Après la validation de la charte d’éthique et du code de déontologie des agents publics, le conseil des ministres l’a adopté, mercredi. Il ne reste plus qu’à faire accepter le projet de loi par l’assemblée nationale.
Les agents publics devront observer un code de déontologie. La décision a été prise mercredi en conseil des ministres. Une première victoire pour Gnamien Konan, ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative. Mais aussi de Méité Sindou, le secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités (Sngrc) qui a œuvré aux côtés du ministre pour la validation de la charte d’éthique et du code de déontologie les 15, 16 et 17 décembre à Grand-Bassam. En attendant que ce projet de loi soit accepté par les députés, il est capital de savoir ce qu’il implique. C’est en fait une sorte de guide qui définit le «nouveau fonctionnaire ivoirien». La charte d’éthique comporte 11 valeurs que doivent observer les agents de l’État. Il s’agit de la probité, l’intégrité, la courtoisie, l’équité et la justice. Le fonctionnaire doit être convivial. Pour Gnamien Konan, c’est un autre moyen pour lutter contre les lourdeurs administratives. Mais il ne faut pas oublier la conscience professionnelle, incluse dans la charte, et aussi le respect de la légalité et de la hiérarchie. Le ministre indiquait pendant l’atelier de validation de la charte que la crise a façonné les agents de l’Etat et qu’il s’avérait urgent de les réformer. Ainsi donc, en plus de ces valeurs, ils devront s’atteler à la continuité du service public. Le fonctionnaire devra avoir une obligation de réserve et être soucieux de la sauvegarde de l’environnement. Quant au code de déontologie, il tourne autour des obligations faites à l’agent public, ses responsabilités dans l’exercice de ses fonctions, les sanctions. « L’adoption en conseil des ministres était le point le plus important. C’est sûr que le projet de loi sera validé en assemblée nationale », confie, tout heureux, un proche de Gnamien Konan. C’est dire que le fonctionnaire doit se préparer à la rigueur.
Raphaël Tanoh
Les agents publics devront observer un code de déontologie. La décision a été prise mercredi en conseil des ministres. Une première victoire pour Gnamien Konan, ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative. Mais aussi de Méité Sindou, le secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités (Sngrc) qui a œuvré aux côtés du ministre pour la validation de la charte d’éthique et du code de déontologie les 15, 16 et 17 décembre à Grand-Bassam. En attendant que ce projet de loi soit accepté par les députés, il est capital de savoir ce qu’il implique. C’est en fait une sorte de guide qui définit le «nouveau fonctionnaire ivoirien». La charte d’éthique comporte 11 valeurs que doivent observer les agents de l’État. Il s’agit de la probité, l’intégrité, la courtoisie, l’équité et la justice. Le fonctionnaire doit être convivial. Pour Gnamien Konan, c’est un autre moyen pour lutter contre les lourdeurs administratives. Mais il ne faut pas oublier la conscience professionnelle, incluse dans la charte, et aussi le respect de la légalité et de la hiérarchie. Le ministre indiquait pendant l’atelier de validation de la charte que la crise a façonné les agents de l’Etat et qu’il s’avérait urgent de les réformer. Ainsi donc, en plus de ces valeurs, ils devront s’atteler à la continuité du service public. Le fonctionnaire devra avoir une obligation de réserve et être soucieux de la sauvegarde de l’environnement. Quant au code de déontologie, il tourne autour des obligations faites à l’agent public, ses responsabilités dans l’exercice de ses fonctions, les sanctions. « L’adoption en conseil des ministres était le point le plus important. C’est sûr que le projet de loi sera validé en assemblée nationale », confie, tout heureux, un proche de Gnamien Konan. C’est dire que le fonctionnaire doit se préparer à la rigueur.
Raphaël Tanoh