ABIDJAN - Le tribunal militaire ivoirien a menacé les agents s`adonnant au racket de subir des sanctions " exemplaires", a-t-on appris mercredi auprès de l`institution judiciaire.
Selon le procureur militaire le colonel Ange Kessy, la pratique du racket se poursuit dans les rangs des forces de sécurité malgré les dispositions règlementaires qui l`interdisent.
"Cette situation est inacceptable. Elle n`honore pas la tenue militaire", a relevé en substance le colonel Kessy.
"Nous allons engager une nouvelle étape dans la lutte contre le fléau", a-t-il indiqué, rappelant la création de l`Unité de lutte contre le racket (ULCR) et l`engagement de celle-ci à traquer les agents véreux.
Le procureur militaire a ainsi annoncé la comparution prochaine devant les tribunaux de policiers, gendarmes et militaires pour délit de racket.
Ceux-ci risquent une peine d`emprisonnement s`ils sont reconnus des faits qui leur sont reprochés.
A plusieurs occasions, les autorités ivoiriennes ont exprimé leur détermination à juguler le fléau du racket dans le milieu des forces de sécurité commis aux contrôles sur les routes.
Selon une estimation de la Banque mondiale, le racket fait perdre à l`Etat de Côte d`Ivoire près de 350 milliards de F CFA ( environ 500 millions d`euros) par an.
Selon le procureur militaire le colonel Ange Kessy, la pratique du racket se poursuit dans les rangs des forces de sécurité malgré les dispositions règlementaires qui l`interdisent.
"Cette situation est inacceptable. Elle n`honore pas la tenue militaire", a relevé en substance le colonel Kessy.
"Nous allons engager une nouvelle étape dans la lutte contre le fléau", a-t-il indiqué, rappelant la création de l`Unité de lutte contre le racket (ULCR) et l`engagement de celle-ci à traquer les agents véreux.
Le procureur militaire a ainsi annoncé la comparution prochaine devant les tribunaux de policiers, gendarmes et militaires pour délit de racket.
Ceux-ci risquent une peine d`emprisonnement s`ils sont reconnus des faits qui leur sont reprochés.
A plusieurs occasions, les autorités ivoiriennes ont exprimé leur détermination à juguler le fléau du racket dans le milieu des forces de sécurité commis aux contrôles sur les routes.
Selon une estimation de la Banque mondiale, le racket fait perdre à l`Etat de Côte d`Ivoire près de 350 milliards de F CFA ( environ 500 millions d`euros) par an.