La classe politique guinéenne n’arrive toujours pas à s’accorder sur les modalités d’organisation des élections législatives. Une impasse qui dure depuis près de deux ans.
La rencontre du président de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Désiré Kadré Ouédraogo, en fin de semaine dernière, avec la classe politique guinéenne va-t-elle, enfin donner un coup de fouet au processus de transition, bloqué autour de l’organisation des législatives ? Tout porte à le croire d’autant plus que le président de la République, Alpha Condé, rencontre ce mercredi matin l’opposition en vue de rouvrir le dialogue, selon le site guineealive. Si cette rencontre est censée permettre aux acteurs politiques guinéens d’accorder leurs violons sur les modalités d’organisation de ce scrutin, le clivage entre le pouvoir et l’opposition laisse septique sur l’issue de ce conclave. Un dialogue de sourds avec en toile de fond, le contrôle de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Selon un observateur de la vie politique guinéenne, la question de fond réside plutôt dans le fait que chacun des partis significatifs traverserait une sorte de crise interne. En réalité, la présidentielle de 2010 a provoqué une crise dans les états-majors politiques. Au point qu’aujourd’hui, la constitution des listes de candidats à la députation pose d’énormes problèmes. Au Rassemblement du peuple guinéen (Rpg) d’Alpha Condé, au pouvoir, il existe un clivage entre les cadres historiques et les nouveaux venus, notamment les alliés de 2010. Le Parti de l’espoir pour le développement national (Pedn), de Lansana Kouyaté, doit pour sa part affronter une hémorragie de cadres vers le parti au pouvoir, le Rpg. Surtout que les deux formations partagent le même bastion. L’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), le parti de Cellou Dalein Diallo, est traversée par un fossé croissant entre les partisans du vice-président du parti, Bah Oury et ceux du président, Cellou Dalein Diallo. Enfin L’Union des forces républicaines (Ufr) de Sidya Touré, doit surmonter une perte de repères en Basse Guinée. Le doute qui traverse la classe politique pourrait expliquer, sans doute, le peu d’empressement des leaders à surmonter les antagonismes pour aborder sereinement ces législatives. En définitive, le statu quo semble arranger tout le monde, sauf peut-être le chef de l’Etat qui subit la pression de la communauté internationale. Cette échéance est considérée par la communauté internationale comme un tremplin pour amorcer le développement économique du pays.
Ténin Bè Ousmane
La rencontre du président de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Désiré Kadré Ouédraogo, en fin de semaine dernière, avec la classe politique guinéenne va-t-elle, enfin donner un coup de fouet au processus de transition, bloqué autour de l’organisation des législatives ? Tout porte à le croire d’autant plus que le président de la République, Alpha Condé, rencontre ce mercredi matin l’opposition en vue de rouvrir le dialogue, selon le site guineealive. Si cette rencontre est censée permettre aux acteurs politiques guinéens d’accorder leurs violons sur les modalités d’organisation de ce scrutin, le clivage entre le pouvoir et l’opposition laisse septique sur l’issue de ce conclave. Un dialogue de sourds avec en toile de fond, le contrôle de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Selon un observateur de la vie politique guinéenne, la question de fond réside plutôt dans le fait que chacun des partis significatifs traverserait une sorte de crise interne. En réalité, la présidentielle de 2010 a provoqué une crise dans les états-majors politiques. Au point qu’aujourd’hui, la constitution des listes de candidats à la députation pose d’énormes problèmes. Au Rassemblement du peuple guinéen (Rpg) d’Alpha Condé, au pouvoir, il existe un clivage entre les cadres historiques et les nouveaux venus, notamment les alliés de 2010. Le Parti de l’espoir pour le développement national (Pedn), de Lansana Kouyaté, doit pour sa part affronter une hémorragie de cadres vers le parti au pouvoir, le Rpg. Surtout que les deux formations partagent le même bastion. L’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), le parti de Cellou Dalein Diallo, est traversée par un fossé croissant entre les partisans du vice-président du parti, Bah Oury et ceux du président, Cellou Dalein Diallo. Enfin L’Union des forces républicaines (Ufr) de Sidya Touré, doit surmonter une perte de repères en Basse Guinée. Le doute qui traverse la classe politique pourrait expliquer, sans doute, le peu d’empressement des leaders à surmonter les antagonismes pour aborder sereinement ces législatives. En définitive, le statu quo semble arranger tout le monde, sauf peut-être le chef de l’Etat qui subit la pression de la communauté internationale. Cette échéance est considérée par la communauté internationale comme un tremplin pour amorcer le développement économique du pays.
Ténin Bè Ousmane