La presse ghanéenne a été peu prolixe sur l’affaire Koné Katinan qui a connu un nouveau tournant depuis le mardi 25 septembre dernier. Ce qui n’est pas le cas de la presse ivoirienne qui en a fait une fixation particulière. A Accra, deux quotidiens, proches du gouvernement ghanéen, ont produit des articles sur des sujets variés en rapport avec la tension entre les deux pays.
Dans sa livraison du mercredi 26 septembre 2012, le Daily Graphic, l'équivalent de Fraternité Matin rend compte de l’intervention du président Ghanéen à la tribune de l’Onu. ‘’Le Ghana ne sera pas utilisé comme base arrière pour déstabiliser les autres’’. Le journal écrit que John Dramani Mahama a rassuré la communauté international que son pays ne sera pas utilisé comme base par des dissidents pour fomenter des troubles dans d’autres pays. L’orateur s’est gardé de donner des noms. ‘’Le Ghana ne sera pas un magasin de stockage de quelques ressources que ce soit ou d’armes qui vont être utilisées pour compromettre la paix et le développement dans les autres nations’’, a clarifié le candidat du NDC à l'élection présidentielle de décembre prochain. Et le président ghanéen de poursuivre en informant la communauté internationale que la situation au Mali et en Côte d’Ivoire préoccupe particulièrement son pays. Par conséquent, John Dramani Mahama compte sur le protocole de la Cedeao et les instruments de la diplomatie pour la restauration de la paix en Côte d’Ivoire et au Mali. Une manière de prendre acte de ce que la situation en Cote d'Ivoire, à défaut d'être identique à celle du Mali, n'est pas totalement normalisée. Petite précision dans la présentation des faits, le Daily Graphic note que la frontière entre les deux pays a été fermée lorsque des heurts ont éclaté entre des forces loyales à l’ex-président Laurent Gbagbo et les forces loyales au régime d’Abidjan. Une précision qui est aussi une curiosité et un indicateur de la position officielle du Ghana dans l'affaire, sans toutefois que le voisin de la Côte d'Ivoire admette que les forces loyales à l'ex-président agissent à partir de son territoire.
L’affaire Koné Katinan
C’est le Daily Guide, l’autre quotidien pro-gouvernemental qui, dans sa livraison de ce mercredi a fait cas de l’affaire Koné Katinan. Le journal y est allé d’une simple description des faits sous le titre ‘’Gbagbo minister freed’’ (le ministre de Gbagbo libéré). Il n’y a rien de plus de ce que la presse ivoirienne a rapporté dans sa diversité sauf, à ajouter une préoccupation de l’avocat du prévenu. Selon ce journal, Me Patrick Sorgbodzor s’est inquiété de ce qu’aucune indication ne lui a été faite quant à la date de réception des documents aux mains du parquet, pour qu’il en prenne connaissance et les étudie aussi.
Des pêcheurs ghanéens arrêtés
C’est toujours le Daily Guide qui rend compte de cette autre affaire entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. ‘’Des pêcheurs ghanéens en activité dans les eaux territoriales proches de la Côte d’Ivoire ont été arrêtés dimanche dernier par les autorités ivoiriennes pour avoir outrepassé les limites’’, commente le journal. Plus loin, le confrère écrit que des leaders de cette communauté de pêcheurs qui étaient en négociation auprès des autorités ont eux aussi été mis aux arrêts.
La Côte d’Ivoire ferme encore ses frontières
Dans un autre registre, le Daily Graphic, rapporte qu'après une ouverture aux commerçants et aux passagers lundi, la frontière côté ivoirien a été à nouveau fermée mardi. Et pourtant, selon le confrère, c’est à l’issue d’une concertation entre les deux parties que la frontière avait été ouverte. Depuis mardi, elle est fermée pour des raisons inconnues pour l’instant. Et comme conséquence, Daily graphic s’alarme de ce que ce sont des millions de Cedis que perd l’Etat ghanéen par jour du fait de cette situation. De plus la plupart des magasins à Elubo et Jewi Wharf restent toujours fermés.
