La hiérarchie militaire et le peuple atchan par la voix de sa chefferie sont d’accord sur la nécessité de travailler ensemble dans la lutte contre les déstabilisateurs.
Ce n’est certes pas un document écrit, mais c’est un engagement oral très fort. Le peuple atchan a promis à la hiérarchie militaire de l’aider dans son travail de sécurisation du territoire national. Par la voix des chefs de ses soixante villages qui ont effectué hier, le déplacement au camp Galliéni, siège de l’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). La délégation était conduite par Simon N’gboba, le chef central, Léon Oga, le chef honoraire et Honoré Agbo, le futur chef central. Il s’agissait, selon le porte-parole de la chefferie centrale des Ebrié, de faire connaissance avec le chef d’état-major général (Cemg) des Frci, le général Soumaïla Bakayoko, et ses collaborateurs dont les locaux sont dans leur circonscription. « Les chefs, même quand ils sont désignés par les membres de leur génération, sont confirmés par des arrêtés ministériels et préfectoraux. Ce sont donc des auxiliaires de l’administration. Ils doivent vous connaître et vous devez les connaître. Parce qu’en toute chose, et ce n’est pas à vous que nous allons apprendre la hiérarchie, ils doivent être capables de répondre devant vous, de vous donner des informations, d’échanger avec vous et d’être vos bras, vos pieds, vos yeux et vos oreilles sur le terrain », a expliqué David Aboya. Il a confié que les Atchan sont venus en frères voir le Cemg qui est un dougbo-dogba, lui témoigner leur disponibilité à l’aider dans sa mission de sécurisation. Le porte-voix des chefs a invité son hôte à prendre leurs contacts et à donner ceux de ses collaborateurs, « des personnes qu’on peut appeler à n’importe quelle heure » pour faciliter les échanges d’informations. L’intervenant s’est félicité de la considération du Cemg pour les gardiens de la tradition : « Un chef ne vaut que par le respect que les autres lui donnent. Lorsqu’un chef est humilié, le village se sent en détresse ».
Le Cemg : «je veux éviter la force»
Le général de corps d’armée Soumaïla Bakayoko s’est dit très sensible à la démarche des chefs au moment où le pays œuvre à la réconciliation de ses fils et filles. Il a promis faire en sorte qu’à partir de cette rencontre, il existe une meilleure collaboration entre les têtes couronnées et l’armée. « Nous ferons en sorte que nos hommes qui seront en mission chez vous sachent qu’ils sont chez des frères, des parents. De sorte qu’ils bénéficient de votre soutien », a-t-il promis. Parce que, a-t-il développé, celui qui vient en mission ne maîtrise pas les réalités locales comme l’autochtone. Le but ultime de cette collaboration, a projeté l’officier général, doit être de « décourager, de freiner nos frères qui sont animés de quelques mauvaises pensées, afin qu’ils reviennent à de meilleurs sentiments en s’inscrivant dans la réconciliation. Faire en sorte que nous ne prêtions pas le flanc à ces frères qui veulent déstabiliser le pays. La crise est finie. Il s’agit de se mettre à la tâche pour développer le pays ». Le Cemg qui a souhaité que cette intelligence se renforce a estimé que l’implication de la chefferie permettra à la grande muette d’éviter de faire usage de la force. « Nous vous demandons de nous aider à vous sécuriser. Nous vous demandons de nous aider à ne pas en arriver à utiliser la force. Parlons aux uns et aux autres. Dissuadons les uns et les autres », a exhorté le Cemg. Il a précisé : « Ce n’est pas de gaité de cœur que je suis amené à utiliser la force contre certains de nos frères. Mais notre devoir de soldat nous impose de ramener cette paix à tout prix ». Soumaïla Bakayoko était assisté de ses plus proches collaborateurs : le Cemg-adjoint, les commandants des forces aérienne, terrestre, maritime, les commandants d’unités, les chefs d’opération.
Bamba K. Inza
Ce n’est certes pas un document écrit, mais c’est un engagement oral très fort. Le peuple atchan a promis à la hiérarchie militaire de l’aider dans son travail de sécurisation du territoire national. Par la voix des chefs de ses soixante villages qui ont effectué hier, le déplacement au camp Galliéni, siège de l’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). La délégation était conduite par Simon N’gboba, le chef central, Léon Oga, le chef honoraire et Honoré Agbo, le futur chef central. Il s’agissait, selon le porte-parole de la chefferie centrale des Ebrié, de faire connaissance avec le chef d’état-major général (Cemg) des Frci, le général Soumaïla Bakayoko, et ses collaborateurs dont les locaux sont dans leur circonscription. « Les chefs, même quand ils sont désignés par les membres de leur génération, sont confirmés par des arrêtés ministériels et préfectoraux. Ce sont donc des auxiliaires de l’administration. Ils doivent vous connaître et vous devez les connaître. Parce qu’en toute chose, et ce n’est pas à vous que nous allons apprendre la hiérarchie, ils doivent être capables de répondre devant vous, de vous donner des informations, d’échanger avec vous et d’être vos bras, vos pieds, vos yeux et vos oreilles sur le terrain », a expliqué David Aboya. Il a confié que les Atchan sont venus en frères voir le Cemg qui est un dougbo-dogba, lui témoigner leur disponibilité à l’aider dans sa mission de sécurisation. Le porte-voix des chefs a invité son hôte à prendre leurs contacts et à donner ceux de ses collaborateurs, « des personnes qu’on peut appeler à n’importe quelle heure » pour faciliter les échanges d’informations. L’intervenant s’est félicité de la considération du Cemg pour les gardiens de la tradition : « Un chef ne vaut que par le respect que les autres lui donnent. Lorsqu’un chef est humilié, le village se sent en détresse ».
Le Cemg : «je veux éviter la force»
Le général de corps d’armée Soumaïla Bakayoko s’est dit très sensible à la démarche des chefs au moment où le pays œuvre à la réconciliation de ses fils et filles. Il a promis faire en sorte qu’à partir de cette rencontre, il existe une meilleure collaboration entre les têtes couronnées et l’armée. « Nous ferons en sorte que nos hommes qui seront en mission chez vous sachent qu’ils sont chez des frères, des parents. De sorte qu’ils bénéficient de votre soutien », a-t-il promis. Parce que, a-t-il développé, celui qui vient en mission ne maîtrise pas les réalités locales comme l’autochtone. Le but ultime de cette collaboration, a projeté l’officier général, doit être de « décourager, de freiner nos frères qui sont animés de quelques mauvaises pensées, afin qu’ils reviennent à de meilleurs sentiments en s’inscrivant dans la réconciliation. Faire en sorte que nous ne prêtions pas le flanc à ces frères qui veulent déstabiliser le pays. La crise est finie. Il s’agit de se mettre à la tâche pour développer le pays ». Le Cemg qui a souhaité que cette intelligence se renforce a estimé que l’implication de la chefferie permettra à la grande muette d’éviter de faire usage de la force. « Nous vous demandons de nous aider à vous sécuriser. Nous vous demandons de nous aider à ne pas en arriver à utiliser la force. Parlons aux uns et aux autres. Dissuadons les uns et les autres », a exhorté le Cemg. Il a précisé : « Ce n’est pas de gaité de cœur que je suis amené à utiliser la force contre certains de nos frères. Mais notre devoir de soldat nous impose de ramener cette paix à tout prix ». Soumaïla Bakayoko était assisté de ses plus proches collaborateurs : le Cemg-adjoint, les commandants des forces aérienne, terrestre, maritime, les commandants d’unités, les chefs d’opération.
Bamba K. Inza