ABIDJAN, -- Le tribunal militaire a prononcé la destitution de cinq militaires pro-Gbagbo mis en cause dans le cadre du procès lié à l'assassinant d'un ex-officier supérieur de l'armée ivoirienne au plus fort de la crise post- électorale de 2010-2011, a déclaré vendredi à Abidjan le procureur militaire, le colonel Ange Kessy.
Le colonel Kessy qui intervenait sur les antennes de la télévision publique a indiqué que la condamnation des cinq prévenus a été assortie de leur destitution, et celle-ci est " conforme" au code pénal.
"Lorsque des officiers et sous-officiers sont condamnés à plus de cinq ans, le tribunal prononce leur destitution", a-t-il expliqué, soulignant que l'ex-commandant de la Garde républicaine, le général Brunot Dogbo, un pilier du système sécuritaire sous Laurent Gbagbo général ainsi que les quatre autre militaires reconnus coupables d'assassinat et de complicité d'assassinat, ne sont plus militaires et ne seront plus autorisés à porter leurs galons.
"Cette destitution perpétuelle, aucune autorité ne peut y revenir", a noté le procureur militaire.
Le général Brunot Dogbo Blé, l'ex-homme fort du régime de Laurent Gbagbo, a été condamné jeudi à 15 ans de prison ferme par le Tribunal militaire d'Abidjan pour "complicité d'enlèvement et d'assassinat" du colonel-major Adama Dosso, un militaire à la retraite, lors de la crise post-électorale.
Le général était poursuivi en même temps qu'un officier et quatre sous-officiers dont deux sont en fuite.
Le colonel-major Dosso Adama a été enlevé et assassiné le 12 mars 2011 à une trentaine de kilomètres à la sortie nord d'Abidjan alors qu'il revenait du Golf Hôtel où était bloqué Alassane Ouattara et bon nombre de ses partisans.
Le colonel Kessy qui intervenait sur les antennes de la télévision publique a indiqué que la condamnation des cinq prévenus a été assortie de leur destitution, et celle-ci est " conforme" au code pénal.
"Lorsque des officiers et sous-officiers sont condamnés à plus de cinq ans, le tribunal prononce leur destitution", a-t-il expliqué, soulignant que l'ex-commandant de la Garde républicaine, le général Brunot Dogbo, un pilier du système sécuritaire sous Laurent Gbagbo général ainsi que les quatre autre militaires reconnus coupables d'assassinat et de complicité d'assassinat, ne sont plus militaires et ne seront plus autorisés à porter leurs galons.
"Cette destitution perpétuelle, aucune autorité ne peut y revenir", a noté le procureur militaire.
Le général Brunot Dogbo Blé, l'ex-homme fort du régime de Laurent Gbagbo, a été condamné jeudi à 15 ans de prison ferme par le Tribunal militaire d'Abidjan pour "complicité d'enlèvement et d'assassinat" du colonel-major Adama Dosso, un militaire à la retraite, lors de la crise post-électorale.
Le général était poursuivi en même temps qu'un officier et quatre sous-officiers dont deux sont en fuite.
Le colonel-major Dosso Adama a été enlevé et assassiné le 12 mars 2011 à une trentaine de kilomètres à la sortie nord d'Abidjan alors qu'il revenait du Golf Hôtel où était bloqué Alassane Ouattara et bon nombre de ses partisans.