La première journée du Festival de la route des rois et des reines (Festirois) a permis de visiter le somptueux royaume de Moossou et d’apprécier la beauté et la richesse du peuple Abouré.
La belle tradition Abouré à travers ses danses traditionnelles, a accueilli la délégation du Festival de la route des rois et des reines (Festirois), lundi, à Grand-Bassam. La danse Bloussoué conduite par de jeunes belles filles, a émerveillé les visiteurs. Des réjouissances dédiées aux femmes. Mais, Alexis, un jeune homme, a démontré l’évolution de la tradition qui fait la part belle au modernisme. Ensuite, le guerrier, maître du jeu de la danse dédiée aux défenseurs de la tradition et des peuples, a fait sensation sous les ‘’hélélé, hélélé’’ (cris), des femmes. Aussi, les ‘’Komians’’ (prêtresses traditionnelles), ont béni l’assistance avec leur ‘’eau bénite’’. A Moossou, c’est la famille Assomolo qui est au pouvoir. La bâtisse royale est un chef-d’œuvre architectural qui respecte les normes modernes. Une statuette du roi Kanga Assoumou et des stèles permettent de présenter les différents rois (20) qui ont conduit la destinée du peuple. Dans la grande cour royale, un musée retrace l’historique du royaume et même les différents colons qui sont passés dans la région, dont Treich Lapleine (1890) et Binger (1892). Juste derrière, se trouve la résidence du roi. Kanga Assoumou est le 21e souverain du royaume créé au 18e siècle (1700). Les Abouré sont les enfants d’Abou venus du Ghana. Selon Aimé Aka, président de la Mutuelle de développement de Moossou, l’exode vers l’Ouest s’est fait sous l’égide d’Aka Ahôba Adjobi et de Valounvi Vanga. Le peuple dont l’origine part de l’Egypte, selon les historiens, est venu du Ghana. Il s’est installé au bord de la Bia (cours d’eau), puis a trouvé refuge à Samo. Ensuite, les Abouré de Moossou ont migré vers la place de Mahami (Aka place), ensuite au Lac Bouakè avant de s’installer définitivement à Moossou. La société se subdivise au plan politico-socio-militaire en générations et classes d’âge. Un village, deux quartiers, quatre générations, huit classes d’âge. Au quartier Koumassi se trouvent les générations N’Nowe et Noudjoupoué, et au quartier Bégnini, les Bélimpoué et les Bloussoué. Bref, l’organisation traditionnelle est en phase avec le modernisme et a particulièrement épaté la délégation nigériane.
Sanou A.
La belle tradition Abouré à travers ses danses traditionnelles, a accueilli la délégation du Festival de la route des rois et des reines (Festirois), lundi, à Grand-Bassam. La danse Bloussoué conduite par de jeunes belles filles, a émerveillé les visiteurs. Des réjouissances dédiées aux femmes. Mais, Alexis, un jeune homme, a démontré l’évolution de la tradition qui fait la part belle au modernisme. Ensuite, le guerrier, maître du jeu de la danse dédiée aux défenseurs de la tradition et des peuples, a fait sensation sous les ‘’hélélé, hélélé’’ (cris), des femmes. Aussi, les ‘’Komians’’ (prêtresses traditionnelles), ont béni l’assistance avec leur ‘’eau bénite’’. A Moossou, c’est la famille Assomolo qui est au pouvoir. La bâtisse royale est un chef-d’œuvre architectural qui respecte les normes modernes. Une statuette du roi Kanga Assoumou et des stèles permettent de présenter les différents rois (20) qui ont conduit la destinée du peuple. Dans la grande cour royale, un musée retrace l’historique du royaume et même les différents colons qui sont passés dans la région, dont Treich Lapleine (1890) et Binger (1892). Juste derrière, se trouve la résidence du roi. Kanga Assoumou est le 21e souverain du royaume créé au 18e siècle (1700). Les Abouré sont les enfants d’Abou venus du Ghana. Selon Aimé Aka, président de la Mutuelle de développement de Moossou, l’exode vers l’Ouest s’est fait sous l’égide d’Aka Ahôba Adjobi et de Valounvi Vanga. Le peuple dont l’origine part de l’Egypte, selon les historiens, est venu du Ghana. Il s’est installé au bord de la Bia (cours d’eau), puis a trouvé refuge à Samo. Ensuite, les Abouré de Moossou ont migré vers la place de Mahami (Aka place), ensuite au Lac Bouakè avant de s’installer définitivement à Moossou. La société se subdivise au plan politico-socio-militaire en générations et classes d’âge. Un village, deux quartiers, quatre générations, huit classes d’âge. Au quartier Koumassi se trouvent les générations N’Nowe et Noudjoupoué, et au quartier Bégnini, les Bélimpoué et les Bloussoué. Bref, l’organisation traditionnelle est en phase avec le modernisme et a particulièrement épaté la délégation nigériane.
Sanou A.