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Société Publié le jeudi 4 octobre 2012 | Ivoire-Presse

Bouaké/ Pour réclamer la baisse de taxes et le reprofilage des voies urbaines: Les chauffeurs de taxi arrêtent de rouler

Ambiance de colère, hier (jeudi 4 octobre) en milieu de matinée, devant le cabinet du maire. Mécontents de l’état de la voirie et des taxes jugées, les chauffeurs de taxis ont déserté les rues et ruelles de la capitale du Centre, pour se donner rendez vous devant l’esplanade du cabinet du maire, en vue de se faire entendre. « Nous payons les taxes, 5000 frs par mois. Mais nous en savons à quoi cela sert. Les routes sont de véritables calvaires pour nous. On ne peut pas circuler compte tenu de l’état impraticable de la voirie. Ce mauvais état cause constamment des dommages à nos véhicules. Il faut à chaque fois aller au garage. Et quand tu refuse de rentrer dans certains quartiers à cause de l’état des routes, les clients se plaignent et se tournent vers les mototaxis», a décrié M Ali, un chauffeur de taxi. Et d’ajouter : « Regardez des voies comme celle qui mènent à Broukro et dans le quartier Zone industrielle. Il nous impossible de les emprunter. Même à moto, c’est difficile. Nous souhaitons qu’on revoie soit les taxes, soit on reprofile les voies pour nous permettre de mieux exercer notre activité ». Du coté de la mairie, l’on demande un peu de patience au conducteurs de taxis. Il y aura de l’amélioration dans les jours à venir. « Les taxes sont une procédure. Elles ne sont pas fixées au hasard. Les décisions sont prises lors des réunions du conseil municipal, entérinées ensuite par le ministère de tutelle. Je demande aux chauffeurs de patienter. Toutes leurs préoccupations seront prises en compte dans les jours à venir. Au niveau de l’entretien de la voirie, les choses avancent. L’Onuci a commencé à nous apporter de l’aide dans ce sens. Des voies ont été rendues praticables dans la ville », a informé une source anonyme de la mairie. Après les échanges, Sako Oumar, le porte parole des chauffeurs en colère a exhorté ses camarades à reprendre le travail. Cet appel a entendu par une partie des conducteurs. Par contre, chez les radicaux, les revendications doivent être satisfaites avant toute idée de reprise.

Marcel Konan
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