S. Débailly à Accra
Dans sa livraison du mercredi 26 septembre 2012, le Daily Graphic, l'équivalent de Fraternité Matin rend compte de l’intervention du président Ghanéen à la tribune de l’Onu. ‘’Le Ghana ne sera pas utilisé comme base arrière pour déstabiliser les autres’’. Le journal écrit que John Dramani Mahama a rassuré la communauté international que son pays ne sera pas utilisé comme base par des dissidents pour fomenter des troubles dans d’autres pays. L’orateur s’est gardé de donner des noms. ‘’Le Ghana ne sera pas un magasin de stockage de quelques ressources que ce soit ou d’armes qui vont être utilisées pour compromettre la paix et le développement dans les autres nations’’, a clarifié le candidat du NDC à l'élection présidentielle de décembre prochain. Et le président ghanéen de poursuivre en informant la communauté internationale que la situation au Mali et en Côte d’Ivoire préoccupe particulièrement son pays. Par conséquent, John Dramani Mahama compte sur le protocole de la Cedeao et les instruments de la diplomatie pour la restauration de la paix en Côte d’Ivoire et au Mali. Une manière de prendre acte de ce que la situation en Cote d'Ivoire, à défaut d'être identique à celle du Mali, n'est pas totalement normalisée. Petite précision dans la présentation des faits, le Daily Graphic note que la frontière entre les deux pays a été fermée lorsque des heurts ont éclaté entre des forces loyales à l’ex-président Laurent Gbagbo et les forces loyales au régime d’Abidjan. Une précision qui est aussi une curiosité et un indicateur de la position officielle du Ghana dans l'affaire, sans toutefois que le voisin de la Côte d'Ivoire admette que les forces loyales à l'ex-président agissent à partir de son territoire.
L’affaire Koné Katinan
C’est le Daily Guide, l’autre quotidien pro-gouvernemental qui, dans sa livraison de ce mercredi a fait cas de l’affaire Koné Katinan. Le journal y est allé d’une simple description des faits sous le titre ‘’Gbagbo minister freed’’ (le ministre de Gbagbo libéré). Il n’y a rien de plus de ce que la presse ivoirienne a rapporté dans sa diversité sauf, à ajouter une préoccupation de l’avocat du prévenu. Selon ce journal, Me Patrick Sorgbodzor s’est inquiété de ce qu’aucune indication ne lui a été faite quant à la date de réception des documents aux mains du parquet, pour qu’il en prenne connaissance et les étudie aussi.
Des pêcheurs ghanéens arrêtés
C’est toujours le Daily Guide qui rend compte de cette autre affaire entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. ‘’Des pêcheurs ghanéens en activité dans les eaux territoriales proches de la Côte d’Ivoire ont été arrêtés dimanche dernier par les autorités ivoiriennes pour avoir outrepassé les limites’’, commente le journal. Plus loin, le confrère écrit que des leaders de cette communauté de pêcheurs qui étaient en négociation auprès des autorités ont eux aussi été mis aux arrêts.
La Côte d’Ivoire ferme encore ses frontières
Dans un autre registre, le Daily Graphic, rapporte qu'après une ouverture aux commerçants et aux passagers lundi, la frontière côté ivoirien a été à nouveau fermée mardi. Et pourtant, selon le confrère, c’est à l’issue d’une concertation entre les deux parties que la frontière avait été ouverte. Depuis mardi, elle est fermée pour des raisons inconnues pour l’instant. Et comme conséquence, Daily graphic s’alarme de ce que ce sont des millions de Cedis que perd l’Etat ghanéen par jour du fait de cette situation. De plus la plupart des magasins à Elubo et Jewi Wharf restent toujours fermés.
S. Débailly à Accra
