ABIDJAN - Le commissaire du gouvernement ivoirien, le procureur Ange Kessy, a annoncé vendredi à Abidjan le début "imminent" du procès de militaires ivoiriens soupçonnés d`assassinat d`un soldat de l`ONU au plus fort de la crise post- électorale qui a secoué la Côte d`Ivoire.
"D`ici à deux semaines, nous ouvrirons la procédure contre les militaires qui ont assassiné un soldat de l`Opération des Nations- Unies en Côte d`Ivoire (ONUCI)", a déclaré M. Kessy.
A en croire celui-ci, des éléments des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) qui ont commis des exactions, notamment ceux qui ont été récemment au centre des tueries à Vavoua au centre- ouest du pays, devront également se retrouver devant les tribunaux.
"Ces procès marquent la victoire de l`Etat de droit sur le règne de l`impunité", a commenté Ange Kessy.
Le verdict du premier grand procès de militaires lié à la crise post-électorale a été donné jeudi à Abidjan.
Après une semaine de procès, le tribunal militaire a reconnu l`homme fort de l`appareil sécuritaire sous l`ancien président Laurent Gbagbo, le général Brunot Dogbo Blé, coupable des faits de "complicité d`enlèvement et d`assassinat" du colonel-major Dosso Adama et l`a condamné à 15 ans de prison.
Quatre autres militaires dont des officiers et sous-officiers proches du général ont été également condamnés à des peines allant de 12 à 15 ans, dans le cadre du même procès.
"D`ici à deux semaines, nous ouvrirons la procédure contre les militaires qui ont assassiné un soldat de l`Opération des Nations- Unies en Côte d`Ivoire (ONUCI)", a déclaré M. Kessy.
A en croire celui-ci, des éléments des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) qui ont commis des exactions, notamment ceux qui ont été récemment au centre des tueries à Vavoua au centre- ouest du pays, devront également se retrouver devant les tribunaux.
"Ces procès marquent la victoire de l`Etat de droit sur le règne de l`impunité", a commenté Ange Kessy.
Le verdict du premier grand procès de militaires lié à la crise post-électorale a été donné jeudi à Abidjan.
Après une semaine de procès, le tribunal militaire a reconnu l`homme fort de l`appareil sécuritaire sous l`ancien président Laurent Gbagbo, le général Brunot Dogbo Blé, coupable des faits de "complicité d`enlèvement et d`assassinat" du colonel-major Dosso Adama et l`a condamné à 15 ans de prison.
Quatre autres militaires dont des officiers et sous-officiers proches du général ont été également condamnés à des peines allant de 12 à 15 ans, dans le cadre du même procès.