La décision de la Côte d’Ivoire de fermer sa frontière avec son voisin ghanéen commence à faire effet. Cela fait dix jours que les frontières terrestres et maritimes sont hermétiquement bouclées. Aujourd’hui, à Accra, le monde politique s’inquiète. De fait, le Parlement a adressé un courrier au ministre de l’Intérieur, William Kwassi Aboah pour qu’il vienne s’expliquer devant les députés, ce matin. « Nous lui demandons de faire un exposé complet de la façon dont il gère la crise entre la Côte d’Ivoire et la Ghana », a situé un élu. De même le ministre et le gouvernement sont invités à utiliser la voie de la négociation dans cette affaire. De son côté, le président de la commission d’enquête parlementaire sur la défense et la sécurité, Alhaji Abukari Sumari se dit « inquiet en raison de cette fermeture prolongée de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Ghana ». L’on se souvient que l’attaque de Noé cause de l’attaque cause de la fermeture de la frontière, Paul Koffi Koffi, le ministre ivoirien délégué à la Défense, a indiqué que les assaillants étaient des « éléments armés en provenance du Ghana». Dans tous les cas la fermeture des frontières cause des désagréments aux deux Etats. Le Ghana qui bénéficie beaucoup du trafic et des échanges bilatéraux semble s’être rendu compte de ce manque à gagner. De fait, à Accra, on semble s’être assoupli pour chercher une solution heureuse à cette situation.
Sam-Wakouboué
Sam-Wakouboué