Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) veut faire baisser la tension entre le Conseil national de la presse (Cnp) et les journaux bleus.
L’encre a taché le papier. Le collectif des Journaux victimes du 11 avril 2011 (Jv11) menace de porter plainte contre le Conseil national de la presse (Cnp). Il accuse l’organe de régulation de «partialité». Pour avoir repris une information pour laquelle l’un de ses membres a été suspendu, les journaux du collectif sont tombés sous le coup d’une suspension de parution de une à deux semaines. Pour ramener le calme, le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation a reçu le Jv11 conduit par César Etou. Puis le Cnp avec à sa tête son président Raphaël Lakpé. «Le président de la Cdvr a souhaité rencontrer le Cnp pour évoquer la sanction qui frappe un groupe de journaux. Le président nous a appris qu’il a entendu les responsables des journaux qui ont été sanctionnés et il a tenu à nous écouter et à prendre la version des faits», s’est exprimé ce dernier au terme du huis clos. «On n’est pas en conflit avec ces journaux. Nous sommes un organisme de régulation et nous avons pris des sanctions. Il y a des possibilités qui sont offertes aux journaux sanctionnés pour introduire un recours gracieux. On est prêts à tous les échanges», a-t-il ajouté. Le président du Cnp a précisé qu’il n’a aucun remords suite à sa décision. Qu’il pourrait rééditer … «S’ils récidivent, on va les sanctionner. La Cdvr est en train de faire une médiation. C’est un premier round j’espère ! On attend la suite. Sinon, si nous ressortons de là sans qu’il y ait d’amende honorable venant des journaux sanctionnés, la sanction demeurera», a-t-il prévenu. Le remplaçant d’Eugène Kacou a précisé que l’organe ne sanctionne «pas parce qu’on veut faire du tort, mais on veut les amener à respecter les règles de la profession. C’est vraiment le seul objectif pour lequel nous travaillons. C’est notre mission principale, faire en sorte que la presse travaille selon les règles du métier. Celles de respecter les lois de la République. En dehors de cela, on n’a pratiquement pas de problème avec aucune rédaction».
Bamba K. Inza
L’encre a taché le papier. Le collectif des Journaux victimes du 11 avril 2011 (Jv11) menace de porter plainte contre le Conseil national de la presse (Cnp). Il accuse l’organe de régulation de «partialité». Pour avoir repris une information pour laquelle l’un de ses membres a été suspendu, les journaux du collectif sont tombés sous le coup d’une suspension de parution de une à deux semaines. Pour ramener le calme, le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation a reçu le Jv11 conduit par César Etou. Puis le Cnp avec à sa tête son président Raphaël Lakpé. «Le président de la Cdvr a souhaité rencontrer le Cnp pour évoquer la sanction qui frappe un groupe de journaux. Le président nous a appris qu’il a entendu les responsables des journaux qui ont été sanctionnés et il a tenu à nous écouter et à prendre la version des faits», s’est exprimé ce dernier au terme du huis clos. «On n’est pas en conflit avec ces journaux. Nous sommes un organisme de régulation et nous avons pris des sanctions. Il y a des possibilités qui sont offertes aux journaux sanctionnés pour introduire un recours gracieux. On est prêts à tous les échanges», a-t-il ajouté. Le président du Cnp a précisé qu’il n’a aucun remords suite à sa décision. Qu’il pourrait rééditer … «S’ils récidivent, on va les sanctionner. La Cdvr est en train de faire une médiation. C’est un premier round j’espère ! On attend la suite. Sinon, si nous ressortons de là sans qu’il y ait d’amende honorable venant des journaux sanctionnés, la sanction demeurera», a-t-il prévenu. Le remplaçant d’Eugène Kacou a précisé que l’organe ne sanctionne «pas parce qu’on veut faire du tort, mais on veut les amener à respecter les règles de la profession. C’est vraiment le seul objectif pour lequel nous travaillons. C’est notre mission principale, faire en sorte que la presse travaille selon les règles du métier. Celles de respecter les lois de la République. En dehors de cela, on n’a pratiquement pas de problème avec aucune rédaction».
Bamba K. Inza