Bouaké, les résultats du diagnostic d’insécurité de la commune de Bouaké ont été présentés et validés par les acteurs locaux, jeudi lors d’une cérémonie de restitution tenue en présence des autorités administratives, religieuses et chefs de service de la région de Gbèkè.
Selon le coordonnateur municipal, M. Soumahoro, la ville de Bouaké, avec une superficie de 72 Km², connaiî à l’intérieur de ses 39 quartiers et 85 villages environnants, différentes formes croissantes d’insécurité depuis le déclenchement de la crise en Côte d’Ivoire. Il s’agit des atteintes aux biens publics et privés, des braquages de véhicules et de motos, d’atteintes aux personnes, de viols, de coups et blessures.
Les auteurs sont de plus en plus jeunes, âgés de 15 et plus, a fait savoir M. Soumahoro. Il a précisé qu’il s’agit singulièrement des jeunes démobilisés et désœuvrés qui opèrent très souvent en tenue militaire et dans 80% des cas à l’aide de kalachnikovs.
Les victimes sont pour la grande majorité les personnes nanties, les fonctionnaires, les opérateurs économiques et commerçants, agressées dans les zones criminogènes que sont les espaces publics, les gares routières, les corridors, les pistes villageoises et les endroits isolés et espaces non bâtis.
Ce diagnostic primaire de l’insécurité a été réalisé il y a un an à Bouaké par le comité communal de sécurité, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui à la sécurité urbaine (PASU).
Il vise, à établir l’état des lieux de la situation sécuritaire et à dégager les actions prioritaires à mener dans divers domaines, en vue de formuler un plan local de sécurité, a déclaré l’expert national, Lazare Dago, représentant le directeur général de la décentralisation locale.
"C’est un programme de prévention qui présente la cartographie et la photographie de l’insécurité à Bouaké et représente la boussole pour la protection des populations", a ajouté l’analyste programme, Alexis Akpa.
Le diagnostic d'identifiction des facteurs sources d’insécurité a été réalisé sur la base d’une approche participative des populations à travers des informations, un guide d’entretien et de visite sur le terrain.
Cette démarche a permis aux communautés de définir elles-mêmes les attentes et solutions qui se résument à l’appui et la réinsertion économique des groupes vulnérables pour lutter contre la pauvreté, l’assainissement des villes, l’appui de la police et de la gendarmerie par l’octroi des équipements et matériels, ainsi que la restauration du climat de confiance entre les populations et forces de l’ordre, longtemps absentes dans la zone pour raisons de crises.
En partenariat avec le Programme des Nations Unis pour le développement (PNUD), la Côte d’Ivoire s’est engagée depuis 1998, à travers le ministère de l’Intérieur et les mairies, dans le développement de la politique de la prévention de l’insécurité à l’échelle des communes.
C’est dans ce contexte que le Forum ivoirien des maires pour la sécurité urbaine (FISU), en partenariat avec le PNUD, a mis en place en étroite collaboration avec les autorités de six communes, dont Bouaké, cette phase d’implémentation du PASU depuis 2010. Les solutions identifiées seront mis en œuvre dans des projets conjoints et multisectoriels destinés à résoudre de manière durable, les problèmes de l’insécurité au sein des populations des communes de Côte d’Ivoire.
(AIP)
nam/cmas
Selon le coordonnateur municipal, M. Soumahoro, la ville de Bouaké, avec une superficie de 72 Km², connaiî à l’intérieur de ses 39 quartiers et 85 villages environnants, différentes formes croissantes d’insécurité depuis le déclenchement de la crise en Côte d’Ivoire. Il s’agit des atteintes aux biens publics et privés, des braquages de véhicules et de motos, d’atteintes aux personnes, de viols, de coups et blessures.
Les auteurs sont de plus en plus jeunes, âgés de 15 et plus, a fait savoir M. Soumahoro. Il a précisé qu’il s’agit singulièrement des jeunes démobilisés et désœuvrés qui opèrent très souvent en tenue militaire et dans 80% des cas à l’aide de kalachnikovs.
Les victimes sont pour la grande majorité les personnes nanties, les fonctionnaires, les opérateurs économiques et commerçants, agressées dans les zones criminogènes que sont les espaces publics, les gares routières, les corridors, les pistes villageoises et les endroits isolés et espaces non bâtis.
Ce diagnostic primaire de l’insécurité a été réalisé il y a un an à Bouaké par le comité communal de sécurité, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui à la sécurité urbaine (PASU).
Il vise, à établir l’état des lieux de la situation sécuritaire et à dégager les actions prioritaires à mener dans divers domaines, en vue de formuler un plan local de sécurité, a déclaré l’expert national, Lazare Dago, représentant le directeur général de la décentralisation locale.
"C’est un programme de prévention qui présente la cartographie et la photographie de l’insécurité à Bouaké et représente la boussole pour la protection des populations", a ajouté l’analyste programme, Alexis Akpa.
Le diagnostic d'identifiction des facteurs sources d’insécurité a été réalisé sur la base d’une approche participative des populations à travers des informations, un guide d’entretien et de visite sur le terrain.
Cette démarche a permis aux communautés de définir elles-mêmes les attentes et solutions qui se résument à l’appui et la réinsertion économique des groupes vulnérables pour lutter contre la pauvreté, l’assainissement des villes, l’appui de la police et de la gendarmerie par l’octroi des équipements et matériels, ainsi que la restauration du climat de confiance entre les populations et forces de l’ordre, longtemps absentes dans la zone pour raisons de crises.
En partenariat avec le Programme des Nations Unis pour le développement (PNUD), la Côte d’Ivoire s’est engagée depuis 1998, à travers le ministère de l’Intérieur et les mairies, dans le développement de la politique de la prévention de l’insécurité à l’échelle des communes.
C’est dans ce contexte que le Forum ivoirien des maires pour la sécurité urbaine (FISU), en partenariat avec le PNUD, a mis en place en étroite collaboration avec les autorités de six communes, dont Bouaké, cette phase d’implémentation du PASU depuis 2010. Les solutions identifiées seront mis en œuvre dans des projets conjoints et multisectoriels destinés à résoudre de manière durable, les problèmes de l’insécurité au sein des populations des communes de Côte d’Ivoire.
(AIP)
nam/cmas
