Hépatites virales : Ce qui tue les malades

La célébration de la journée mondiale de l’hépatite virale, organisée par la Direction de coordination du programme national de lutte contre les hépatites virales (Dcpnlhv) en collaboration avec le réseau ivoirien de lutte contre les hépatites virales, a été une occasion pour les spécialistes de présenter les dangers de cette maladie. Qui en Côte d’Ivoire continue de faire des ravages malgré l’appui technique de l’Oms, des laboratoires Roche, Ipsen Pharma, Gsk et Sanofi Pasteur. Le Directeur général de la Santé, Pr Assa Allou, représentant la ministre de la Santé a saisi cette opportunité pour sensibiliser les populations qui, selon lui, périssent par ignorance. Il a relevé que certaines pratiques et comportements des malades aggravent, malheureusement, la situation. Le Dr coordonnateur de Dcpnlhv, Emile Allah Kouadio, renchérit pour dire que les hépatites virales B, C et D se transmettent généralement par le sang ou autres liquides organiques. Aussi a-il exhorté ardemment les populations à se faire dépister gratuitement ou se faire vacciner pour éviter des complications dans le futur. Car, a-t-il prévenu, c’est pour l’heure le seul moyen d’éviter cette maladie. Dr Emile Allah Kouadio a, par ailleurs, expliqué les symptômes de la maladie qui, soutient-il, se manifeste très souvent par des pertes d’appétit, d’asthénie, de nausées, de douleurs abdominales, ictère, éruptions cutanées et douleurs articulaires. La gravité de l’hépatite B est surtout liée aux complications de l’infection chronique (cirrhose et cancer du foie). En Côte d’Ivoire, la prévalence des hépatites virales varie de 8 à 13% pour l’hépatite B. Et ce n’est pas une nouvelle qui rassure les populations ivoiriennes en grande majorité analphabètes et en proie à des difficultés financières