Ils se sont abonnés à la diffusion de rumeurs dans le seul but de nuire au régime en place. Les journaux de l’opposition, c’est d’eux qu’il s’agit, ne ratent aucune occasion pour salir les autorités ivoiriennes et surtout inciter les militants du FPI à ne pas s’inscrire dans le processus de réconciliation nationale prôné par le président de la République. En effet, ils ont sorti récemment de leurs officines de médisance, une rumeur sur une supposée présence de l’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, dans la capitale Burkinabè, Ouagadougou. L’information a fait le tour des milieux de la défunte refondation. Toujours fidèles à leur ligne d’accusation aveugle et mensongère, les porte-voix du FPI ont tiré à boulets rouges sur le chef de l’Etat et le gouvernement. Cependant, com-me le veut l’adage, la vérité a rattrapé le mensonge qui croyait courir plus vite. L’expert indépendant de l’ONU, Doudou Diène qui séjourne en Côte d’Ivoire, a, en outre, coupé l’herbe hier sous le pied des pourfendeurs de l’administration Ouattara. Interrogé sur les ondes de la radio de l’ONU en Côte d’Ivoire, après une visite à Odienné, l’ancien rapporteur spécial de l’ONU sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance a été on ne peut plus clair. «Je suis allé à Odienné. J’ai rencontré Simone Gbagbo. Elle m’a accueilli avec enthousiasme», a-t-il tranché. Mettant ainsi à nu le mensonge diffusé par les journaux bleus. On le voit, l’ex-première dame de Côte d’Ivoire n’a pas bougé un seul instant de la ville d’Odienné. C’est seulement dans l’esprit des fabricants de rumeurs et des spécialistes de la diffamation qu’elle s’est retrouvée à Ouagadougou. La véracité des informations, le sérieux dans leur traitement, la crédibilité, ils en ont cure. Pour eux, il faut absolument nuire. La rumeur semble être à leurs yeux l’arme fatale. Mais le peuple ivoirien est désormais mature et sait faire la différence entre le vrai et l’ivraie.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara
