Le parquet militaire d’Abidjan a ouvert mardi dernier, une enquête sur la mort du général Robert Gueï (l’ex-chef de la junte), tué dans des circonstances troubles, le 19 septembre 2002, jour du déclenchement de la rébellion contre l`ex-président Laurent Gbagbo.
L’ouverture de cette enquête, à la suite d’une plainte de la famille et des ayants-droit du général Gueï, permet d`éviter la prescription décennale, qui devait intervenir dans la semaine du 17 septembre, a précisé le procureur militaire Ange Kessi. "J`ai commencé les auditions", a déclaré Ange Kessi à l`Afp. Robert Gueï, chef de la junte militaire au pouvoir de 1999 à 2000, avait été vaincu par Laurent Gbagbo à la présidentielle de 2000 et chassé du pouvoir par la rue alors qu’il tentait de s’y maintenir. Il avait été assassiné le 19 septembre 2002, jour du coup d`Etat manqué contre Laurent Gbagbo, qui avait entraîné la prise de contrôle du nord et de l`ouest du pays par la rébellion des Forces nouvelles. Robert Gueï avait été accusé par le pouvoir de Laurent Gbagbo d`être derrière ces troubles. Les partisans du général attribuaient en retour au régime Gbagbo, la mort de leur chef, ce que le camp Gbagbo a toujours récusé. Selon une source proche du dossier, le commandant Anselme Séka, dit "Séka Séka", ancien garde du corps de Simone Gbagbo, épouse de l`ex-chef d`Etat, actuellement détenu, serait considéré comme le suspect numéro un. Mieux, suite à l’arrestation de l’ancien ministre, Lida Kouassi, dans le cadre d’une récente opération de déstabilisation du pouvoir Ouattara, orchestrée par des pro Gbagbo en exil, le ministre Hamed Bakayoko, avait affirmé que des preuves irréfutables saisies sur les auteurs de ce coup en préparation, permettaient d’affirmer que Séka Séka, est bel et bien le tueur du général Gueï. Ainsi donc, en ouvrant cette enquête judiciaire, le procureur militaire place aussitôt ce dernier dans son collimateur. De même, il met également à joue, l’ex Première dame, Simone Gbagbo qui fut considérée, sous le règne de son époux, comme la marraine des fameux « Escadrons de la mort ». A ce commando tristement célèbre et directement rattaché au palais présidentiel, on attribue de nombreux crimes perpétrés dans les rangs des opposants à l’ancien régime. Beaucoup n’hésitent pas à énumérer sur cette liste rouge-sang, des illustres victimes comme le comédien Camara Yerefê, dit Ashe, le dr Dacoury, le journaliste français, Guy André Kieffer et de nombreux personnages jugés encombrants.
Ainsi, en plus de Séka Séka, des faucons du régime déchu de Laurent Gbagbo, tomberont à l’issue de cette enquête. Des analystes de la vie politique ivoirienne, citent notamment, Affi N’guessan, Kadet Bertin, Damana Picass, et bien sûr, Simone Gbagbo qui rejoindront leurs camarades déjà en détention.
T.G
L’ouverture de cette enquête, à la suite d’une plainte de la famille et des ayants-droit du général Gueï, permet d`éviter la prescription décennale, qui devait intervenir dans la semaine du 17 septembre, a précisé le procureur militaire Ange Kessi. "J`ai commencé les auditions", a déclaré Ange Kessi à l`Afp. Robert Gueï, chef de la junte militaire au pouvoir de 1999 à 2000, avait été vaincu par Laurent Gbagbo à la présidentielle de 2000 et chassé du pouvoir par la rue alors qu’il tentait de s’y maintenir. Il avait été assassiné le 19 septembre 2002, jour du coup d`Etat manqué contre Laurent Gbagbo, qui avait entraîné la prise de contrôle du nord et de l`ouest du pays par la rébellion des Forces nouvelles. Robert Gueï avait été accusé par le pouvoir de Laurent Gbagbo d`être derrière ces troubles. Les partisans du général attribuaient en retour au régime Gbagbo, la mort de leur chef, ce que le camp Gbagbo a toujours récusé. Selon une source proche du dossier, le commandant Anselme Séka, dit "Séka Séka", ancien garde du corps de Simone Gbagbo, épouse de l`ex-chef d`Etat, actuellement détenu, serait considéré comme le suspect numéro un. Mieux, suite à l’arrestation de l’ancien ministre, Lida Kouassi, dans le cadre d’une récente opération de déstabilisation du pouvoir Ouattara, orchestrée par des pro Gbagbo en exil, le ministre Hamed Bakayoko, avait affirmé que des preuves irréfutables saisies sur les auteurs de ce coup en préparation, permettaient d’affirmer que Séka Séka, est bel et bien le tueur du général Gueï. Ainsi donc, en ouvrant cette enquête judiciaire, le procureur militaire place aussitôt ce dernier dans son collimateur. De même, il met également à joue, l’ex Première dame, Simone Gbagbo qui fut considérée, sous le règne de son époux, comme la marraine des fameux « Escadrons de la mort ». A ce commando tristement célèbre et directement rattaché au palais présidentiel, on attribue de nombreux crimes perpétrés dans les rangs des opposants à l’ancien régime. Beaucoup n’hésitent pas à énumérer sur cette liste rouge-sang, des illustres victimes comme le comédien Camara Yerefê, dit Ashe, le dr Dacoury, le journaliste français, Guy André Kieffer et de nombreux personnages jugés encombrants.
Ainsi, en plus de Séka Séka, des faucons du régime déchu de Laurent Gbagbo, tomberont à l’issue de cette enquête. Des analystes de la vie politique ivoirienne, citent notamment, Affi N’guessan, Kadet Bertin, Damana Picass, et bien sûr, Simone Gbagbo qui rejoindront leurs camarades déjà en détention.
T.G