Korhog - La reprise des activités académiques se fait progressivement à l’Université Peleforo Gbon Coulibaly de Korhogo, après une année de fermeture générale des universités publiques de Côte d’Ivoire décidée par Président de la République Alassane Ouattara dès son accession au pouvoir, afin de réhabiliter ces établissements et de les adapter aux normes requises.
La rentrée académique a démarré le 23 octobre avec les étudiants de deuxième et troisième année des filières traditionnelles zootechnique et économie et gestion agropastorale de l’ex-Unité de recherche de l’enseignement supérieur (URES), rebaptisée université Péléforo Gbon Coulibaly, le 10 octobre.
A l’instar de leurs camarades affectés dans les autres institutions universitaires, 2.168 nouveaux bacheliers orientés à l’université de Korhogo accomplissent toujours les formalités d’inscription dans les nouvelles filières créées, à savoir sciences économiques, sciences biologiques, lettres et arts, géographie, économie et gestion agropastorale et zootechnique.
« Pour le moment, ça se passe bien et les enseignements ont cours et se font selon les principes et les concepts et la philosophie du système en vigueur à savoir le système LMD », a souligné le président de l’université, Prof. Coulibaly Adama.
Les étudiants de filière zootechnique et d’économie et gestion agropastorale ont repris les cours avec beaucoup d’attentes concernant le nouveau système Licence, Master, Doctorat (LMD).
Les Technologies de l’information et de la communication introduites dans la formation constituent aussi un souci pour certains comme l’étudiant Silué, en deuxième année d’économie et gestion agropastorale. « Pour l’instant, ça constitue une difficulté parce que nous n’avons pas le matériel informatique », a-t-il déploré. « On aimerait que les professeurs soient un peu indulgents avec nous », a-t-il ajouté.
Face à cette préoccupation, le professeur Coulibaly Adama a fait savoir qu’avant la fin de l’année 2012, l’université Peleforo Gbon sera mise en réseau avec les autres structures d’enseignement supérieur et il aura une bibliothèque virtuelle par le système du Réseau ivoirien de télécommunication dédié à l’enseignement supérieur et à la recherche (RITERS). « Donc que leurs inquiétudes soient apaisées. Beaucoup de choses sont faites et actuellement les équipements sont disponibles. Nous attendons que la bibliothèque soit finie », a-t-il dit.
Le président de l’université ne se fait pas d’inquiétude quant à la capacité d’accueil des infrastructures de l’université Péléforo Gbon. Pour plus de 2.000 étudiants, l’université de Korhogo dispose de quelques salles, trois amphithéâtres de 530 à 600 places. « Je pense que c’est des conditions meilleures pour apprendre », estime-t-il.
Si les amphithéâtres et salles sont fonctionnels, ce n’est pas le cas pour le bâtiment de recherche achevé mais pas encore équipé et la bibliothèque qui est encore en construction.
Les dortoirs du lycée Houphouët-Boigny qui servent à l’hébergement des étudiants ont été réhabilités, offrant une capacité d’accueil d’environ 670 lits pour les étudiants qui vont venir à Korhogo.
Le premier responsable de l’université envisage d`approcher les autorités pour qu’elles l’aident à réhabiliter les autres bâtiments afin d’augmenter la capacité d’accueil, pour la porter à 700 ou 800 lits. Il compte également sur leur soutien pour sensibiliser les populations à accepter d’héberger les étudiants.
« Quand vous comparez ce ratio au ratio national (à peine 9.000 lits pour un effectif étudiants de plus de 117.000) en terme de lits par rapport au nombre d’étudiants, vous comprenez que Korhogo aura un atout majeur en cela qu’il pourra offrir des hébergements aux étudiants qui vont venir », a-t-déclaré.
Depuis le 10 octobre, l’université Peleforo Gbon Coulibaly de Korhogo a été créée. « Cela est un challenge pour nous et il faut réussir cette transformation », pense le professeur Coulibaly Adama qui ambitionne de faire en sorte que l’université Peleforo Gbon ait un rayonnement au niveau sous régional.
Au niveau de l’enseignement, il envisage, en plus du corps professorat existant, le recrutement de vacataires en provenance des autres universités sœurs, l’enseignement à distance ou le téléenseignement, par l’intermédiaire du RITERS, pour améliorer le taux d’encadrement. « Donc, la formation sera de même qualité que ce qui se passe dans les autres universités traditionnelles », a noté le président de l`université.
