ABIDJAN - La nouvelle Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex combattants (ADDR) en Côte d'Ivoire a entamé ses activités avec le lancement d'une opération de désarmement et de démobilisation des ex-combattants sur l'ensemble du territoire.
A Abidjan où l'opération concerne 2 000 ex combattants, l'opération a commencé lundi et prend fin le 11 novembre, a-t-on appris jeudi auprès de l'ADDR.
L'ADDR a été créée par décret le 8 août 2012 et est placée sous la tutelle du Conseil national de sécurité présidé par le président Alassane Ouattara.
Sur le site commis à l'opération dans la capitale économique ivoirienne, les ex-combattants se présentent pour y subir le mode opératoire élaboré par l'Autorité, a constaté Xinhua lors d'une visite guidée organisée pour que les journalistes se rendent compte de "l'effectivité" de l'opération.
Le mécanisme mis en place pour la réussite de l'opération comprend différentes phases dont le dépôt volontaire des armes, le retrait des attributs militaires et la remise de kits civils, non sans oublier la formation civique et citoyenne, la remise du certificat de démobilisé et la remise d'un montant forfaitaire individuel de 3 000 francs CFA (six dollars) à chaque démobilisé pour se rendre au site de transit.
"Cette opération s'inscrit dans le cadre du démarrage des activités de l'ADDR en liaison avec le ministère de la Justice", a indiqué le directeur de l'ADDR, Fidèle Sarassoro qui précise que "l'opération vise la réintégration de 2 000 ex-combattants profilés au cours de la période 2007 à 2010 qui n'avaient pu bénéficier d'un programme de réinsertion".
Ces ex-combattants sont issus pour l'essentiel de l'ex rébellion du nord.
La rébellion ouverte en 2002 avait coupé littéralement la Côte d'Ivoire en deux, en un sud loyaliste et un nord rebelle.
Plusieurs tentatives de désarmement, de démobilisation et de réinsertion avaient été menées sans grand succès jusqu'à la crise post-électorale de 2010 et 2011 qui a vu grossir le lot de combattants à désarmer.
Selon M. Sarassoro, les 2 000 ex-combattants sont "candidats au corps des gardes pénitentiaires".
Le gouvernement ivoirien a annoncé le recrutement de 2 000 personnes dans le cadre du renforcement de la surveillance des prisons ivoiriennes confrontées à des récurrentes évasions.
Selon M. Sarassoro, tous les démobilisés sont mis à la disposition du ministère de la Justice "pour la suite et la fin de l'opération avant le recrutement définitif pour le corps de gardes pénitentiaires".
"C'est une réponse à la politique du gouvernement ivoirien de trouver une occupation socioprofessionnelle pour les ex-combattants après la fin de la belligérance armée", explique le directeur de l'ADDR.
A Abidjan où l'opération concerne 2 000 ex combattants, l'opération a commencé lundi et prend fin le 11 novembre, a-t-on appris jeudi auprès de l'ADDR.
L'ADDR a été créée par décret le 8 août 2012 et est placée sous la tutelle du Conseil national de sécurité présidé par le président Alassane Ouattara.
Sur le site commis à l'opération dans la capitale économique ivoirienne, les ex-combattants se présentent pour y subir le mode opératoire élaboré par l'Autorité, a constaté Xinhua lors d'une visite guidée organisée pour que les journalistes se rendent compte de "l'effectivité" de l'opération.
Le mécanisme mis en place pour la réussite de l'opération comprend différentes phases dont le dépôt volontaire des armes, le retrait des attributs militaires et la remise de kits civils, non sans oublier la formation civique et citoyenne, la remise du certificat de démobilisé et la remise d'un montant forfaitaire individuel de 3 000 francs CFA (six dollars) à chaque démobilisé pour se rendre au site de transit.
"Cette opération s'inscrit dans le cadre du démarrage des activités de l'ADDR en liaison avec le ministère de la Justice", a indiqué le directeur de l'ADDR, Fidèle Sarassoro qui précise que "l'opération vise la réintégration de 2 000 ex-combattants profilés au cours de la période 2007 à 2010 qui n'avaient pu bénéficier d'un programme de réinsertion".
Ces ex-combattants sont issus pour l'essentiel de l'ex rébellion du nord.
La rébellion ouverte en 2002 avait coupé littéralement la Côte d'Ivoire en deux, en un sud loyaliste et un nord rebelle.
Plusieurs tentatives de désarmement, de démobilisation et de réinsertion avaient été menées sans grand succès jusqu'à la crise post-électorale de 2010 et 2011 qui a vu grossir le lot de combattants à désarmer.
Selon M. Sarassoro, les 2 000 ex-combattants sont "candidats au corps des gardes pénitentiaires".
Le gouvernement ivoirien a annoncé le recrutement de 2 000 personnes dans le cadre du renforcement de la surveillance des prisons ivoiriennes confrontées à des récurrentes évasions.
Selon M. Sarassoro, tous les démobilisés sont mis à la disposition du ministère de la Justice "pour la suite et la fin de l'opération avant le recrutement définitif pour le corps de gardes pénitentiaires".
"C'est une réponse à la politique du gouvernement ivoirien de trouver une occupation socioprofessionnelle pour les ex-combattants après la fin de la belligérance armée", explique le directeur de l'ADDR.