Samedi 15 septembre, il est 20h précise, les rideaux tombent sur la 18è édition du Festival National de Vacances Culture (FNVC) à Korhogo. Du 12 au 15 septembre, au tour du thème : « Jeunesse créative, Renaissance ivoirienne », le la 18ème édition, a été meublée par des compétitions qui ont tenu en haleine le centre culturel PéléforoGbon. Huit disciplines à l’honneur : Les arts visuels (le design, la photographie, la peinture et la sculpture), le ballet, la chorale, le conte, la mode, l’orchestre traditionnel, la poésie et le théâtre. Sous toutes ces disciplines de l’art la notion de la guerre et de la haine sont combattues pendant que la réconciliation, la paix, la cohésion sociale et l’amour pour son prochain sont magnifiées. Apres de brillantes prestations des différentes troupes, vient le moment des distinctions et des récompenses. C’est le groupe Kanian d’Adjamé qui remporte de haute lutte le grand prix de la Renaissance. En effet, selon le jury présidé par Mme Mathilde Moro, directrice de l’école des beaux-arts : «Cette 18è édition est l’un des plus grands sommets de Vacances Culture depuis le retour de la compétition. Notamment en théâtre, en poésie et en conte. »
Une compétition de haut niveau et une école
Classé 1er en danse de création avec 15,75/20 devant Nougbo d’Afrique de Yopougon et la Grace Divine de Cocody, 1er en orchestre traditionnel avec 17,20/20 devançant KBL de Bouaké et les Messagers de la Savane de Korhogo, 2è en conte après le Croco théâtre de Yamoussoukro et avant le Mindéba de Man, 2è en théâtre après Sadji d’Aboisso et juste devant Mindeba de Man; ayant raflé le prix de la meilleure mise en scène etc. les jeunes venus de la commune du maire Youssouf Sylla ont tout simplement marqué de leur emprunte cette 18è édition de Vacances Culture. Avec eux, les villes d’Aboisso et de Man ont également fait un déplacement fructueux. La première s’est adjugée le premier prix en théâtre, le deuxième prix en danse urbaine et le prix de la meilleure actrice qui est revenu à AssofiEba du même groupe. Pour sa part, Man retourne avec le premier prix du conte, le troisième prix en théâtre et le titre du meilleur acteur décerné à Thibault Yao Kouakou, membre de la troupe de Man. Korhogo, la ville hôte n’a pas démérité avec ses troisièmes prix en orchestre traditionnel, en mode et en danse urbaine. Enfin, le groupe Klooklè de Taabo remporte le prix ONUCI de la paix. Selon les participants, on a beaucoup appris à Korhogo. Entre acteurs et auprès des maîtres. La pièce de théâtre jouée juste après les compétitions est un modèle d’enseignement. Un décor unique, seuls deux acteurs pour démontrer selon Tiburce Koffi que le théâtre n’a plus besoin de monde et de nombreux tableaux pour se jouer.”La médaille de la honte” écrite par Tiburce Koffi en 1992, une adaptation d’un drame paysan écrit par Maurice Bandaman en 1986, mise en scène par Bamba et jouée par deux enseignants de l’INSAAC, Kouakou Olivier et BacomeNiamba a tout simplement soulevé la salle de spectacle du centre culturel. Cependant, il n’y avait pas que des héros. Le jury a déploré le faible niveau des arts visuels où un seul prix a été décerné. Loin des planches, les participants se sont découverts et ont rencontré Korhogo et ses populations. La visite des sites touristiques en compagnie du ministre, les participants dans les maquis, les boites de nuit ou encore dans les deux villages qui leur ont été réservés, le Collège Don Bosco et l’INFAS ont permis aux uns et autres de passer un séjour agréable
De belles perspectives
