Abidjan - L’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants (ADDR) a entamé ses activités de désarment et de démobilisation des ex-combattants sur toute l’étendue du territoire national, avec l’étape d’Abidjan démarrée le 22 octobre pour s’achever le 11 novembre.
Au total, 2000 ex-combattants concernés par l’opération se présentent chaque jour dans l’ex-site du 3ème bataillon de Bouaké, à Anyama, pour subir le mode opératoire élaboré par l’Autorité qui, à travers son directeur général, a organisé une visite guidée, ce jeudi, pour montrer aux journalistes l’effectivité de l’opération.
"Cette opération vise la réintégration de 2000 ex-combattants profilés au cours de la période 2007 à 2010 et qui n’avaient pu bénéficier d’un programme de réinsertion", a expliqué M. Sarassoro, précisant qu’elle s’inscrit dans le cadre du démarrage des activités de l’ADDR et en liaison avec le ministère de la Justice.
Ces 2000 ex-combattants sont "candidats au corps des grades pénitentiaires", a-t-il ajouté, soulignant que c’est "une réponse à la politique du gouvernement de trouver une occupation socioprofessionnelle pour les ex-combattants après la fin de la belligérance armée".
Un mécanisme a été mis en place pour la réussite de l’opération. Il s’agit notamment du dépôt volontaire des armes, du retrait des attributs militaires et de la remise de kits civils, ainsi que d’une formation civique et citoyenne des démobilisés, de la remise d’un certificat de démobilisé et de la remise d’un montant forfaitaire individuel de 3.000 Fcfa pour leur permettre de se rendre au site de transit.
"Tous les démobilisés sont mis à la disposition du ministère de la Justice pour la suite et la fin de l’opération avant le recrutement définitif pour le corps de gardes pénitentiaires", a fait savoir le directeur de l’Autorité qui compte étendre l’opération à l’intérieur du pays.
Créée le 8 août et placée sous la tutelle du Conseil de sécurité présidé par le chef de l’Etat, l’ADDR a remplacé toutes les structures qui ont travaillé sur le désarmement et la réinsertion des ex-combattants depuis 2002 et qui ont fait montre de la complexité de la question.
"Il y avait plusieurs entités qui travaillaient dans ce secteur. Résultat, après plusieurs années de fonctionnement de ces entités, les résultats sont extrêmement mitigés. Il n’y a pratiquement pas eu de désarmement, de démobilisation encore de réinsertion des ex-combattants", avait déploré le 24 août sur ONUCI-FM Emmanuel Noubissié, chargé principal des opérations de la Banque mondiale.
Au total, 2000 ex-combattants concernés par l’opération se présentent chaque jour dans l’ex-site du 3ème bataillon de Bouaké, à Anyama, pour subir le mode opératoire élaboré par l’Autorité qui, à travers son directeur général, a organisé une visite guidée, ce jeudi, pour montrer aux journalistes l’effectivité de l’opération.
"Cette opération vise la réintégration de 2000 ex-combattants profilés au cours de la période 2007 à 2010 et qui n’avaient pu bénéficier d’un programme de réinsertion", a expliqué M. Sarassoro, précisant qu’elle s’inscrit dans le cadre du démarrage des activités de l’ADDR et en liaison avec le ministère de la Justice.
Ces 2000 ex-combattants sont "candidats au corps des grades pénitentiaires", a-t-il ajouté, soulignant que c’est "une réponse à la politique du gouvernement de trouver une occupation socioprofessionnelle pour les ex-combattants après la fin de la belligérance armée".
Un mécanisme a été mis en place pour la réussite de l’opération. Il s’agit notamment du dépôt volontaire des armes, du retrait des attributs militaires et de la remise de kits civils, ainsi que d’une formation civique et citoyenne des démobilisés, de la remise d’un certificat de démobilisé et de la remise d’un montant forfaitaire individuel de 3.000 Fcfa pour leur permettre de se rendre au site de transit.
"Tous les démobilisés sont mis à la disposition du ministère de la Justice pour la suite et la fin de l’opération avant le recrutement définitif pour le corps de gardes pénitentiaires", a fait savoir le directeur de l’Autorité qui compte étendre l’opération à l’intérieur du pays.
Créée le 8 août et placée sous la tutelle du Conseil de sécurité présidé par le chef de l’Etat, l’ADDR a remplacé toutes les structures qui ont travaillé sur le désarmement et la réinsertion des ex-combattants depuis 2002 et qui ont fait montre de la complexité de la question.
"Il y avait plusieurs entités qui travaillaient dans ce secteur. Résultat, après plusieurs années de fonctionnement de ces entités, les résultats sont extrêmement mitigés. Il n’y a pratiquement pas eu de désarmement, de démobilisation encore de réinsertion des ex-combattants", avait déploré le 24 août sur ONUCI-FM Emmanuel Noubissié, chargé principal des opérations de la Banque mondiale.