèmes. Parce que si la jeunesse est réconciliée, notamment les étudiants qui constituent la crème de la jeunesse, ce sera la Côte d’Ivoire entière qui sera réconciliée. Car, l’université est le lieu de brassage multiculturel », a-t-elle suggéré.
M. Banny qui a jugé légitimes les préoccupations des étudiants, a promis de les transmettre à qui de droit. Il a saisi aussi cette opportunité pour prodiguer des conseils à la jeunesse estudiantine. « Nous sommes dans un cas singulier parce que nous avons perdu le chemin du savoir et de l’avenir qui est l’université. La crise a impliqué les jeunes, notamment les étudiants, à un tel point que le temple du savoir a été fermé. Nous allons prendre un nouveau départ caractérisé par une rupture claire et nette avec le mauvais passé. En Côte d’Ivoire, les choses ont été longtemps à l’envers à l’université, de telle sorte que c’était les apprenants qui commandaient. Il faut que cela change et que chacun reprenne sa place. Et que tout ce qui ne ressemble pas au comportement d’un apprenant soit banni », a-t-il recommandé. Le président de la Cdvr a indiqué que le rôle joué par les étudiants dans cette crise a joué en défaveur de la jeunesse ivoirienne. « La jeunesse ivoirienne ayant pris part à la crise, notamment les étudiants, il est important et normal que ceux-ci soient associés à la recherche de solutions. Il faut rompre avec ce passé sombre de l’université et de la jeunesse ivoirienne. Les jeunes ont été des acteurs-clés de cette crise et la crème de cette jeunesse, que sont les étudiants, a été utilisée pour faire la guerre » a conclu le président Charles Konan Banny.
Djè Abel