Yamoussoukro – Une trentaine de balayeuses de l’entreprise ‘’Etablissement Ahossi’’ exerçant au quartier Assabou de Yamoussoukro, ont déversé mardi matin une importante quantité d’ordures sur l’artère triomphale de la ville, exprimant ainsi leur ras-le-bol face à 10 mois de salaires impayés.
« Notre action de ce matin, même si elle ne nous permet pas d’obtenir une partie ou tous nos salaires, a eu un aspect positif en ce sens que le préfet et le 6ième adjoint au maire nous ont reçus et ont fait la promesse d’agir en notre faveur afin qu’on ait gain de cause même en partie », ont dit en chœur des balayeuses sortant de la rencontre avec ces deux autorités, précisant que le préfet André Ekponon les rencontrera le lendemain (ndlr : mercredi) à 15H.
Au quartier Assabou-même où elles exercent, l’on n’a pu observer les signes de leur mécontentement, les rues semblant ne pas être nettoyées depuis plusieurs jours, avec des ordures partout.
« Certaines parmi nous sont malades, certains de nos maris aussi. Depuis la rentrée (scolaire), nos enfants continuent de prendre les cours au brouillon en attendant qu’on leur achète les fournitures, surtout les cahiers. On a des enfants à bas âge malades. Depuis des mois, on nous nourrit de promesses jamais tenues. Trop c’est trop !», ont-elles expliqué, indiquant reprendre immédiatement le travail comme elles l’ont promis au préfet, en attendant la suite de la rencontre de mercredi.
Des balayeuses rencontrées sur d’autres secteurs, notamment à Dioulabougou (Entreprise Clean-Bor) accumulent huit mois d’arriérés de salaires; aux 100 logements (Entreprise Moya), avec sept mois de salaires impayés; aux 220 logements (Entreprise Arôme), avec cinq mois impayés.
« Nos camarades de "Ahossi" ont montré la voie, bientôt on va entendre parler de nous aussi dans la capitale. On souffre trop. D’ailleurs, nous allons nous entendre pour nous mettre ensemble et paralyser leur capitale avec des saletés », menacent-elles.
Malheureusement, les représentants locaux de ces différentes entreprises de nettoiement disent être impuissants devant ces situations, leurs patrons à Abidjan informés régulièrement de ces situations promettent toujours de régler la situation.
(AIP)
« Notre action de ce matin, même si elle ne nous permet pas d’obtenir une partie ou tous nos salaires, a eu un aspect positif en ce sens que le préfet et le 6ième adjoint au maire nous ont reçus et ont fait la promesse d’agir en notre faveur afin qu’on ait gain de cause même en partie », ont dit en chœur des balayeuses sortant de la rencontre avec ces deux autorités, précisant que le préfet André Ekponon les rencontrera le lendemain (ndlr : mercredi) à 15H.
Au quartier Assabou-même où elles exercent, l’on n’a pu observer les signes de leur mécontentement, les rues semblant ne pas être nettoyées depuis plusieurs jours, avec des ordures partout.
« Certaines parmi nous sont malades, certains de nos maris aussi. Depuis la rentrée (scolaire), nos enfants continuent de prendre les cours au brouillon en attendant qu’on leur achète les fournitures, surtout les cahiers. On a des enfants à bas âge malades. Depuis des mois, on nous nourrit de promesses jamais tenues. Trop c’est trop !», ont-elles expliqué, indiquant reprendre immédiatement le travail comme elles l’ont promis au préfet, en attendant la suite de la rencontre de mercredi.
Des balayeuses rencontrées sur d’autres secteurs, notamment à Dioulabougou (Entreprise Clean-Bor) accumulent huit mois d’arriérés de salaires; aux 100 logements (Entreprise Moya), avec sept mois de salaires impayés; aux 220 logements (Entreprise Arôme), avec cinq mois impayés.
« Nos camarades de "Ahossi" ont montré la voie, bientôt on va entendre parler de nous aussi dans la capitale. On souffre trop. D’ailleurs, nous allons nous entendre pour nous mettre ensemble et paralyser leur capitale avec des saletés », menacent-elles.
Malheureusement, les représentants locaux de ces différentes entreprises de nettoiement disent être impuissants devant ces situations, leurs patrons à Abidjan informés régulièrement de ces situations promettent toujours de régler la situation.
(AIP)