Vacances Culture à Korhogo, ce fut aussi quatre-cent-vingt jeunes composant soixante-trois groupes venus de vingt-six villes reparties sur dix-huit régions du pays qui ont exposé leur talents à Korhogo et découvert aussi ce que offre la cité du Poro en termes de culture, alors qu’il n’y en avait que trois cents participants à Yamoussoukro en 2011. Pour le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, «L’objectif de contribuer à la réconciliation entre les Ivoiriens par le brassage de la jeunesse à travers Vacances Culture est atteint. » Mais aussi, un intérêt certain est désormais palpable auprès des autorités et même au-delà des frontières ivoiriennes. Logiques et attendues ont été la présence du maire Salimou Coulibaly, représentant du parrain, le ministre Amadou Gon Coulibaly, maire de Korhogo, des autorités administratives et coutumières de Korhogo aux côtés du ministre de la culture baptisé SoroZié par le chef de canton de Korhogo. Mais pour la première fois dans l’histoire de Vacances Culture, de l’ouverture officielle jusqu’à la clôture, le président de l’Assemblée Nationale, en l’occurrence SoroKigbafori Guillaume, patron de la manifestation était représenté par son vice-président SiluéKagnon Augustin, le député de Napié et le Premier ministre Ahoussou Jeannot représenté par son conseiller technique, Silver André Konan. Egalement à la table d’honneur, messieurs Jean-Luc Aka, le directeur général de la culture du Congo-Brazzaville, le directeur régional de la culture de Sikasso au Mali, le représentant de l’ambassadeur de la France, le directeur du palais de la culture, Koné Dodo etc. Un parterre de personnalités qui corrobore les propos du ministre Bandaman Maurice qui parle de renaissance de vacances culture pour en faire le tremplin des artistes ivoiriens. Et pour accorder toute sa place à ce domaine, le premier responsable de la culture en terre d’Eburnie annonce les troisièmes prix à pas moins de cinq cent mille au lieu de cent mille à partir de l’année prochaine. Le super prix de cinq cent mille passe à deux millions l’année prochaine pour atteindre les cinq millions à l’orée 2015 et les dix millions les années qui suivent. Sur proposition du jury, le ministre a annoncé que les scènes qui ont remporté les premiers prix seront reproduites pour être diffusées sur la première chaine de la RTI et les troupes auront droit à une tournée nationale pour présenter leur spectacle. Toujours selon le ministre, pour les éditions futures, des instructeurs seront commis pour encadrer les troupes dans les communes afin de voir des spectacles de haut niveau.
En attendant de déterminer la prochaine destination, vacances culture 2012 est finie à Korhogo. Mais à partir de Korhogo, le festival repart pour de nouvelles bases pour une culture encore plus forte qui sera « le ciment d’une société ivoirienne plus soudée » a promis le ministre de la culture et de la Francophonie.
Mack Dakota, correspondant
Une compétition de haut niveau et une école
Classé 1er en danse de création avec 15,75/20 devant Nougbo d’Afrique de Yopougon et la Grace Divine de Cocody, 1er en orchestre traditionnel avec 17,20/20 devançant KBL de Bouaké et les Messagers de la Savane de Korhogo, 2è en conte après le Croco théâtre de Yamoussoukro et avant le Mindéba de Man, 2è en théâtre après Sadji d’Aboisso et juste devant Mindeba de Man; ayant raflé le prix de la meilleure mise en scène etc. les jeunes venus de la commune du maire Youssouf Sylla ont tout simplement marqué de leur emprunte cette 18è édition de Vacances Culture. Avec eux, les villes d’Aboisso et de Man ont également fait un déplacement fructueux. La première s’est adjugée le premier prix en théâtre, le deuxième prix en danse urbaine et le prix de la meilleure actrice qui est revenu à AssofiEba du même groupe. Pour sa part, Man retourne avec le premier prix du conte, le troisième prix en théâtre et le titre du meilleur acteur décerné à Thibault Yao Kouakou, membre de la troupe de Man. Korhogo, la ville hôte n’a pas démérité avec ses troisièmes prix en orchestre traditionnel, en mode et en danse urbaine. Enfin, le groupe Klooklè de Taabo remporte le prix ONUCI de la paix. Selon les participants, on a beaucoup appris à Korhogo. Entre acteurs et auprès des maîtres. La pièce de théâtre jouée juste après les compétitions