« L’Etat travaille pour vous ». Tel est le slogan qui orne certaines affiches interrompt les programmes de la Radio Télévision Ivoirienne. Cette communication à l’adresse des populations est accueillie d’une façon plutôt mitigée. L’Etat travaille pour nous. Doit-on crier « enfin » ou « et alors » ?
Enfin, parce que pendant ces dix dernières années, il n’y aurait rien eu comme actions d’envergure visant l’amélioration de la vie des Ivoiriens et le développement du pays. Assertion discutable bien entendu selon les lunettes derrières lesquellles on lit les évènements qui ont jalonné la vie des Ivoiriens depuis lors. Et alors, parce que c’est l’évidence même. Pour qui d’autre l’Etat est-il censé travailler si ce n’est pour le contribuable ? N’est-ce pas là une redondance inutilement « budgétivore » ? Chacun est libre d’afficher. Aujourd’hui on confectionne des panneaux uniquement pour souhaiter un joyeux anniversaire, un heureux mariage, une bonne fête de Ramadan…Les patrons placardent même le visage des employés accusés de vol. Alors, pourquoi l’Etat ne serait pas autorisé à dire haut et fort qu’il travaille pour nous ? Pourquoi ne pourrait-on pas médiatiser le baptême de la promotion Renaissance ? Cela rassure les honnêtes citoyens et constitue une mise en garde pour les malfaiteurs. De plus, cela fait marcher les affaires des régies publicitaires et des imprimeries, comme le faisait remarquer quelqu’un. Il n’y a aucun problème. Ceux qui s’en plaignent sont des jaloux. Il est important de comprendre que critique n’est pas automatiquement synonyme de jalousie. Les préoccupations derrière les plaintes doivent être identifiées. Communiquer c’est bien. Mais communiquer sur quoi ? Pourquoi parler de ce qu’on sait déjà ou de ce qu’on peut tous savoir aisément. Les travaux sont visibles. Tout le monde peut remarquer que l’Université a été réhabilitée en arpentant les rues adjacentes et bien au-delà. Ce qui demeure un mystère pour l’instant, c’est l’utilisation détaillée du budget alloué à la réhabilitation. A-t-on facturé des ampoules de 500 F CFA à 3000 F CFA ? A-t-on décaissé 100 000 F CFA pour une opération qui faisait quatre fois moins ? Voici des éléments qui intéressent et illustreraient parfaitement le principe de transparence en vigueur actuellement. L’idée de communiquer n’est donc pas foncièrement mauvaise. Toutefois, il se pose un réel problème de méthode et il faut aussi être vigilant pour ne pas sombrer dans l’excès. Comme le disait l’auteur du blog Eburnie today dans son article :« L’Etat travaille pour vous... et puis quoi » : « si Houphouët-Boigny devait poser un panneau pour chacune de ses réalisations la visibilité serait très réduite à Abidjan car il n’y aurait plus de place aux abords des routes.»
yehnidjidji.blogspot.com
Enfin, parce que pendant ces dix dernières années, il n’y aurait rien eu comme actions d’envergure visant l’amélioration de la vie des Ivoiriens et le développement du pays. Assertion discutable bien entendu selon les lunettes derrières lesquellles on lit les évènements qui ont jalonné la vie des Ivoiriens depuis lors. Et alors, parce que c’est l’évidence même. Pour qui d’autre l’Etat est-il censé travailler si ce n’est pour le contribuable ? N’est-ce pas là une redondance inutilement « budgétivore » ? Chacun est libre d’afficher. Aujourd’hui on confectionne des panneaux uniquement pour souhaiter un joyeux anniversaire, un heureux mariage, une bonne fête de Ramadan…Les patrons placardent même le visage des employés accusés de vol. Alors, pourquoi l’Etat ne serait pas autorisé à dire haut et fort qu’il travaille pour nous ? Pourquoi ne pourrait-on pas médiatiser le baptême de la promotion Renaissance ? Cela rassure les honnêtes citoyens et constitue une mise en garde pour les malfaiteurs. De plus, cela fait marcher les affaires des régies publicitaires et des imprimeries, comme le faisait remarquer quelqu’un. Il n’y a aucun problème. Ceux qui s’en plaignent sont des jaloux. Il est important de comprendre que critique n’est pas automatiquement synonyme de jalousie. Les préoccupations derrière les plaintes doivent être identifiées. Communiquer c’est bien. Mais communiquer sur quoi ? Pourquoi parler de ce qu’on sait déjà ou de ce qu’on peut tous savoir aisément. Les travaux sont visibles. Tout le monde peut remarquer que l’Université a été réhabilitée en arpentant les rues adjacentes et bien au-delà. Ce qui demeure un mystère pour l’instant, c’est l’utilisation détaillée du budget alloué à la réhabilitation. A-t-on facturé des ampoules de 500 F CFA à 3000 F CFA ? A-t-on décaissé 100 000 F CFA pour une opération qui faisait quatre fois moins ? Voici des éléments qui intéressent et illustreraient parfaitement le principe de transparence en vigueur actuellement. L’idée de communiquer n’est donc pas foncièrement mauvaise. Toutefois, il se pose un réel problème de méthode et il faut aussi être vigilant pour ne pas sombrer dans l’excès. Comme le disait l’auteur du blog Eburnie today dans son article :« L’Etat travaille pour vous... et puis quoi » : « si Houphouët-Boigny devait poser un panneau pour chacune de ses réalisations la visibilité serait très réduite à Abidjan car il n’y aurait plus de place aux abords des routes.»
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