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Politique Publié le lundi 1 octobre 2012 | Le Nouveau Réveil

Okoua Daly Augustin, chef central de Neko (village d’Emile Boga Doudou), à Dénis Kah Zion (parrain), samedi : « Nous parents de Boga Doudou, nous voulons rencontrer Alassane Ouattara, notre président »

© Le Nouveau Réveil Par DR
Journée de réconciliation et de paix organisée par Nanouka
Le samedi 29 septembre. Neko village de feu le ministre Boga Doudou dans le canton Tigrou à Lakota. Journée de réconciliation et de paix initiée par Nanouka l`association des jeunes de Neko
Appelez-le désormais, Dja Gbalou, en souvenir de l’un des illustres guerriers de la tribu Dida. Parrain des journées de réconciliation, le Pca de la Poste et des télécommunications, Dénis Kah Zion, également Pdg du groupe Le Réveil, a reçu son nom de baptême et ses attributs de chef, samedi dernier, à Neko, localité d’origine de l’ancien ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Emile Boga Doudou. Meeting, chants, danses et matchs de football ont donné un cachet de grands jours aux manifestations, initiées par Nanouka, une association des jeunes de Neko présidée par Dago Blaise, déterminés à tourner le dos aux années de conflits. En guerriers de la paix, le député Ozoukou Frédéric et son jeune frère et complice, le Pca de la Poste, ont exhorté vivement le «peuple hospitalier»de Neko à prendre toute sa place dans la locomotive de la réconciliation pilotée par le président Alassane Ouattara. «Le président Alassane Ouattara vous demande de compter sur lui et qu’il ne vous oubliera jamais», leur ont-ils dit, rappelant que Alassane Ouattara est le président de tous, sans distinction de couleur politique, d’ethnie ou de religion. «Le temps de la guerre, de la haine, de la vengeance est terminé. Les Frci doivent se mettre au service des populations. Qu’elles ne les effraient pas, car elles ont pour rôle de les protéger», a ajouté Kah Zion, sensible aux rumeurs d’exactions armées dénoncées par une partie de la population de Neko. «Collaborez avec les Frci. Informez-les lorsque vous constatez qu’il y a des déstabilisateurs quelque part», leur a-t-il demandé en retour. Dja Gbalou, ou si l’on veut, Dénis Kah Zion, s’est attardé sur le passé d’homme de parole et de conviction, que fut Me Emile Boga Dougou. «Je suis étreint par l’émotion. L’émotion de me sentir ici à Néko comme chez moi à Toulepleu. Mais aussi l’émotion au regard de ce que la Côte d’Ivoire a subi comme crise. Je voudrais vous dire sincèrement "yako" pour le désespoir et les malheurs qui ont frappé ce village (…) Je connaissais votre fils et je sais que s’il vivait encore aujourd’hui, beaucoup de choses ne se seraient pas passées en Côte d’Ivoire. Mais le temps de la haine et des rancœurs est terminé. En prenant ici solennellement l’engagement de vous inscrire dans le processus de réconciliation, vous aidez le président de la République à réconcilier les Ivoiriens. Ne ratez pas le train Ouattara, le train du développement» a-t-il longuement commenté. Comme toutes les villes sorties de la crise, Neko, par la voix de son chef central, Okoua Daly Augustin, a dit attendre de l’Etat la réhabilitation de ses infrastructures, voire la construction de nouvelles : en électricité, en eau courante, en foyer des jeunes, en écoles, en antennes de téléphonies mobiles, etc. Représentés aux journées, les sept villages du canton Tigrou dont fait partie Neko, ont fait le pari d’oublier le passé de rancœurs, d’essuyer leurs larmes et de s’engager «résolument» dans le processus de réconciliation. «Les pieds ne vont que là où il y a le cœur. Si vous êtes venus jusqu’à nous ici à Néko, en acceptant d’être le parrain de cette cérémonie, c’est que vous êtes animé par l’amour du prochain. Pour la cause de la Côte d’Ivoire, dites au Chef de l’Etat Alassane Ouattara que Néko est derrière lui et soutient sans condition et sans réserve la réconciliation nationale», a rassuré le chef central de Neko, Okoua Daly Augustin. «Nous voulons nous départir des colorations politiques qui nous ont longtemps desservis pour nous engager dans la quête de la paix et du développement», a-t-il poursuivi. Et d’ajouter : «le peuple Dida a fini de pleurer. Neko accepte le vivre ensemble. Aujourd’hui, nous appelons à notre secours celui qui peut développer notre département». «Nous voulons vivre la paix parce que c’est d’elle que découlent le développement et la prospérité. Mais pour Lakota et Néko, le développement est encore loin. Le canton Tigrou souhaite rencontrer le président Alassane Ouattara pour lui dire qu’il soutient son gouvernement et compte sur lui pour son développement. Nous, populations de Neko et parents de Boga Doudou, nous voulons rencontrer Alassane Ouattara, notre président», a précisé le député de Lakota, Ozoukou Frédéric. «Je transmettrai vos doléances au président Alassane Ouattara et à son grand frère Henri Konan Bédié. Et je vous promets qu’ils ne vous abandonneront pas», a assuré, de son côté, Denis Kah Zion. Qui a été, en marge des festivités proprement dites, également reçu par la mère d’Emile Boga Doudou qui avait à ses côtés la grande sœur et un des petits frères de Boga Doudou. Clou des journées de retrouvailles, le match de football qui a opposé Zatolilié à Ligrohouan s’est soldé par la défaite du premier, battu d’1 but à Zéro. Débutées le 11 Août dernier, ces journées de réconciliation qui ont connu leur apothéose samedi, en étaient à leur troisième édition. Nous y reviendrons demain.

BENOIT HILI
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