Les syndicats issus du primaire et du secondaire catholique ont porté au grand jour leurs griefs contre la direction nationale de cet ordre d’enseignement. C’était le 06 août au centre Emmaüs de Gagnoa où tous les personnels de l’enseignement catholique s’étaient réunis pour faire le bilan de l’année écoulée et préparer la rentrée scolaire prévue le 17 septembre. Occasion pour les syndicalistes de remettre leurs revendications sur la table de l’employeur. La principale concerne les arriérés de salaires. Ils disent attendre 4 à 8 mois d’arriérés de salaires selon les diocèses. « Avant la fin de l’année 2012, nous voulons voir des résultats concrets. Sinon nous allons prendre nos responsabilités. Nous avons travaillé, nous voulons être payés. Nous avons observé pendant deux ans. Nous avons fait confiance à la hiérarchie en pensant qu’une ébauche de solution allait être trouvée. Cette année, nous veillons aux grains », a prévenu Nestor K, le responsable du syndicat du secondaire. Son camarade du primaire Arsène Diby précise : « Nous allons perturber l’école. Nous ne le ferons pas de gaieté de cœur mais parce qu’on nous y aurait obligés », prévient-il. Les enseignants ne comprennent pas que pendant qu’ils broient du noir, leurs responsables roulent carrosse. Aussi, ces derniers sont accusés de pratiquer un salaire à triple vitesse. Les syndicats dénoncent que dans l’enseignement catholique, il existe 3 types d’enseignants avec des salaires différents.
Certains sont recrutés par la direction nationale et payés sur la grille salariale. D’autres sont recrutés localement et payés selon le gré du chef d’établissement. A ces 2 groupes s’ajoute celui des vacataires qui ont un statut non conventionnel alors qu’ils peuvent avoir entre 18 et 20 heures de cours. Contrairement à ce que disent les textes, martèlent les responsables syndicaux, les vacataires ne doivent pas aller au-delà de 12 heures de cours. En réaction, la hiérarchie de l’enseignement catholique attribue cette situation à des difficultés de trésorerie.
Réaction de l’employeur
Pour Marc Boua, directeur national de l’enseignement catholique, le manque de rigueur dans les finances pourrait expliquer le calvaire des enseignants. « Au niveau de la gestion financière, on a beaucoup de choses à faire. Nous terminons l’année avec une bonne marge de dette qui varie entre 600 millions et 1 milliard FCFA. C’est cette somme que réclament les enseignants au cours de l’année », répond le patron de l’enseignement catholique. Avant de plaider pour que la rigueur soit le maître-mot désormais. Aussi bien dans les domaines pédagogique, administratif que spirituel. C’est d’ailleurs le signe sous lequel la direction nationale a placé cette nouvelle rentrée scolaire dans l’enseignement catholique. Pour sa part, l’évêque de San Pedro, Monseigneur Jean Jacques Koffi, président de la commission épiscopale, chargé de l’enseignement catholique a félicité tous les personnels pour les résultats obtenus cette année. Il a dit avoir pris bonne note des préoccupations des syndicalistes avant de souhaiter une bonne rentrée à tous.
Alain Kpapo à Gagnoa
Certains sont recrutés par la direction nationale et payés sur la grille salariale. D’autres sont recrutés localement et payés selon le gré du chef d’établissement. A ces 2 groupes s’ajoute celui des vacataires qui ont un statut non conventionnel alors qu’ils peuvent avoir entre 18 et 20 heures de cours. Contrairement à ce que disent les textes, martèlent les responsables syndicaux, les vacataires ne doivent pas aller au-delà de 12 heures de cours. En réaction, la hiérarchie de l’enseignement catholique attribue cette situation à des difficultés de trésorerie.
Réaction de l’employeur
Pour Marc Boua, directeur national de l’enseignement catholique, le manque de rigueur dans les finances pourrait expliquer le calvaire des enseignants. « Au niveau de la gestion financière, on a beaucoup de choses à faire. Nous terminons l’année avec une bonne marge de dette qui varie entre 600 millions et 1 milliard FCFA. C’est cette somme que réclament les enseignants au cours de l’année », répond le patron de l’enseignement catholique. Avant de plaider pour que la rigueur soit le maître-mot désormais. Aussi bien dans les domaines pédagogique, administratif que spirituel. C’est d’ailleurs le signe sous lequel la direction nationale a placé cette nouvelle rentrée scolaire dans l’enseignement catholique. Pour sa part, l’évêque de San Pedro, Monseigneur Jean Jacques Koffi, président de la commission épiscopale, chargé de l’enseignement catholique a félicité tous les personnels pour les résultats obtenus cette année. Il a dit avoir pris bonne note des préoccupations des syndicalistes avant de souhaiter une bonne rentrée à tous.
Alain Kpapo à Gagnoa