est un modèle d’enseignement. Un décor unique, seuls deux acteurs pour démontrer selon Tiburce Koffi que le théâtre n’a plus besoin de monde et de nombreux tableaux pour se jouer.”La médaille de la honte” écrite par Tiburce Koffi en 1992, une adaptation d’un drame paysan écrit par Maurice Bandaman en 1986, mise en scène par Bamba et jouée par deux enseignants de l’INSAAC, Kouakou Olivier et BacomeNiamba a tout simplement soulevé la salle de spectacle du centre culturel. Cependant, il n’y avait pas que des héros. Le jury a déploré le faible niveau des arts visuels où un seul prix a été décerné. Loin des planches, les participants se sont découverts et ont rencontré Korhogo et ses populations. La visite des sites touristiques en compagnie du ministre, les participants dans les maquis, les boites de nuit ou encore dans les deux villages qui leur ont été réservés, le Collège Don Bosco et l’INFAS ont permis aux uns et autres de passer un séjour agréable
De belles perspectives
Vacances Culture à Korhogo, ce fut aussi quatre-cent-vingt jeunes composant soixante-trois groupes venus de vingt-six villes reparties sur dix-huit régions du pays qui ont exposé leur talents à Korhogo et découvert aussi ce que offre la cité du Poro en termes de culture, alors qu’il n’y en avait que trois cents participants à Yamoussoukro en 2011. Pour le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, «L’objectif de contribuer à la réconciliation entre les Ivoiriens par le brassage de la jeunesse à travers Vacances Culture est atteint. » Mais aussi, un intérêt certain est désormais palpable auprès des autorités et même au-delà des frontières ivoiriennes. Logiques et attendues ont été la présence du maire Salimou Coulibaly, représentant du parrain, le ministre Amadou Gon Coulibaly, maire de Korhogo, des autorités administratives et coutumières de Korhogo aux côtés du ministre de la culture baptisé SoroZié par le chef de canton de Korhogo. Mais pour la première fois dans l’histoire de Vacances Culture, de l’ouverture officielle jusqu’à la clôture, le président de l’Assemblée Nationale, en l’occurrence SoroKigbafori Guillaume, patron de la manifestation était représenté par son vice-président SiluéKagnon Augustin, le député de Napié et le Premier ministre Ahoussou Jeannot représenté par son conseiller technique, Silver André Konan. Egalement à la table d’honneur, messieurs Jean-Luc Aka, le directeur général de la culture du Congo-Brazzaville, le directeur régional de la culture de Sikasso au Mali, le représentant de l’ambassadeur de la France, le directeur du palais de la culture, Koné Dodo etc. Un parterre de personnalités qui corrobore les propos du ministre Bandaman Maurice qui parle de renaissance de vacances culture pour en faire le tremplin des artistes ivoiriens. Et pour accorder toute sa place à ce domaine, le premier responsable de la culture en terre d’Eburnie annonce les troisièmes prix à pas moins de cinq cent mille au lieu de cent mille à partir de l’année prochaine. Le super prix de cinq cent mille passe à deux millions l’année prochaine pour atteindre les cinq millions à l’orée 2015 et les dix millions les années qui suivent. Sur proposition du jury, le ministre a annoncé que les scènes qui ont remporté les premiers prix seront reproduites pour être diffusées sur la première chaine de la RTI et les troupes auront droit à une tournée nationale pour présenter leur spectacle. Toujours selon le ministre, pour les éditions futures, des instructeurs seront commis pour encadrer les troupes dans les communes afin de voir des spectacles de haut niveau.
En attendant de déterminer la prochaine destination, vacances culture 2012 est finie à Korhogo. Mais à partir de Korhogo, le festival repart pour de nouvelles bases pour une culture encore plus forte qui sera « le ciment d’une société ivoirienne plus soudée » a promis le ministre de la culture et de la Francophonie.
Mack Dakota, correspondant