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Politique Publié le vendredi 12 octobre 2012 | L’Inter

Sécurisation des frontières : La circulation des armes au cœur d’un atelier à Yamoussoukro

© L’Inter Par Prisca
Justice : Le tribunal militaire d’Abidjan ouvre ses portes
Jeudi 1 mars 2012. Abidjan. Plateau. Etat major. Le tribunal militaire d’Abidjan a ouvert ses portes en presence des membres du gouvernements et responsables de l’armées
24 officiers des différentes forces de défense et de sécurité ivoiriennes, opérant sur les frontières nationales, sont depuis le mercredi 10 octobre 2012 à Yamoussoukro où ils prennent part à un atelier de renforcement de leurs capacités. Initié par la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petits calibres (ComNat-ALPC), cet atelier qui vise essentiellement à contribuer à l’amélioration de l’environnement sécuritaire, porte sur les techniques de contrôle et de gestion des frontières axées sur la détection et la saisie des ALPC et matériels connexes à nos frontières. Représentant le président de la ComNat-ALPC à l’ouverture des travaux, Anzian Kouadja a fait constater que depuis plus d’une trentaine d’années, la Côte d’Ivoire est confrontée à un problème de prolifération et de circulation d’ALPC, exacerbé aujourd’hui par les crises militaro-politiques de 1999 et 2002 et la crise post-électorale. « Ces armes contribuent à accroitre le banditisme armé, la violence armée et s’analyse en terme de perte en vies humaines et d’opportunités économiques. Elle contribue également à ralentir le processus de consolidation de la paix. De plus, les risques de transfert d’une partie de ces armements vers des pays limitrophes et vice versa sont réels à cause de la nature de nos frontières qui favorise le commerce illicite des ces armes », a-t-il expliqué avant d’appeler à combattre et à éliminer ce commerce transfrontalier illicite armes légères et de petits calibres qui compromet la sécurité des États et de la région. « C’est le sens de cette formation », conclura-t-il. Pour sa part, représentant le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (Unrec) qui, avec le gouvernement Australien, accompagne la ComNat-ALPC dans ce projet, M. Rodger Glokpor a salué l’initiative avant de faire savoir que « cet atelier sera l’occasion de réfléchir aux ravages inconcevables, qu’ils soient d’ordre moral, physique ou matériel, que fait la violence armée favorisée par la circulation incontrôlée des armes légères et dont nous subissons les conséquences aujourd’hui ». « Les générations à venir les subiront aussi si nous ne faisons rien », a-t-il prévenu. Etendu sur 3 jours, cet atelier qui prend donc fin le vendredi 12 octobre 2012, traitera des normes et standards de contrôle des ALPC, de l’identification des ALPC, munitions et explosifs pour le traçage; et le contrôle et la gestion des frontières.

Blaise BONSIE à Yamoussoukro
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