Après la publication des affectations en Sixième de leurs enfants, de nombreux parents d’élèves se rendent compte aujourd’hui que la barre d’admission fixée par le gouvernement était un cadeau empoisonné. Il aurait plutôt fallu construire et ouvrir des établissements secondaires d’abord, ou à tout le moins augmenter le nombre de bâtiments dans les établissements existants.
On se rappelle qu’à la rentrée scolaire 2011-2012, le quotidien progouvernemental Fraternité Matin et la RTI avaient annoncé que la barre d’admission à l’Entrée en Sixième était fixée à 90 points. Les parents d’élèves ont jubilé, mais pendant 24 h, puisque le lendemain, le gouvernement a annoncé sur les antennes de la même RTI qu’une telle décision n’avait jamais été prise. Le jour suivant, au Conseil des ministres, il a été décidé d’affecter en Sixième les écoliers ayant obtenu au moins cent (100) points. Et le gouvernement de se précipiter pour annoncer que cette année scolaire 2012-2013, la barre d’admission sera fixée à 85 points, comme pour dire aux parents d’élèves qu’il ira au-delà de leur espérance. Mais plutôt que 85 points comme promis, c’est 90 points qui sont exigés. La raison ? Il n’y a pas de nouvelles infrastructures scolaires sorties de terre. Mais alors, pourquoi faire la promesse ferme d’orienter à partir de 85 points tout en sachant qu’on ne pourra tenir la promesse. Comme s’il s’était senti obligé de faire quelque chose, le gouvernement fixe la barre à 90 points. Conséquence ; de nombreux enfants sont jetés dans les établissements privés où les frais d’inscription ne sont pas à la portée des parents. Pire, certains de ces enfants n’ont jamais demandé ces établissements privés. En plus, les établissements publics ont reçu à souhait de nombreux enfants. Il faudra s’attendre à des effectifs pléthoriques dans les classes de Sixième. Déjà l’année dernière, avec les 100 points, certains établissements étaient contraints à la double vacation. Les enseignants n’ont pu évaluer convenablement. Le collège moderne de Bianouan, par exemple, s’est retrouvé avec 110 élèves par classe en Sixième. Ces cas étaient légion.
La mauvaise affectation d’un élève dans un établissement donné et les effectifs pléthoriques ont toujours abouti soit à l’abandon de l’inscription de l’enfant par ses parents, soit à un renvoi massif. On peut donc le dire, la barre d’admission fixée à ,90 points, sans avoir construit d’écoles ou élargi celles existantes est plus un cadeau empoisonné qu’un acte de portée sociale.
Sam K.D
On se rappelle qu’à la rentrée scolaire 2011-2012, le quotidien progouvernemental Fraternité Matin et la RTI avaient annoncé que la barre d’admission à l’Entrée en Sixième était fixée à 90 points. Les parents d’élèves ont jubilé, mais pendant 24 h, puisque le lendemain, le gouvernement a annoncé sur les antennes de la même RTI qu’une telle décision n’avait jamais été prise. Le jour suivant, au Conseil des ministres, il a été décidé d’affecter en Sixième les écoliers ayant obtenu au moins cent (100) points. Et le gouvernement de se précipiter pour annoncer que cette année scolaire 2012-2013, la barre d’admission sera fixée à 85 points, comme pour dire aux parents d’élèves qu’il ira au-delà de leur espérance. Mais plutôt que 85 points comme promis, c’est 90 points qui sont exigés. La raison ? Il n’y a pas de nouvelles infrastructures scolaires sorties de terre. Mais alors, pourquoi faire la promesse ferme d’orienter à partir de 85 points tout en sachant qu’on ne pourra tenir la promesse. Comme s’il s’était senti obligé de faire quelque chose, le gouvernement fixe la barre à 90 points. Conséquence ; de nombreux enfants sont jetés dans les établissements privés où les frais d’inscription ne sont pas à la portée des parents. Pire, certains de ces enfants n’ont jamais demandé ces établissements privés. En plus, les établissements publics ont reçu à souhait de nombreux enfants. Il faudra s’attendre à des effectifs pléthoriques dans les classes de Sixième. Déjà l’année dernière, avec les 100 points, certains établissements étaient contraints à la double vacation. Les enseignants n’ont pu évaluer convenablement. Le collège moderne de Bianouan, par exemple, s’est retrouvé avec 110 élèves par classe en Sixième. Ces cas étaient légion.
La mauvaise affectation d’un élève dans un établissement donné et les effectifs pléthoriques ont toujours abouti soit à l’abandon de l’inscription de l’enfant par ses parents, soit à un renvoi massif. On peut donc le dire, la barre d’admission fixée à ,90 points, sans avoir construit d’écoles ou élargi celles existantes est plus un cadeau empoisonné qu’un acte de portée sociale.
Sam K.D