Le Forum régional sur la création de la valeur partagée (Cvp, Csv, en anglais) a mis un accent particulier sur "la crise de l'eau" en Afrique centrale et occidentale. Un diagnostic expose les problèmes que rencontrent les agriculteurs dans cette partie du content africain. En effet, relève Issa Zakari, délégué Watsan, Fédération internationale de la Croix rouge (Ficr), Côte d'Ivoire, "pour une bonne agriculture, il faut de l'eau, mais la disponibilité de cette dernière pour les agriculteurs est de plus en plus menacée pour diverses raisons dont: la consommation abusive et incontrôlée, la mise en place de certaines politiques (biocarburants), le changement climatique, l'augmentation de la population et l'urbanisation croissante". Une situation qui crée donc "la nécessité, au cours des années à venir, d'adopter une meilleure gestion des ressources en eau". Aussi, est-il impératif de trouver de nouveaux modèles de conservation de celle-ci. Par ailleurs, face à la menace de plus en plus présente dans le secteur agricole en Afrique, les acteurs, au dire du conférencier, "doivent être mieux assistés pour devenir les premiers intendants des ressources en eau, grâce à un meilleur cadre de politique générale et à des investissements spécifiquement destinés à une gestion plus responsable de l'eau".
La réunion a présenté plusieurs solutions pour contrer la gestion ahurissante de l'eau. De fait, environ 70% de l'eau douce disponible dans le monde est utilisée pour l'agriculture. Il faut ainsi "agir sur l'inefficacité des techniques d'irrigation, les pertes d'eau par évaporation, la surexploitation des eaux souterraines, la pollution...pour amoindrir les menaces qui pèsent sur la disponibilité de l'eau douce, et mettent en péril la sécurité alimentaire et la santé des populations". Pour rappel, un agriculteur a besoin de 3.000 litres d'eau pour produire un kilogramme de matières premières.
La visite guidée d'une usine du groupe Nestlé, initiateur du forum régional sur "Le rôle de l'entreprise dans la sécurité alimentaire et la nutrition", les 17 et 18 septembre 2012 au "Lagos business school" de Lagos au Nigeria, par la presse, a mis définitivement fin à ces assises. Martin Woolnough, Pdg du groupe au Nigeria, a réitéré "l'engagement" de cette firme mondiale, "de continuer à créer de la valeur partagée pour le bien-être des populations en Afrique".
Parfait Tadjau
Envoyé spécial à Lagos, Nigeria
La réunion a présenté plusieurs solutions pour contrer la gestion ahurissante de l'eau. De fait, environ 70% de l'eau douce disponible dans le monde est utilisée pour l'agriculture. Il faut ainsi "agir sur l'inefficacité des techniques d'irrigation, les pertes d'eau par évaporation, la surexploitation des eaux souterraines, la pollution...pour amoindrir les menaces qui pèsent sur la disponibilité de l'eau douce, et mettent en péril la sécurité alimentaire et la santé des populations". Pour rappel, un agriculteur a besoin de 3.000 litres d'eau pour produire un kilogramme de matières premières.
La visite guidée d'une usine du groupe Nestlé, initiateur du forum régional sur "Le rôle de l'entreprise dans la sécurité alimentaire et la nutrition", les 17 et 18 septembre 2012 au "Lagos business school" de Lagos au Nigeria, par la presse, a mis définitivement fin à ces assises. Martin Woolnough, Pdg du groupe au Nigeria, a réitéré "l'engagement" de cette firme mondiale, "de continuer à créer de la valeur partagée pour le bien-être des populations en Afrique".
Parfait Tadjau
Envoyé spécial à Lagos, Nigeria
