Face à la fraude sur le réseau de la Cie d’Abobo, Mme la directrice régionale ne reste pas les bras croisés. Dans cet entretien, elle dénonce ce phénomène qui fait perdre beaucoup d’argent à l’entreprise, parle de la lutte contre les fraudeurs et la sensibilisation en cours pour les amener à prendre des compteurs.
Madame le directeur général de la Cie d’Abobo, dans certains quartiers de cette commune notamment à Sagbé derrière fil, derrière rails et Pk 18, des individus ont de l’électricité alors qu’ils n’ont pas de compteur. Comment expliquez-vous ce phénomène ?
Ce que je voudrais dire à ce sujet, c’est que la Cie lutte contre ces genres de situations que nous appelons des branchements frauduleux. Parce que lorsque la Cie livre le courant à un client, elle pose un compteur. Mais il y a effectivement des individus qui s’organisent pour mettre en place des branchements frauduleux. La Cie s’organise pour lutter contre ces genres de branchement.
Comment elle s’y prend ?
Par la déconnexion de ces branchements et également par la sensibilisation des clients à ne pas s’adonner à ces genres de raccordement. Chaque fois que nous avons un signalement, nous nous organisons pour régulièrement aller sur le terrain et vérifier. Lorsque nous avons des dénonciations, nous allons vers les personnes pour les déconnecter.
Pourtant, des clients que nous avons interrogés se plaignent que la Cie ne fait rien chaque fois que ces situations lui sont signalées ?
Je ne peux pas confirmer cela parce que chaque fois que nous sommes saisis, nous réagissons. Parce que cette fraude n’arrange pas la Cie qui vend du courant. Donc on ne peut pas permettre que des individus puissent se raccorder impunément sur le réseau sans compteur. Nous luttons contre cette fraude. Ce que je puis signaler, c’est que dès que nous passons pour déconnecter ces fraudeurs, ils s’organisent pour se reconnecter.
Mais qui sont derrière ces individus dont vous parlez. Ne pensez-vous pas qu’il y a des complicités internes ?
Complicité interne, je ne peux pas répondre oui. Parce que chaque fois qu’un collaborateur se retrouve impliqué dans une telle situation, nous prenons les sanctions disciplinaires qui s’imposent et elles vont jusqu’au licenciement.
Et les fraudeurs ?
A notre niveau, nous procédons à la déconnection et à des rappels de consommation. Mais nous travaillons pour arriver aussi à la pénalisation.
A combien peut-on chiffrer les pertes de votre direction régionale ?
Elles vont jusqu’à 35 %. Ce sont des pertes énormes. C’est pour cela que nous luttons contre ce phénomène. Et demandons aux clients qui sont dans ces situations, de venir vers nous pour que nous puissions leur proposer un branchement avec des possibilités de payement. Je lance un appel au civisme. Que les populations ne se tournent pas vers les revendeurs pour demander l’électricité. Qu’elles viennent vers la Cie. Nous avons des propositions assez intéressantes pour elles pour leur permettre d’être dans la normalité et d’avoir leur compteur.
Entretien réalisé par Dje km
Madame le directeur général de la Cie d’Abobo, dans certains quartiers de cette commune notamment à Sagbé derrière fil, derrière rails et Pk 18, des individus ont de l’électricité alors qu’ils n’ont pas de compteur. Comment expliquez-vous ce phénomène ?
Ce que je voudrais dire à ce sujet, c’est que la Cie lutte contre ces genres de situations que nous appelons des branchements frauduleux. Parce que lorsque la Cie livre le courant à un client, elle pose un compteur. Mais il y a effectivement des individus qui s’organisent pour mettre en place des branchements frauduleux. La Cie s’organise pour lutter contre ces genres de branchement.
Comment elle s’y prend ?
Par la déconnexion de ces branchements et également par la sensibilisation des clients à ne pas s’adonner à ces genres de raccordement. Chaque fois que nous avons un signalement, nous nous organisons pour régulièrement aller sur le terrain et vérifier. Lorsque nous avons des dénonciations, nous allons vers les personnes pour les déconnecter.
Pourtant, des clients que nous avons interrogés se plaignent que la Cie ne fait rien chaque fois que ces situations lui sont signalées ?
Je ne peux pas confirmer cela parce que chaque fois que nous sommes saisis, nous réagissons. Parce que cette fraude n’arrange pas la Cie qui vend du courant. Donc on ne peut pas permettre que des individus puissent se raccorder impunément sur le réseau sans compteur. Nous luttons contre cette fraude. Ce que je puis signaler, c’est que dès que nous passons pour déconnecter ces fraudeurs, ils s’organisent pour se reconnecter.
Mais qui sont derrière ces individus dont vous parlez. Ne pensez-vous pas qu’il y a des complicités internes ?
Complicité interne, je ne peux pas répondre oui. Parce que chaque fois qu’un collaborateur se retrouve impliqué dans une telle situation, nous prenons les sanctions disciplinaires qui s’imposent et elles vont jusqu’au licenciement.
Et les fraudeurs ?
A notre niveau, nous procédons à la déconnection et à des rappels de consommation. Mais nous travaillons pour arriver aussi à la pénalisation.
A combien peut-on chiffrer les pertes de votre direction régionale ?
Elles vont jusqu’à 35 %. Ce sont des pertes énormes. C’est pour cela que nous luttons contre ce phénomène. Et demandons aux clients qui sont dans ces situations, de venir vers nous pour que nous puissions leur proposer un branchement avec des possibilités de payement. Je lance un appel au civisme. Que les populations ne se tournent pas vers les revendeurs pour demander l’électricité. Qu’elles viennent vers la Cie. Nous avons des propositions assez intéressantes pour elles pour leur permettre d’être dans la normalité et d’avoir leur compteur.
Entretien réalisé par Dje km