Dr Dramane Koné est le président du Conseil général de Boundiali. Militant de première heure du Rassemblement des républicains (Rdr) dans ladite localité et très proche de Zémogo Fofana, il donne son avis sur la participation du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) aux élections locales à venir.
Les élections locales n’auront certainement pas lieu cette année. Quand on est, comme vous, président sortant de Conseil général, on s’en réjouit non ?
Je ne sais pas si la nouvelle que vous donnez est officielle. De toutes les façons, ces élections auront lieu un jour. Me réjouir? Pas particulièrement. Moi je suis au travail avec mes collaborateurs pour le département de Boundiali. Je souhaite seulement achever tous nos chantiers en cours.
Pour achever tous vos chantiers, il vous faudra être réélu. Qu’est-ce qui vous fait croire que ce sera le cas ?
Aux élections locales, on n’est pas candidat tout seul. Ce sont des listes qui se présentent. Je pense que mon bilan à la tête du Conseil général peut être un atout pour une liste bien composée. Avec peu de moyens, nous avons fait beaucoup pour notre département. Nous avons des réalisations dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’hydraulique, de l’électrification, des routes, de l’urbanisme, du social, de la lutte contre la pauvreté par la microfinance, des aides scolaires et même du soutien à l’administration préfectorale par la construction de logements, etc. Dans l’éducation, nous avons réhabilité 130 classes et en avons construit 30 nouvelles. Des centres de santé, notamment l’hôpital général de Boundiali et 12 centres de santé ou dispensaires ont été réhabilités. Nous avons construit 2 maternités et 2 dispensaires et mis 4 ambulances à la disposition du département. Un centre de dépistage volontaire a été ouvert. Sur les 8.694 km de routes que compte notre département, nous en avons reprofilé près de 1.062 km. Plus de 100 forages ont été réhabilités par nos soins. Des villages ont été électrifiés et d’autres le seront. Les organisations de femmes ont bénéficié d’une réelle politique de financement de projets. Oui ! Nous avons des atouts et surtout une vision que nous avons élaborée dans le cadre d’un plan stratégique de développement avec l’expertise de l’Anader. C’est sur autant d’actes concrets que nous comptons pour bénéficier, à nouveau, de la confiance de la population qui reste très préoccupée par son développement.
Le laisser-passer pour gagner dans une telle localité, c’est d’être sous la bannière du Rdr. Sous quelle casquette allez-vous vous présenter ?
Je suis Rdr depuis 1994. J’ai effectué mon premier voyage au nom du parti dans ma région en novembre 1994. Puis plusieurs fois en 1995 avec feu Djeni Kobina. J’ai été le tout premier président de la coordination des cadres et sécrétaire départemental de Boundiali. Cela a duré 14 ans jusqu’en 2007.
Pourtant, vous êtes parti de cette formation. Pourquoi ?
En pratique, c’est vrai, j’étais parti. Mais pas en conviction et en idéal. C’était une scène de ménage. On ne renie pas 14 ans d’engagements comme ça. L’essentiel, c’est que je sois revenu.
Croyez-vous que le Rdr vous choisira comme candidat alors que vous l’aviez quitté pour accompagner Zémogo Fofana à l’Anci ?
D’abord, je voudrais vous dire que je suis Alassaniste et je suis Rdr. Je voudrais vous dire aussi que, pour ce que je sais du ministre Zémogo Fofana qui m’a introduit dans la jungle de la politique en 1985, il a toujours été Alassaniste même avant le Rdr. Relisez sa déclaration de juin 2007. Regardez son émission télévisée de juillet 2009. Vous savez, il y a beaucoup à dire sur les propos, les actes posés, le degré de militantisme de chacun d’entre nous à Boundiali. Et je sais de quoi je parle pour avoir été un acteur de premier plan. Mais, l’heure n’est pas à ce genre de débats. Ce qui importe, c’est la recherche de la cohésion entre tous les fils et toutes les filles de la région de la Bagoué pour relever le défi du développement que nous propose le président Alassane Ouattara.
La bataille de positionnement au Rdr s’annonce épique alors que le Pdci propose que soient présentés des candidats Rhdp. Qu’en pensez-vous ?
Les élections locales, jusqu’aux dernières en tout cas, se sont faites à la proportionnelle. C’est-à-dire qu’à la fin du scrutin, toutes les listes sont représentées dans le Conseil qui est mis en place. Je pense qu’il faut laisser les populations s’exprimer en choisissant ceux qu’elles souhaitent voir les diriger. Etant entendu que par le jeu de la proportionnelle, les autres seront présents. Et puis si elles se trompent, cela fera un pas sur le chemin de l’expérience et de la responsabilité. C’est l’apprentissage de la démocratie.
