Comment ils sont entretenus
Les gestionnaires appellent Ouattara au secours
L’actualité ces derniers temps est marquée par le déchaînement des caïmans de feu le président Félix Houphouët-Boigny dans les lacs de Yamoussoukro. Pendant que les autorités de la capitale politique et administrative s’évertuent à trouver des solutions idoines à l’épineuse équation de la difficile cohabitation entre caïmans et populations, d’autres grands reptiles du genre ont été découverts à Gagnoa. Dans un autre décor, précisément dans un hôtel qui a fait les beaux jours de la ville. D’après des témoignages recueillis sur place, l’histoire des caïmans d’Houphouët-Boigny à Gagnoa remonte aux années 1970. A cette époque, le chef-lieu de département abritait sur son sol, la fête tournante relative à la commémoration de l’accession à la souveraineté nationale. Le président Houphouët qui attachait beaucoup d’attention à ces festivités, a permis à la localité de bénéficier des avantages afférents. Il s’agit entre autres, de la construction d’un stade baptisé Victor Biaka Boda, en l’honneur de l’un de ses fidèles compagnons de lutte pour l’émancipation du Rda, ainsi que le bitumage de certaines voies, la construction d’édifices administratifs. Mais surtout la sortie de terre d’un réceptif hôtelier 05 étoiles capable d’accueillir les importantes délégations extérieures qui effectuaient le déplacement à Gagnoa. Le ''vieux'', on le sait, avait du goût pour le tourisme et l’art. Et l’architecte de l’hôtel le lui a si bien rendu qu’un site a été aménagé au sein de la baptise, laissant apercevoir les animaux à travers les baies vitrées. Le père de la nation y a déposé un caïman et un alligator, dont lui seul détenait le secret des origines. 42 ans après, le duo des grands reptiles a pris de l’âge, laissé pour compte et livré à son propre sort dans cet hôtel en ruine, constituant ainsi un danger pour les maîtres des lieux mais aussi pour les clients qui fréquentent le site. « Ils ne mangent que des poulets vivants. Il faut les nourrir tous les jours. Le président Houphouët-Boigny les a mis ici pour un but touristique et cela donnait fière allure à l’hôtel qui accueillait de nombreux clients, dont la plupart étaient des Européens », a confié Nemlin Aimé, actuel gestionnaire des lieux. Non sans avoir lancé un appel au Président Ouattara pour la prise en charge des bêtes. « Une fois, nous étions à l'hôtel pour une réunion ; les vitres avaient été laissées ouvertes. C’est l’un d’entre nous qui a aperçu l’une des bêtes qui fonçait droit vers nous. N'eut été cette vigilance, nous ne serions pas là aujourd’hui. Donc ils sont une menace. N’attendons pas que le pire arrive pour faire face », nous a raconté un habitant de la ville.
Venance KOKORA à Gagnoa
Les gestionnaires appellent Ouattara au secours
L’actualité ces derniers temps est marquée par le déchaînement des caïmans de feu le président Félix Houphouët-Boigny dans les lacs de Yamoussoukro. Pendant que les autorités de la capitale politique et administrative s’évertuent à trouver des solutions idoines à l’épineuse équation de la difficile cohabitation entre caïmans et populations, d’autres grands reptiles du genre ont été découverts à Gagnoa. Dans un autre décor, précisément dans un hôtel qui a fait les beaux jours de la ville. D’après des témoignages recueillis sur place, l’histoire des caïmans d’Houphouët-Boigny à Gagnoa remonte aux années 1970. A cette époque, le chef-lieu de département abritait sur son sol, la fête tournante relative à la commémoration de l’accession à la souveraineté nationale. Le président Houphouët qui attachait beaucoup d’attention à ces festivités, a permis à la localité de bénéficier des avantages afférents. Il s’agit entre autres, de la construction d’un stade baptisé Victor Biaka Boda, en l’honneur de l’un de ses fidèles compagnons de lutte pour l’émancipation du Rda, ainsi que le bitumage de certaines voies, la construction d’édifices administratifs. Mais surtout la sortie de terre d’un réceptif hôtelier 05 étoiles capable d’accueillir les importantes délégations extérieures qui effectuaient le déplacement à Gagnoa. Le ''vieux'', on le sait, avait du goût pour le tourisme et l’art. Et l’architecte de l’hôtel le lui a si bien rendu qu’un site a été aménagé au sein de la baptise, laissant apercevoir les animaux à travers les baies vitrées. Le père de la nation y a déposé un caïman et un alligator, dont lui seul détenait le secret des origines. 42 ans après, le duo des grands reptiles a pris de l’âge, laissé pour compte et livré à son propre sort dans cet hôtel en ruine, constituant ainsi un danger pour les maîtres des lieux mais aussi pour les clients qui fréquentent le site. « Ils ne mangent que des poulets vivants. Il faut les nourrir tous les jours. Le président Houphouët-Boigny les a mis ici pour un but touristique et cela donnait fière allure à l’hôtel qui accueillait de nombreux clients, dont la plupart étaient des Européens », a confié Nemlin Aimé, actuel gestionnaire des lieux. Non sans avoir lancé un appel au Président Ouattara pour la prise en charge des bêtes. « Une fois, nous étions à l'hôtel pour une réunion ; les vitres avaient été laissées ouvertes. C’est l’un d’entre nous qui a aperçu l’une des bêtes qui fonçait droit vers nous. N'eut été cette vigilance, nous ne serions pas là aujourd’hui. Donc ils sont une menace. N’attendons pas que le pire arrive pour faire face », nous a raconté un habitant de la ville.
Venance KOKORA à Gagnoa