Doit-on fermer les bars et autres lieux qui favorisent la dépravation des mœurs ?
La solution est de régulariser ces endroits. Il ne faut pas fermer les dancing bars. Vous constatez que la rue princesse s’est relocalisée. Les tenanciers mènent désormais une politique de proximité. Quand les noceurs ne les fréquentent pas, les propriétaires de ces lieux vont vers eux. Du coup il y a un phénomène de contagion qui s’installe dans nos quartiers, aux abords des écoles, etc. En Europe, ces phénomènes existent, mais ils sont régularisés. Il appartient à l’Etat de mettre des garde-fous dans le secteur. L’autre solution est d’offrir de l’emploi aux jeunes.
Qu’est-ce qui explique cette déperdition avancée dans notre société?
Effectivement, nous avons atteint le paroxysme. L’anormal supplante le normal. Sur la majorité des téléphones portables des adolescents, dans les cybercafés ils ont accès à des sites peu recommandables. Le coupé-décalé y est aussi pour quelque chose. La plupart des praticiens de cette musique ont une influence sur les jeunes. Dans leur manière de danser, ils miment des scènes impudiques, et même dans leur manière de s’habiller, ils laissent entrevoir des parties intimes du corps. Et c’est ce qui est servi aux jeunes à longueur de journée, à travers les spots-télé, les magazines et les affiches publicitaires. Du coup dans le subconscient, les jeunes se disent que ce sont de bons modèles. Alors ils copient sur eux. Et les valeurs disparaissent.
Comment expliquez-vous que les adultes, censés éduquer les jeunes soient bien des fois à l’origine du mal?
C’est tout cela le recul des valeurs. Le seuil atteint n’est pas tolérable.
Entretien réalisé par ND
La solution est de régulariser ces endroits. Il ne faut pas fermer les dancing bars. Vous constatez que la rue princesse s’est relocalisée. Les tenanciers mènent désormais une politique de proximité. Quand les noceurs ne les fréquentent pas, les propriétaires de ces lieux vont vers eux. Du coup il y a un phénomène de contagion qui s’installe dans nos quartiers, aux abords des écoles, etc. En Europe, ces phénomènes existent, mais ils sont régularisés. Il appartient à l’Etat de mettre des garde-fous dans le secteur. L’autre solution est d’offrir de l’emploi aux jeunes.
Qu’est-ce qui explique cette déperdition avancée dans notre société?
Effectivement, nous avons atteint le paroxysme. L’anormal supplante le normal. Sur la majorité des téléphones portables des adolescents, dans les cybercafés ils ont accès à des sites peu recommandables. Le coupé-décalé y est aussi pour quelque chose. La plupart des praticiens de cette musique ont une influence sur les jeunes. Dans leur manière de danser, ils miment des scènes impudiques, et même dans leur manière de s’habiller, ils laissent entrevoir des parties intimes du corps. Et c’est ce qui est servi aux jeunes à longueur de journée, à travers les spots-télé, les magazines et les affiches publicitaires. Du coup dans le subconscient, les jeunes se disent que ce sont de bons modèles. Alors ils copient sur eux. Et les valeurs disparaissent.
Comment expliquez-vous que les adultes, censés éduquer les jeunes soient bien des fois à l’origine du mal?
C’est tout cela le recul des valeurs. Le seuil atteint n’est pas tolérable.
Entretien réalisé par ND