Le bitumage de 5km des rues d’Odienné traîne au grand dam des populations qui ne supporte plus le retard mis par l’entreprise qui a décroché le marché.
Les populations d’Odienné ne supportent le retard accusé par le bitumage des rues de la capitale du Kabadougou. Ils ont crié leur ras-le-bol le 24 septembre devant le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, venu constater l’état d’avancement travaux. « Nous sommes fatigués par cet interminable bitumage. La voie principale Vacaba Touré qui a reçu le premier bitume, est impraticable ; et vous aurez l'occasion de le vérifier. Abrégez nos souffrances », s’est écrié l’un des adjoints au maire, Cissé Adama. Ces paroles de dépit du maire résident, réputé très tolérant, montrent à quel point ses administrés sont excédés par cet interminable bitumage des 5 kilomètres des rues de la ville. Quatre mois après le démarrage effectif du chantier par la société Diakité travaux, aucune rue n'a reçu une couche d’asphalte par cette société jusqu'à présent. Il faut ajouter à cela la partie la réhabilitation et l’aménagement des caniveaux et trottoirs qui n’ont pas bougé d’un iota. Depuis l'arrivée de cette société de travaux publics en avril dernier, les populations sont confrontées à des véritables désagréments. Des rues sont barrées sans panneaux de signalisation, des camions citernes ou des machines stationnés au bord des voies ou sur le terre-plein des voies obstruent les voies, et rendent difficile la visibilité. Ce qui a occasionné des accidents où des enfants ont été percutés par les engins dont les conducteurs n'avaient pas de visibilité sur la voie. C'est à la veille de la 52ème célébration de l’indépendance que cette société de travaux publics s'est décidée à mettre les premières couches de bitume après avoir déversé des tonnes entières de ciments et des citernes pleines de liquide noirâtre sur la chaussée. Ces désagréments causés par le travaux ont poussé des membres de la société civile à prendre attache avec le préfet de région pour calmer les ardeurs de certains jeunes qui se préparaient à saccager le matériel de cette entreprise de BTP. Interrogé par le ministre Achi au cours d'une séance de travail chez le préfet, le représentant de cette structure, a argué que la citerne qui transforme le bitume était en panne, d'où le retard accusé dans les travaux. Ce que le premier responsable des Infrastructures économiques a réfuté sur place en leur précisant que l'Etat ivoirien n'est pas responsable de cette défection et ne se sent pas concerné par cette panne. C'est après le départ du ministre que cette société a mobilisé 15 camions de bitume deux jours après pour dit-elle achever le boulot.
Cheick Omar Sy
Les populations d’Odienné ne supportent le retard accusé par le bitumage des rues de la capitale du Kabadougou. Ils ont crié leur ras-le-bol le 24 septembre devant le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, venu constater l’état d’avancement travaux. « Nous sommes fatigués par cet interminable bitumage. La voie principale Vacaba Touré qui a reçu le premier bitume, est impraticable ; et vous aurez l'occasion de le vérifier. Abrégez nos souffrances », s’est écrié l’un des adjoints au maire, Cissé Adama. Ces paroles de dépit du maire résident, réputé très tolérant, montrent à quel point ses administrés sont excédés par cet interminable bitumage des 5 kilomètres des rues de la ville. Quatre mois après le démarrage effectif du chantier par la société Diakité travaux, aucune rue n'a reçu une couche d’asphalte par cette société jusqu'à présent. Il faut ajouter à cela la partie la réhabilitation et l’aménagement des caniveaux et trottoirs qui n’ont pas bougé d’un iota. Depuis l'arrivée de cette société de travaux publics en avril dernier, les populations sont confrontées à des véritables désagréments. Des rues sont barrées sans panneaux de signalisation, des camions citernes ou des machines stationnés au bord des voies ou sur le terre-plein des voies obstruent les voies, et rendent difficile la visibilité. Ce qui a occasionné des accidents où des enfants ont été percutés par les engins dont les conducteurs n'avaient pas de visibilité sur la voie. C'est à la veille de la 52ème célébration de l’indépendance que cette société de travaux publics s'est décidée à mettre les premières couches de bitume après avoir déversé des tonnes entières de ciments et des citernes pleines de liquide noirâtre sur la chaussée. Ces désagréments causés par le travaux ont poussé des membres de la société civile à prendre attache avec le préfet de région pour calmer les ardeurs de certains jeunes qui se préparaient à saccager le matériel de cette entreprise de BTP. Interrogé par le ministre Achi au cours d'une séance de travail chez le préfet, le représentant de cette structure, a argué que la citerne qui transforme le bitume était en panne, d'où le retard accusé dans les travaux. Ce que le premier responsable des Infrastructures économiques a réfuté sur place en leur précisant que l'Etat ivoirien n'est pas responsable de cette défection et ne se sent pas concerné par cette panne. C'est après le départ du ministre que cette société a mobilisé 15 camions de bitume deux jours après pour dit-elle achever le boulot.
Cheick Omar Sy