Il compte sur le soutien des autorités pour réussir ce challenge. « Le défi ne peut pas être relevé, quelque soit la carrure, quelque soit les compétences d’un individu. C’est ensemble que nous devons considérer l’université Peleforo Gbon », a-t-il conclu.
(AIP)
La rentrée académique a démarré le 23 octobre avec les étudiants de deuxième et troisième année des filières traditionnelles zootechnique et économie et gestion agropastorale de l’ex-Unité de recherche de l’enseignement supérieur (URES), rebaptisée université Péléforo Gbon Coulibaly, le 10 octobre.
A l’instar de leurs camarades affectés dans les autres institutions universitaires, 2.168 nouveaux bacheliers orientés à l’université de Korhogo accomplissent toujours les formalités d’inscription dans les nouvelles filières créées, à savoir sciences économiques, sciences biologiques, lettres et arts, géographie, économie et gestion agropastorale et zootechnique.
« Pour le moment, ça se passe bien et les enseignements ont cours et se font selon les principes et les concepts et la philosophie du système en vigueur à savoir le système LMD », a souligné le président de l’université, Prof. Coulibaly Adama.
Les étudiants de filière zootechnique et d’économie et gestion agropastorale ont repris les cours avec beaucoup d’attentes concernant le nouveau système Licence, Master, Doctorat (LMD).
Les Technologies de l’information et de la communication introduites dans la formation constituent aussi un souci pour certains comme l’étudiant Silué, en deuxième année d’économie et gestion agropastorale. « Pour l’instant, ça constitue une difficulté parce que nous n’avons pas le matériel informatique », a-t-il déploré. « On aimerait que les professeurs soient un peu indulgents avec nous », a-t-il ajouté.
Face à cette préoccupation, le professeur Coulibaly Adama a fait savoir qu’avant la fin de l’année 2012, l’université Peleforo Gbon sera mise en réseau avec les autres structures d’enseignement supérieur et il aura une bibliothèque virtuelle par le système du Réseau ivoirien de télécommunication dédié à l’enseignement supérieur et à la recherche (RITERS). « Donc que leurs inquiétudes soient apaisées. Beaucoup de choses sont faites et actuellement les équipements sont disponibles. Nous attendons que la bibliothèque soit finie », a-t-il dit.
Le président de l’université ne se fait pas d’inquiétude quant à la capacité d’accueil des infrastructures de l’université Péléforo Gbon. Pour plus de 2.000 étudiants, l’université de Korhogo dispose de quelques salles, trois amphithéâtres de 530 à 600 places. « Je pense que c’est des conditions meilleures pour apprendre », estime-t-il.
Si les amphithéâtres et salles sont fonctionnels, ce n’est pas le cas pour le bâtiment de recherche achevé mais pas encore équipé et la bibliothèque qui est encore en construction.
Les dortoirs du lycée Houphouët-Boigny qui servent à l’hébergement des étudiants ont été réhabilités, offrant une capacité d’accueil d’environ 670 lits pour les étudiants qui vont venir à Korhogo.
Le premier responsable de l’université envisage d`approcher les autorités pour qu’elles l’aident à réhabiliter les autres bâtiments afin d’augmenter la capacité d’accueil, pour la porter à 700 ou 800 lits. Il compte également sur leur soutien pour sensibiliser les populations à accepter d’héberger les étudiants.
« Quand vous comparez ce ratio au ratio national (à peine 9.000 lits pour un effectif étudiants de plus de 117.000) en terme de lits par rapport au nombre d’étudiants, vous comprenez que Korhogo aura un atout majeur en cela qu’il pourra offrir des hébergements aux étudiants qui vont venir », a-t-déclaré.
Depuis le 10 octobre, l’université Peleforo Gbon Coulibaly de Korhogo a été créée. « Cela est un challenge pour nous et il faut réussir cette transformation », pense le professeur Coulibaly Adama qui ambitionne de faire en sorte que l’université Peleforo Gbon ait un rayonnement au niveau sous régional.
Au niveau de l’enseignement, il envisage, en plus du corps professorat existant, le recrutement de vacataires en provenance des autres universités sœurs, l’enseignement à distance ou le téléenseignement, par l’intermédiaire du RITERS, pour améliorer le taux d’encadrement. « Donc, la formation sera de même qualité que ce qui se passe dans les autres universités traditionnelles », a noté le président de l`université.
Il compte sur le soutien des autorités pour réussir ce challenge. « Le défi ne peut pas être relevé, quelque soit la carrure, quelque soit les compétences d’un individu. C’est ensemble que nous devons considérer l’université Peleforo Gbon », a-t-il conclu.
(AIP)