Les parents des 28 élèves abusivement renvoyés de l’Empt ont exprimé leur indignation hier au cours d’une conférence de presse, aux Deux-Plateaux, face à l’injustice dont sont victimes
leurs enfants. « Nos enfants ont réussi brillamment au concours d’entrée à l’Empt sans tricher. L’Etat-major soutient que ce sont des infiltrés. Qu’on nous le démontre et qu’on apporte
les copies physiques des tout-petits. Pour une confrontation et on saura qui a menti.
Quandil y a des acquis, on ne peut pas revenir là-dessus. Les résultats définitifs proclamés avec le visa du ministre délégué à la Défense ne peuvent remis en cause sans preuve par la
hiérarchie de l’Etat- major des armées qui organise curieusement un second test d’entrée. Nos enfants sont victimes d’une injustice que le ministre Paul Koffi Koffi doit réparer », a dénoncé M.
André Marouf, secrétaire général du collectif des parents d’élèves recalés. Celuici qui n’exclue pas la saisine de la chambre administrative de la cour suprême pour faire réintégrer juridiquement les 28 mômes( 9- 10ans) à l’Empt, évoque une solution de construction d’une salle de classe pour les tout-petits. A sa suite, les enfants qui ont été ramenés de force à leurs domiciles dimanche dernier, ont fait des témoignages poignants.« On nous appelait la compagnie Parloir. Puisqu’on n’avait pas droit aux salles de cours quand les résultats du test de confirmation ont été donnés. On n’avait pas droit aux sorties. Sauf au parloir de l’école où on était rassemblé pendant que nos autres camarades sont aux cours. On était autorisé à
manger et à dormir à l’internat. On nous prenait pour des intrus. Nous sommes tristes mais pas découragés. Nous avons travaillé dur et avons mis beaucoup d’efforts pour être admis.
Nous demandons seulement notre maintien à l’Empt pour servir notre pays », a indiqué Alia Gahi Serge Alex, 10 ans, porte-parole des 28 élèves renvoyés injustement de l’Empt. Le
gamin en tenue de sport de l’Empt comme ses autres camarades a soutenu qu’ils ont eu droit à des cours de salut militaire, de commandement, des exercices d’endurance et surtout de discipline militaire pendant un mois(ils ont intégré l’école le 1er octobre après leur admission définitive). Ces enfants ont été remplacés par 34 nouveaux mômes déclarés admis par l’Etatmajor des armées à l’issue du « test de confirmation au concours d’entrée à
l’Empt ». Ce concours-bis a été organisé sans les 6 élèves admis et envoyés dans les
écoles militaires préparatoires du Sénégal, du Burkina Faso et du Niger.
Didier Ké
leurs enfants. « Nos enfants ont réussi brillamment au concours d’entrée à l’Empt sans tricher. L’Etat-major soutient que ce sont des infiltrés. Qu’on nous le démontre et qu’on apporte
les copies physiques des tout-petits. Pour une confrontation et on saura qui a menti.
Quandil y a des acquis, on ne peut pas revenir là-dessus. Les résultats définitifs proclamés avec le visa du ministre délégué à la Défense ne peuvent remis en cause sans preuve par la
hiérarchie de l’Etat- major des armées qui organise curieusement un second test d’entrée. Nos enfants sont victimes d’une injustice que le ministre Paul Koffi Koffi doit réparer », a dénoncé M.
André Marouf, secrétaire général du collectif des parents d’élèves recalés. Celuici qui n’exclue pas la saisine de la chambre administrative de la cour suprême pour faire réintégrer juridiquement les 28 mômes( 9- 10ans) à l’Empt, évoque une solution de construction d’une salle de classe pour les tout-petits. A sa suite, les enfants qui ont été ramenés de force à leurs domiciles dimanche dernier, ont fait des témoignages poignants.« On nous appelait la compagnie Parloir. Puisqu’on n’avait pas droit aux salles de cours quand les résultats du test de confirmation ont été donnés. On n’avait pas droit aux sorties. Sauf au parloir de l’école où on était rassemblé pendant que nos autres camarades sont aux cours. On était autorisé à
manger et à dormir à l’internat. On nous prenait pour des intrus. Nous sommes tristes mais pas découragés. Nous avons travaillé dur et avons mis beaucoup d’efforts pour être admis.
Nous demandons seulement notre maintien à l’Empt pour servir notre pays », a indiqué Alia Gahi Serge Alex, 10 ans, porte-parole des 28 élèves renvoyés injustement de l’Empt. Le
gamin en tenue de sport de l’Empt comme ses autres camarades a soutenu qu’ils ont eu droit à des cours de salut militaire, de commandement, des exercices d’endurance et surtout de discipline militaire pendant un mois(ils ont intégré l’école le 1er octobre après leur admission définitive). Ces enfants ont été remplacés par 34 nouveaux mômes déclarés admis par l’Etatmajor des armées à l’issue du « test de confirmation au concours d’entrée à
l’Empt ». Ce concours-bis a été organisé sans les 6 élèves admis et envoyés dans les
écoles militaires préparatoires du Sénégal, du Burkina Faso et du Niger.
Didier Ké
