La libération par la justice ghanéenne de l’ex-ministre Justin Koné Katinan est naturellement accueillie avec soulagement par le Front populaire ivoirien (Fpi). Formation politique dont est issu le porte-parole du Président Laurent Gbagbo. Le chargé des droits et des libertés au Fpi, Séri Gouagnon, a exprimé hier ce sentiment en ces termes : «Nous ne sommes pas surpris par cette décision.
Parce que d’entrée de jeu, le Ghana a affiché une position de droit, une position légaliste. L’issue de cette affaire nous paraît donc normale. Nous retenons qu’en plus de la leçon de démocratie, le Ghana fait une leçon de l’application des normes juridiques. Lorsqu’on applique le droit, les décisions ne sont pas guidées par l’émotion. Le Ghana peut tirer l’Afrique vers le haut, car ce pays a compris qu’il n’était pas bien indiqué d’extrader Koné Katinan vers la Côte d’Ivoire pour les faits qu’on lui reproche. Un ministre ne peut pas braquer une banque. L’argent, en question, a servi à payer les salaires des fonctionnaires ivoiriens et le gouvernement Ouattara ne l’a pas reversé. Il n’y avait donc pas objet à extradition. Nous sommes heureux et saluons le Ghana et sa justice».
Propos recueillis par Benjamin Koré
Parce que d’entrée de jeu, le Ghana a affiché une position de droit, une position légaliste. L’issue de cette affaire nous paraît donc normale. Nous retenons qu’en plus de la leçon de démocratie, le Ghana fait une leçon de l’application des normes juridiques. Lorsqu’on applique le droit, les décisions ne sont pas guidées par l’émotion. Le Ghana peut tirer l’Afrique vers le haut, car ce pays a compris qu’il n’était pas bien indiqué d’extrader Koné Katinan vers la Côte d’Ivoire pour les faits qu’on lui reproche. Un ministre ne peut pas braquer une banque. L’argent, en question, a servi à payer les salaires des fonctionnaires ivoiriens et le gouvernement Ouattara ne l’a pas reversé. Il n’y avait donc pas objet à extradition. Nous sommes heureux et saluons le Ghana et sa justice».
Propos recueillis par Benjamin Koré