« Cet après-midi ( hier : ndlr) à 15h, le président de la République, son excellence Alassane Ouattara a convoqué d’urgence une réunion du Conseil national de sécurité pour examiner tous ces faits qui se sont passés dans la nuit d’hier ( avant-hier : ndlr) à aujourd’hui ( hier : ndlr). Commençons par Bonoua. A Bonoua, le commissariat et la brigade de gendarmerie ont fait l’objet d’attaque hier ( avant-hier : ndlr) autour de 22h. Au niveau du commissariat, heureusement, ils n’ont pu que se procurer de deux kalachnikovs qui étaient très endommagées, qui avaient été saisies dans le cadre des ratissages opérés par nos hommes. De là, ils se dirigés à la brigade où ils sont essuyés des tirs de la part de nos hommes. De là, ils se sont dirigés vers Samo. Nos hommes les y attendaient. Ils ont essuyé des tirs. Ils ont perdu deux éléments. Nous avons pu mettre la main sur les armes et les caisses de munitions. Du côté de nos hommes, il n’y pas eu de perte en vie humaine ni de blessés. Parallèlement à cela, dans la nuit d’hier à aujourd’hui à 2h du matin, un groupe s’est présenté à la centrale d’Azito habillé dans la nouvelle tenue militaire. Effectivement au niveau des ceux qui ont attaqués, il y avait des infiltrations. Après leur forfait, ils se sont dirigés vers le poste de contrôle. Ils ont endommagé l’une des turbines, qui a été arrêtée. Il faut féliciter l’agent de contrôle qui était de service. Il a simulé la fermeture de la deuxième turbine. C’est un élément très courageux que nous tenons à féliciter. Il a résisté aux menaces. La turbine de 150 mégawatts a été arrêtée. Mais, je tiens à rassurer les populations qu’il n’y a pas de rupture ni de conséquences graves dans la fourniture de l’électricité en Côte d’Ivoire et avec les pays voisins qui s’alimentent en électricité à partir de chez nous.
En termes de bilan, il y a neuf personnes qui ont été appréhendées. Il y a parmi eux deux policiers, deux gendarmes, trois marins et deux civils. En venant en tenue militaire, ils ont réussi à désarmer nos hommes qui assuraient la garde. Ils ont trompé leur vigilance, parce que pour eux, les assaillants étaient arrivés en amis. Heureusement, nous avons pu mettre la main sur certains d’entre eux. La situation est sous contrôle. Tous les sites qui ont été attaqués sont sous contrôle. Les ratissages sont en cours. Le président de la République a demandé à ce qu’on renforce la sécurité des sites stratégiques. Nous avons également pris la mesure de révocation du commandant de l’escadron de la gendarmerie de Yopougon qui avait la responsabilité de la sécurité de la zone de Yopougon et en particulier de la centrale d’Azito. Le chef de l’Etat trouve cela inadmissible, comme ça été fait à Akouédo. Nous insistons auprès de nos hommes. Chaque fois qu’il y aura défaillance, nous allons prendre les mesures énergiques qui conviennent. Ils ont réussi à désarmer nos hommes, ce sont des choses inacceptables dans le système militaire. Nous avons réussi à assurer le bon fonctionnement de la centrale. C’est le moment d’appeler les populations au calme et à la vigilance de nos hommes. Nous avions mis en place un dispositif assez corsé. Nous étions dans l’esprit de l’alléger du fait des plaintes de la population. Compte tenu de ce qui se passe, nous sommes obligés de maintenir le dispositif sécuritaire »
Recueillis sur RTI1
par Thiery Latt
En termes de bilan, il y a neuf personnes qui ont été appréhendées. Il y a parmi eux deux policiers, deux gendarmes, trois marins et deux civils. En venant en tenue militaire, ils ont réussi à désarmer nos hommes qui assuraient la garde. Ils ont trompé leur vigilance, parce que pour eux, les assaillants étaient arrivés en amis. Heureusement, nous avons pu mettre la main sur certains d’entre eux. La situation est sous contrôle. Tous les sites qui ont été attaqués sont sous contrôle. Les ratissages sont en cours. Le président de la République a demandé à ce qu’on renforce la sécurité des sites stratégiques. Nous avons également pris la mesure de révocation du commandant de l’escadron de la gendarmerie de Yopougon qui avait la responsabilité de la sécurité de la zone de Yopougon et en particulier de la centrale d’Azito. Le chef de l’Etat trouve cela inadmissible, comme ça été fait à Akouédo. Nous insistons auprès de nos hommes. Chaque fois qu’il y aura défaillance, nous allons prendre les mesures énergiques qui conviennent. Ils ont réussi à désarmer nos hommes, ce sont des choses inacceptables dans le système militaire. Nous avons réussi à assurer le bon fonctionnement de la centrale. C’est le moment d’appeler les populations au calme et à la vigilance de nos hommes. Nous avions mis en place un dispositif assez corsé. Nous étions dans l’esprit de l’alléger du fait des plaintes de la population. Compte tenu de ce qui se passe, nous sommes obligés de maintenir le dispositif sécuritaire »
Recueillis sur RTI1
par Thiery Latt
