Les coopératives du vivrier jouent un rôle primordial dans le développement agricole. Ce sont leurs animateurs, notamment les femmes qui bravent les intempéries pour fournir les grandes agglomérations des pays. En Côte d’Ivoire, ces femmes parcourent tout le pays, malgré leurs maigres moyens, pour nourrir plusieurs millions d’Ivoiriens. La Banque africaine de développement (Bad) a décidé d’accompagner ces actrices. Ce, à travers ses départements en charge de l’agriculture, de la gouvernance et du secteur privé. Cet engagement a été pris, le mardi 16 octobre 2012, à l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation dont le thème est : «Les coopératives agricoles nourrissent le monde». Il s’agira pour la banque de s’engager, dans la mesure du possible, indique le communiqué de l’institution, à canaliser les ressources du développement local vers les projets et programmes existants et crédibles à travers ces coopératives agricoles. «La contribution des coopératives et des organismes communautaires est significative dans la lutte pour la sécurité alimentaire en Afrique. Elles répondent aux besoins de leurs membres, tout en recherchant la rentabilité et la durabilité», indique la banque. Qui fait savoir que ces coopératives sont des institutions clés pour le monde rural ainsi que pour la commercialisation des intrants agricoles et des produits. Sans oublier leur rôle crucial dans la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance au niveau local. «Avec les menaces grandissantes liées à l'utilisation des ressources naturelles de l’Afrique et l’accroissement de l'investissement direct étranger sur le foncier, les coopératives peuvent jouer un rôle important dans la défense des intérêts des agriculteurs sur le long terme en favorisant des pratiques agricoles durables qui assurent des actifs en ressources naturelles sécurisés pour les générations futures», ajoute ce communiqué, qui n’indique pas le montant à allouer à ces coopératives.
J. A
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