Après la présentation à Abidjan, il y a quelques mois, de son dernier album, le quatrième nommé Afrika-Ma ou Enfants d’Afrique, l’artiste Tony Kouad qui vit en Europe est revenu sur les bords de la lagune Ebrié pour donner un concert en live le dimanche 9 septembre 2012 à l’espace Acoustic Live Café à Cocody les Vallons. Ses fans, amis, chorégraphes, danseurs dans différentes compagnies y étaient pour le soutenir. Ange Aoussou, Jenny Mézilé, Michel Kacou… Des artistes qui, soutient Tony Kouad, portent haut, de par leur art, le nom de l’Afrique. Parcourant son répertoire, Tony Kouad , parle de ce qui l’émeut et ne manque pas de tirer la sonnette d’alarme. ‘’Jobaja’’, est un titre en Abbey qui indique que l’heure est grave. Une chanson relative à la situation de crise qu’a vécue son pays, la Côte d’Ivoire. Sa musique au son de l’acoustique et de folk (world music) met en exergue une voix qui, dans Kèlè chanté en bambara, recommande d’abandonner les violences et les guerres. Pour l’artiste, il faut malgré tout ce qui a été vécu, garder la tête froide. Un message qu’il véhicule dans ‘’Keep your chin up’’. Aussi Tony Kouad, sur une musique au titre d’Eburnie et aux accents de reggae, montre son attachement à sa terre natale meurtrie et rend par ailleurs hommage aux femmes dans ‘’Famou’’. Sa génitrice le rejoint sur scène pour le soutenir. L’artiste ne cache pas son émotion. «C’est la première fois que ma mère assiste à un de mes spectacles. A l’école, on m’a fait savoir que la danse n’était pas promoteur. Je suis heureux et je me sens accepté», a-t-il traduit.
Pour soulager les peines, l’artiste invite, sur des notes des titres ‘’Akawaba’’ et ‘’Siablé’’, les spectateurs dans un monde fait de danses, de musiques, de chants et de joies. Ceux-ci ne s’en privent guère et partagent avec lui la scène. Sa musique emporte le spectateur et l’artiste le conduit au chant de ‘’Viens qu’on s’en aille’’ sur une île «où seul l’amour est roi» et où la liberté a droit de cité. Une manière pour lui de se démarquer des autres quand il chante ‘’Fridayou’’ ou ‘’Enfant de la liberté’’ qui est un mélange de langue bété et de l’anglais. Aux sonorités de ‘’Tam-tam’’, une improvisation qui rappelle son enfance et joué en mi-mineur par ses musiciens, Tony Kouad restitue à son style, la danse.
Koné Saydoo
Pour soulager les peines, l’artiste invite, sur des notes des titres ‘’Akawaba’’ et ‘’Siablé’’, les spectateurs dans un monde fait de danses, de musiques, de chants et de joies. Ceux-ci ne s’en privent guère et partagent avec lui la scène. Sa musique emporte le spectateur et l’artiste le conduit au chant de ‘’Viens qu’on s’en aille’’ sur une île «où seul l’amour est roi» et où la liberté a droit de cité. Une manière pour lui de se démarquer des autres quand il chante ‘’Fridayou’’ ou ‘’Enfant de la liberté’’ qui est un mélange de langue bété et de l’anglais. Aux sonorités de ‘’Tam-tam’’, une improvisation qui rappelle son enfance et joué en mi-mineur par ses musiciens, Tony Kouad restitue à son style, la danse.
Koné Saydoo