Les langues commencent à se délier depuis la diffusion sur RFI, le samedi 6 octobre 2012, d’un rapport confidentiel élaboré par des experts de l’ONU. Ce rapport de 26 pages révèle des violations par les autorités ivoiriennes de l’embargo sur l’achat des armes qui frappe la Côte d’Ivoire. Il stipule aussi que des pro-Gbagbo sont impliqués dans les tentatives de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, avec l’appui de l’ex-junte malienne et le mouvement AN SARDINE, qui occupe le Nord du Mali. Interrogée hier, la porte-parole de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, Sylvie Van der, a levé certaines équivoques sur cette affaire qui, selon elle, « fait couler beaucoup d’encre ». « Ce n’est pas un rapport de l’ONU, comme cela a été dit hier (samedi, ndlr), c’est un rapport d’un groupe d’experts indépendants. Il y a effectivement un rapport qui doit être publié prochainement, mais nous n’avons pas été saisis officiellement de ce rapport, parce qu’il n’a pas encore été soumis au Conseil de Sécurité. Pour le moment, ce rapport n’est pas officiellement sur la table, donc je ne peux pas en commenter le contenu. Mais, il est important de bien faire la distinction entre un groupe d’experts indépendants et l’ONU ou l’ONUCI. Le Conseil de Sécurité et même l’ONU font appel à des experts indépendants pour leur soumettre des analyses, des enquêtes ou des rapports sur différents sujets, mais les conclusions de ces rapports ne sont pas des vérités absolues, c’est-à-dire que ces conclusions n’engagent que les experts. Cela veut dire que le Conseil de Sécurité ne va pas nécessairement suivre les conclusions de ces experts », a expliqué Sylvie Van der en affichant un scepticisme face aux allégations de la radio mondiale. « Est-ce qu’il y a des preuves de ce qui a été dit dans ce rapport ? Ont-ils saisi des sms de personnes ? C’est difficile de dire l’amplitude de ce qui a été dit par RFI dans ce rapport », a-t-elle indiqué.
Ouattara accusé de défier l’ONU, les pro-Gbagbo et le Ghana soupçonnés de déstabilisation : une intox des vrais ennemis de la paix et la réconciliation Les experts indépendants de l’ONU ont terminé leurs investigations en Côte d’Ivoire. Ils sont arrivés à la conclusion que l’embargo sur l’achat des armes a été violé par les autorités ivoiriennes. Autrement dit, le président Alassane Ouattara est accusé de défier l’ONU qui, à travers son comité de sanctions, a interdit tout achat d’armes par la Côte d’Ivoire. Cela est une attitude qui peut donner lieu à des sanctions graves du Conseil de Sécurité. Ils notent aussi l’implication de certains partisans de Laurent Gbagbo dans des opérations de déstabilisation, avec l’appui du capitaine Sanogo, ex-chef de la junte malienne et du mouvement rebelle ANSAR DINE, très actif dans le Nord du Mali. Ce rapport dévoilé par Radio France Internationale (RFI), samedi, ne fait pas l’unanimité. A preuve, Damana Pickas, un leader de la Galaxie patriotique, Marcel Gossio, l’ex-Dg du Port Autonome d’Abidjan, de même que Justin Koné Katinan, le porte-parole de Laurent Gbagbo, ces pro-Gbagbo cités dans le rapport de 26 pages qui doit être examiné par le Conseil de sécurité, n’ont pas mis du temps pour démentir formellement toute implication dans une quelconque tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, en criant à la manipulation. A qui peut profiter une telle annonce, si ce n’est aux vrais ennemis de la paix et de la réconciliation nationale en cours en Côte d’Ivoire. Au-delà d’accabler le régime et des partisans de l’ex-président ivoirien, l’objectif visé est d’enliser davantage un processus de réconciliation que tente de remettre sur les rails le Premier ministre Charles Konan Banny, président de la CDVR. Question : Damana Pickass et le FPI sont-ils prêts à payer le prix d’une alliance avec Ansar Dine : charia en Côte d’Ivoire, conversion à l’Islam des gens de la Bible et de tous les pasteurs et malachistes pro-Gbagbo, lapidation…? La haine supposée contre Ouattara peut-elle les conduire à détruire leur foi en Jesus ?
Olivier Dion
Ouattara accusé de défier l’ONU, les pro-Gbagbo et le Ghana soupçonnés de déstabilisation : une intox des vrais ennemis de la paix et la réconciliation Les experts indépendants de l’ONU ont terminé leurs investigations en Côte d’Ivoire. Ils sont arrivés à la conclusion que l’embargo sur l’achat des armes a été violé par les autorités ivoiriennes. Autrement dit, le président Alassane Ouattara est accusé de défier l’ONU qui, à travers son comité de sanctions, a interdit tout achat d’armes par la Côte d’Ivoire. Cela est une attitude qui peut donner lieu à des sanctions graves du Conseil de Sécurité. Ils notent aussi l’implication de certains partisans de Laurent Gbagbo dans des opérations de déstabilisation, avec l’appui du capitaine Sanogo, ex-chef de la junte malienne et du mouvement rebelle ANSAR DINE, très actif dans le Nord du Mali. Ce rapport dévoilé par Radio France Internationale (RFI), samedi, ne fait pas l’unanimité. A preuve, Damana Pickas, un leader de la Galaxie patriotique, Marcel Gossio, l’ex-Dg du Port Autonome d’Abidjan, de même que Justin Koné Katinan, le porte-parole de Laurent Gbagbo, ces pro-Gbagbo cités dans le rapport de 26 pages qui doit être examiné par le Conseil de sécurité, n’ont pas mis du temps pour démentir formellement toute implication dans une quelconque tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, en criant à la manipulation. A qui peut profiter une telle annonce, si ce n’est aux vrais ennemis de la paix et de la réconciliation nationale en cours en Côte d’Ivoire. Au-delà d’accabler le régime et des partisans de l’ex-président ivoirien, l’objectif visé est d’enliser davantage un processus de réconciliation que tente de remettre sur les rails le Premier ministre Charles Konan Banny, président de la CDVR. Question : Damana Pickass et le FPI sont-ils prêts à payer le prix d’une alliance avec Ansar Dine : charia en Côte d’Ivoire, conversion à l’Islam des gens de la Bible et de tous les pasteurs et malachistes pro-Gbagbo, lapidation…? La haine supposée contre Ouattara peut-elle les conduire à détruire leur foi en Jesus ?
Olivier Dion