Quelle est votre réaction après le verdict ?
Le débat est très décevant parce que pour nous le Parquet n’a pas été capable d’asseoir la culpabilité de notre client. Simplement, nous disons que c’est une décision politique. Lorsque la politique rentre au prétoire, la justice en sort par la fenêtre. Lorsque dans un Etat de droit, on n’a pas une justice libre et indépendante qui peut exercer ses missions, c’est dangereux pour la démocratie. Je pense qu’il est bon que les uns et les autres se ressaisissent et que véritablement, on aille dans le sens de la réconciliation. Il faut éviter que la politique ne vienne envahir la justice. Je dis aussi que le fait de condamner le secrétaire général à une telle peine, c’est vouloir décapiter le parti car il ne revient pas à la justice de prendre une telle décision. Et que ce que le politique ne peut faire, elle ne saurait le faire faire par la justice.
Vous êtes venu du Burkina pour assurer la défense de M. Akoun ?
Ecoutez, je suis membre d’une organisation qui a compris qu’en pareille circonstance, il était bon d’apporter son appui au Fpi. C’est ainsi que j’ai été désigné, mandaté avec l’accord de M. Akoun pour pouvoir assurer sa défense. Partout où les droits de l’Homme, partout où les droits de la défense, des questions de la liberté d’expression seront mis en cause, nous serons prêts à prendre notre bâton de pèlerin et à rejoindre les camarades pour pouvoir défendre la liberté d’expression, la liberté démocratique.
Propos recueillis par KM (stagiaire)
Le débat est très décevant parce que pour nous le Parquet n’a pas été capable d’asseoir la culpabilité de notre client. Simplement, nous disons que c’est une décision politique. Lorsque la politique rentre au prétoire, la justice en sort par la fenêtre. Lorsque dans un Etat de droit, on n’a pas une justice libre et indépendante qui peut exercer ses missions, c’est dangereux pour la démocratie. Je pense qu’il est bon que les uns et les autres se ressaisissent et que véritablement, on aille dans le sens de la réconciliation. Il faut éviter que la politique ne vienne envahir la justice. Je dis aussi que le fait de condamner le secrétaire général à une telle peine, c’est vouloir décapiter le parti car il ne revient pas à la justice de prendre une telle décision. Et que ce que le politique ne peut faire, elle ne saurait le faire faire par la justice.
Vous êtes venu du Burkina pour assurer la défense de M. Akoun ?
Ecoutez, je suis membre d’une organisation qui a compris qu’en pareille circonstance, il était bon d’apporter son appui au Fpi. C’est ainsi que j’ai été désigné, mandaté avec l’accord de M. Akoun pour pouvoir assurer sa défense. Partout où les droits de l’Homme, partout où les droits de la défense, des questions de la liberté d’expression seront mis en cause, nous serons prêts à prendre notre bâton de pèlerin et à rejoindre les camarades pour pouvoir défendre la liberté d’expression, la liberté démocratique.
Propos recueillis par KM (stagiaire)