Entretien réalisé par Bamba K. Inza
Les élections locales n’auront certainement pas lieu cette année. Quand on est, comme vous, président sortant de Conseil général, on s’en réjouit non ?
Je ne sais pas si la nouvelle que vous donnez est officielle. De toutes les façons, ces élections auront lieu un jour. Me réjouir? Pas particulièrement. Moi je suis au travail avec mes collaborateurs pour le département de Boundiali. Je souhaite seulement achever tous nos chantiers en cours.
Pour achever tous vos chantiers, il vous faudra être réélu. Qu’est-ce qui vous fait croire que ce sera le cas ?
Aux élections locales, on n’est pas candidat tout seul. Ce sont des listes qui se présentent. Je pense que mon bilan à la tête du Conseil général peut être un atout pour une liste bien composée. Avec peu de moyens, nous avons fait beaucoup pour notre département. Nous avons des réalisations dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’hydraulique, de l’électrification, des routes, de l’urbanisme, du social, de la lutte contre la pauvreté par la microfinance, des aides scolaires et même du soutien à l’administration préfectorale par la construction de logements, etc. Dans l’éducation, nous avons réhabilité 130 classes et en avons construit 30 nouvelles. Des centres de santé, notamment l’hôpital général de Boundiali et 12 centres de santé ou dispensaires ont été réhabilités. Nous avons construit 2 maternités et 2 dispensaires et mis 4 ambulances à la disposition du département. Un centre de dépistage volontaire a été ouvert. Sur les 8.694 km de routes que compte notre département, nous en avons reprofilé près de 1.062 km. Plus de 100 forages ont été réhabilités par nos soins. Des villages ont été électrifiés et d’autres le seront. Les organisations de femmes ont bénéficié d’une réelle politique de financement de projets. Oui ! Nous avons des atouts et surtout une vision que nous avons élaborée dans le cadre d’un plan stratégique de développement avec l’expertise de l’Anader. C’est sur autant d’actes concrets que nous comptons pour bénéficier, à nouveau, de la confiance de la population qui reste très préoccupée par son développement.
Le laisser-passer pour gagner dans une telle localité, c’est d’être sous la bannière du Rdr. Sous quelle casquette allez-vous vous présenter ?
Je suis Rdr depuis 1994. J’ai effectué mon premier voyage au nom du parti dans ma région en novembre 1994. Puis plusieurs fois en 1995 avec feu Djeni Kobina. J’ai été le tout premier président de la coordination des cadres et sécrétaire départemental de Boundiali. Cela a duré 14 ans jusqu’en 2007.
Pourtant, vous êtes parti de cette formation. Pourquoi ?
En pratique, c’est vrai, j’étais parti. Mais pas en conviction et en idéal. C’était une scène de ménage. On ne renie pas 14 ans d’engagements comme ça. L’essentiel, c’est que je sois revenu.
Croyez-vous que le Rdr vous choisira comme candidat alors que vous l’aviez quitté pour accompagner Zémogo Fofana à l’Anci ?
D’abord, je voudrais vous dire que je suis Alassaniste et je suis Rdr. Je voudrais vous dire aussi que, pour ce que je sais du ministre Zémogo Fofana qui m’a introduit dans la jungle de la politique en 1985, il a toujours été Alassaniste même avant le Rdr. Relisez sa déclaration de juin 2007. Regardez son émission télévisée de juillet 2009. Vous savez, il y a beaucoup à dire sur les propos, les actes posés, le degré de militantisme de chacun d’entre nous à Boundiali. Et je sais de quoi je parle pour avoir été un acteur de premier plan. Mais, l’heure n’est pas à ce genre de débats. Ce qui importe, c’est la recherche de la cohésion entre tous les fils et toutes les filles de la région de la Bagoué pour relever le défi du développement que nous propose le président Alassane Ouattara.
La bataille de positionnement au Rdr s’annonce épique alors que le Pdci propose que soient présentés des candidats Rhdp. Qu’en pensez-vous ?
Les élections locales, jusqu’aux dernières en tout cas, se sont faites à la proportionnelle. C’est-à-dire qu’à la fin du scrutin, toutes les listes sont représentées dans le Conseil qui est mis en place. Je pense qu’il faut laisser les populations s’exprimer en choisissant ceux qu’elles souhaitent voir les diriger. Etant entendu que par le jeu de la proportionnelle, les autres seront présents. Et puis si elles se trompent, cela fera un pas sur le chemin de l’expérience et de la responsabilité. C’est l’apprentissage de la démocratie.
Entretien réalisé par Bamba K. Inza