Laurent Akoun n’en a pas fini avec les ennuis judiciaires. De bonnes sources, le truculent secrétaire général du Front populaire ivoirien (Fpi) pourrait très vite revenir dans le box des accusés pour répondre d’autres faits graves mis à sa charge. Cette fois- assure notre source, il devra répondre des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat. L’instruction de cette second affaire est confiée à un cabinet du tribunal du Plateau, qui s’active à rassemblement les éléments de preuves, pour confondre Laurent Akoun. Et là, le secrétaire général du Fpi risque au moins une peine d’emprisonnement de 5 ans, selon les dispositions du code pénal ivoirien. «Les individus faisant partie des bandes, sans y exercer aucun commandement ni emploi, sont punis de l’emprisonnement de cinq à vingt ans», apprend-on en lisant l’article 165 du code pénal ivoirien. Autant dire que ce sont les mêmes peines qui attendent Alphonse Douaty, le numéro 3 du Fpi, arrêté, lui, le 18 août dernier, pour ses liens supposés avec les individus qui assaillent les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) depuis le 5 août.
MD
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