La direction générale des Impôts a décidemment du mal à contrôler, de manière efficace, le paiement de la Tva (Taxe sur la valeur ajoutée). Malgré l’instauration et la revue de la facture normalisée, de nombreux efforts restent à consentir pour décourager les contribuables qui continuent de plaire à ne pas payer cette taxe, ou du moins à cacher leur vrai chiffre d’affaire. Ce constat est même établi par les responsables de cette régie financière. « Beaucoup d’efforts restent à faire surtout au niveau de la Taxe sur la valeur ajoutée et l’impôt foncier, dont les rendements sont largement en-deçà des espoirs », a déclaré lundi dernier, le directeur général adjoint des Impôts, au cours de la présentation du bilan des trois trimestres de l’exercice fiscal 2012. Toutefois, Pascal Kouakou Abinan et ses hommes sont à féliciter pour les quelques exploits réalisés, à mettre à leur actif. Car, « sur un objectif de 896,2 milliards à atteindre au terme des neuf premiers mois de cette année, les recettes recouvrées se chiffrent à 989 milliards, soit un solde positif de 92,7 milliards », a affiche-t-on à la Dgi. Aussi, on relève que le bilan du troisième trimestre 2012, a permis de réaliser des recettes de 354,8 milliards sur un objectif global de 331 milliards. Dégageant ainsi, un solde positif de 23 milliards, de même qu'un taux de réalisation de 107,2%. Pour le directeur général adjoint de cette régie, la satisfaction de ces résultats élogieux ont été obtenus grâce à l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (Bic), réalisés sur les chapitres pétrole-gaz et des compensations d’impôts sur les traitements et salaires (Its).
Lazare Kouadio
Lazare Kouadio