Il y a tout juste quelques semaines, le quotidien « Le Démocrate » publiait dans ses colonnes, l’interview exclusive de Billy John, un ex-Escadron de la mort qui attribuait l’assassinat du général Robert Gueï, à son chef, le commandant Séka Séka. Aujourd’hui, avec la confirmation des accusations par le procureur militaire, Ange Kessi, nous vous publions de nouveau, quelques extraits de cet entretien fort révélateur.
A en croire Billy John, les éléments des « Escadrons de la mort », n’avaient pas reçu l’ordre de tuer le général Robert Gueï, mais plutôt, de le prendre et le mettre dans un lieu de détention. Malheureusement, une fois sur les lieux, les données ont pris une autre tournure. Billy John se souvient: « Une fois sur les lieux de sa résidence, nous avions interrompu toute communication de sorte qu’aucun appel, ni sms en partance ou en provenance de chez le général, ne soient possibles. Nous ne voulions pas qu’il appelle au secours ». Pour mener à bien leur mission, Billy John témoigne qu’ils ont pris soin d’interrompre les manœuvres des cameras de surveillance et neutralisé tous les hommes de sa garde. « Il était question de le prendre, mais il s’était caché dans son placard et sa femme se trouvait dans la cuisine. Le général Guéi a été pris, tabassé et trimbalé dans sa douche. Et pendant que la torture se déroulait, le chef Séka Séka, l’a abattu sous les yeux de sa femme et certains de ses domestiques. Pour éviter qu’il n’y ait des témoins gênants, il a aussi tiré sur sa femme Rose, puis nous autres avons éliminé les autres personnes qui se trouvaient avec le général Guéï, ainsi que les autres éléments de sa garde ».
Y.D.N
A en croire Billy John, les éléments des « Escadrons de la mort », n’avaient pas reçu l’ordre de tuer le général Robert Gueï, mais plutôt, de le prendre et le mettre dans un lieu de détention. Malheureusement, une fois sur les lieux, les données ont pris une autre tournure. Billy John se souvient: « Une fois sur les lieux de sa résidence, nous avions interrompu toute communication de sorte qu’aucun appel, ni sms en partance ou en provenance de chez le général, ne soient possibles. Nous ne voulions pas qu’il appelle au secours ». Pour mener à bien leur mission, Billy John témoigne qu’ils ont pris soin d’interrompre les manœuvres des cameras de surveillance et neutralisé tous les hommes de sa garde. « Il était question de le prendre, mais il s’était caché dans son placard et sa femme se trouvait dans la cuisine. Le général Guéi a été pris, tabassé et trimbalé dans sa douche. Et pendant que la torture se déroulait, le chef Séka Séka, l’a abattu sous les yeux de sa femme et certains de ses domestiques. Pour éviter qu’il n’y ait des témoins gênants, il a aussi tiré sur sa femme Rose, puis nous autres avons éliminé les autres personnes qui se trouvaient avec le général Guéï, ainsi que les autres éléments de sa garde ».
Y.D.N